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Dossier Pratique Professionnel

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Par   •  22 Mai 2017  •  Dissertation  •  2 536 Mots (11 Pages)  •  1 229 Vues

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Introduction :

Le foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) de La Juvènery est un établissement privé à but non lucratif, habilité à l’aide sociale. Il accueille et accompagne des adultes déficients mentaux nécessitant des soins de type médicaux et ne souffrant pas de trouble du comportement ni d’autisme. L’accueil peut se faire en hébergement permanent, temporaire ou en accueil de jour.

Ouvert depuis avril 2013, l’établissement a été spécialement conçu et adapté pour le confort des résidents. Ceux-ci peuvent notamment bénéficier de l’espace Snoezolen, salle d’éveils sensoriels, qui favorise leur bien-être.

Il accueille des adultes déficients intellectuels profonds âgés de 20 à 60 ans, dont le quotient intellectuel est compris entre 15 et 44 et nécessitant un accompagnement médical.

Le foyer d’Accueil Médicalisé (FAM) de La Juvénery propose les services d’une équipe pluridisciplinaire comprenant du personnel éducatif, paramédical et médical. Les professionnels travaillent en étroite collaboration au service des résidents. Chacun dans leur champ respectif, les différents intervenants de l’équipe paramédicale participent à l’élaboration et la mise en œuvre du projet de soin des résidents incluant évaluation, maintien et prévention. Leur présence auprès des résidents est permanente, de jour comme de nuit, tout au long de l’année.

L’établissement comprend également du personnel administratif et des salariés en charge des services généraux (restauration ; maintenance et entretien…)

Dans cette structure l’Éducateur Spécialisé accompagne les résidents dans leur prise en charge, en lien avec le cadre socio-éducatif, le cadre et le directeur. Il aide au développement et à l’épanouissement de la personne, dans ses capacités de socialisation, d’autonomie et d’intégration.

J’ai choisis la thématique « la communication non verbale », car cette thématique me semble être au cœur des relations que l’on entretient avec des personnes handicapées n’ayant pas la parole. Pour ensuite parler de mon positionnement de départ en effet, je n’avais aucune expérience et je craignais ce collectif auprès de personne en situation de handicap. Pour ne pas le faire paraitre je sur joué mon assurance. Mais peu à peu ma perception des autres et de moi-même a évolué. Cela à forgé mon positionnement.

Je vais dans un premier temps vous exposez mes observations, des situations qui m’ont perturbé et des rencontre informelles qui m’ont questionné. Je vais dans un second temps vous exposez mes observations. Et enfin je vous ferais pars de mon analyse.

Ils existent des obstacles qui viennent entraver la communication non verbale. Ces obstacles peuvent être liées aux handicaps de ces personnes mais aussi à la fragilité de ces moyens non verbaux ou encore aux difficultés rencontrées par les personnes qui ont le rôle d’interprètes. Je me suis donc posé la question suivante : Comment communiquer avec des personnes en situation de handicaps non verbale ?

Première observation : La participation de Kevin à sa première activité de groupe.

Kevin 48 ans est porteur d’une déficience intellectuelle. Enfant unique, il a été élevé jusqu’à l’âge de six ans par ses grands-parents, tous deux souffraient d’alcoolisme. Kevin a un comportement très impulsif du aux différents problèmes rencontré durant son enfance. Il communique essentiellement de façon gestuelle même s’il prononce quelques mots ils sont parfois difficile à comprendre. Il apprécie être valorisé et se sentir utile en exécutant des tâches de la vie courante. Pour communiquer avec lui, l’expression du visage est essentielle ainsi que le ton de la voix. De nature très angoissé et face à l’incompréhension de son interlocuteur, il peut déclencher une crise en  criant ou en jetant parfois des objets. Alors qu’il montre sa sympathie ou son contentement en nous tapant sue l’épaule ou en frottant les mains.

Cependant Kevin est solitaire et n’aime pas se mélanger avec les autres résidents comme lors des activités de groupes. Deux à trois fois par semaine j’organisais différentes activités et j’asseyais à chaque fois de sollicité Kevin à y participer mais il se mettait en colère en faisant de grand geste et en claquant les portes.

Il est dix heures et cela fait un mois que je suis en stage avec ce groupe, c’est bientôt Noël j’organise donc une activité pour fabriquer des cartes de vœux. Cette fois je ne demande pas Kevin d’y participer. Je le vois arriver dans la salle de vie où se déroulait l’activité, il tournait autours de la table mais je ne lui ai pas prêté attention, au bout de quelques minutes Kevin me montre du doigt une carte de vœux, je lui demande donc s’il veut y participer et en me tapant sur l’épaule il me répond que oui !

Seconde observation : Jérôme et son geste amical.

Jérôme, est trisomique et est atteint de troubles autistiques. Il parle très rarement. Ses occupations sont répétitives, il prend un morceau de laine et fait des colliers de perles. Une fois le montage réalisé, il nous le donne pour qu’on fasse un nœud. Il va ensuite s’asseoir et fait tourner le collier autour de son poignet. Il ne regarde pas son collier, il regarde autour sans vraiment fixer quelque chose. Quand vient l’heure du repas il nous rend son collier pour enlever le nœud et pour remettre les perles dans sa boîte.

Quand je lui parle, il comprend car il fait ce que je lui demande. Quand je reste près de lui à le regarder, il tente de m’attraper la tête avec ses deux mains sans beaucoup de précision, sa spontanéité me fait toujours reculer, lorsque cela arrive, je suis surprise, je n’ose pas laisser ma tête car j’ai peur qu’il me tire les cheveux ou qu’il me griffe le visage. Ensuite il regarde ailleurs et continue à faire tourner son collier, il n’insiste pas.

Il est dix-sept heures, cela fait deux mois que je suis en stage dans le groupe, nous sommes dans la salle de vie, Jérôme fait un coloriage aujourd’hui. Je m’assieds près de lui et je lui parle, il continue à colorier et moi je continue à lui parler. Il s’arrête pose son crayon et essaye de m’attraper la tête. Je ne recule pas, il prend ma tête et la met sur son épaule pendant quelque secondes, il me lâche, me sourit, reprend son crayon et continue de colorier.

Analyse de mes deux premières observations :

(La communication non verbale de Guy BARRIER).

Ces situations me semble intéressante à analyser puisqu’elles cible selon moi principalement la communication non verbale. Dans le cas du handicap, la communication non verbale prend toute son importance dans la vie au quotidien. Guy BARRIER, dans son ouvrage « La communication non verbale » se demande « Quelle est l’utilité des gestes, pour celui qui parle et pour son auditeur ? » ou aussi « faut-il contenir ses gestes en parlant ? » C’est pourquoi cette question me semble primordiale dans ma première approche du travail social auprès de personne en situation de handicaps.

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