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Argumentation la Violence Conjugual

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Par   •  8 Mai 2013  •  1 615 Mots (7 Pages)  •  4 021 Vues

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Argumentation

Indignation: Violence conjugale

« La violence commence où la parole s'arrête. »

La violence est un moyen de contrôler et de dominer une situation par la force ou la menace. Elle peut varier en degré et en intensité jusqu'à l'anéantissement physique ou psychologique des victimes. La torture, le crime, le viol en sont des formes extrêmes.

De nos jours, la violence conjugale est un problème qui se situe au cœur de beaucoup de ménages. Des milliers de femmes et d’hommes souffrent, en silence, des coups de leur partenaire. Ils ne peuvent plus communiquer sans que ce dernier ne s’énerve et ne lui lève la main dessus. L’homme ou la femme trouve dans la violence un moyen de s’exprimer plus facilement et bien sur d’avoir le dessus. Il règle donc les conflits en utilisant la force afin de mettre fin à toutes opposition de la part de son partenaire. Cette violence peut prendre une tournure dramatique pour la victime.

Chaque année, des milliers de personnes subissent les violences de leur partenaire. Ces violences se traduisent le plus souvent par des séquelles non seulement physiques mais aussi psychologiques.

Grâce à la mobilisation d’associations, la lutte contre cette violence est devenue une préoccupation nationale majeure. Dès lors, il ne faut pas oublier que dans la plupart des cas, la violence conjugale se déroule devant des enfants et parfois les concernant directement. Aujourd’hui la société semble prendre conscience de l’ampleur et de l’importance de ce phénomène.

Je n’ai jamais été victime de violence conjugal mais j’ai déjà rencontré une femme qui m’a témoigné de la violence dont elle était victime au quotidien.

Les conséquences peuvent être plus ou moins graves et peuvent affecter une vie entière.

Margaux a rencontré son futur époux à l'âge de 16 ans lors de sa première "sortie". C'était ce que l'on appelle le "coup de foudre". Ils sont sont restés fiancés 5 ans avant de se marier. A l'époque, il était bagarreur, il fréquentait régulièrement des « cafés » et, consommait déjà beaucoup de boissons alcoolisées. Cependant, elle refusait de voir tout cela car elle était amoureuse. Son couple ne rencontrait aucun problème...quoique, elle recevait déjà des gifles lorsqu’elle s’opposait à ses "sorties". En effet, elle espérait qu'il passe davantage de temps avec elle.

La semaine qui a suivi le retour de leur voyage de noces, son mari était rarement à la maison. Une fois sa journée de travail derrière lui, il se rendait chez une autre femme.

Ensuite, elle est tombée enceinte…ce qui ne l’a nullement empêché de la frapper (à 6 mois de grossesse) avec, pour conséquence, l’apparition d’une « ouverture »… Suite à cela, elle a été contrainte de rester alitée jusqu’à la naissance de sa fille.

Les actes de violence étaient omniprésents, parfois même devant des témoins ou devant leur bébé. Elle ne pouvait le quitter, cette décision aurait été un constat d’échec qu’elle n’aurait pu assumer et cela aurait été à l’encontre de l’un de ses rêves : fonder une famille unie. De plus, ils avaient leur enfant qu’elle souhaitait voir grandir entouré de ses 2 parents. Et pourtant,…les conséquences de la violence étaient loin d’être bénignes : en effet, hormis le fait qu’il lui tirait régulièrement les cheveux et la giflait, il lui a cassé le pied et percé le tympan.

Elle ne souhaitait plus d’autre(s) enfant(s) car elle sentait au fond d’elle que cela n’irait jamais dans leur couple. Cependant, à la suite du décès de son père et de l’immense chagrin éprouvé, son mari s’est montré, à cette époque, excessivement gentil envers elle. Avec le recul, elle pense avoir été manipulée car il souhaitait agrandir leur famille. Espérant que la venue d’un bébé soulagerait sa peine, elle a cédé…et neuf mois plus tard, naissait leur petit garçon.

Mais le comportement violent de son mari est revenu de plus belle, toujours la conséquence de ses « sorties » et de sa consommation d’alcool.

En 2002, sa dangerosité est montée d’un cran puisqu’il a voulu la tuer aux moyens d’une arme à feu. Pour ce faire, il les avait emmenés chez son oncle qui, heureusement, est parvenu à le raisonner !

Ce jour-là, elle a su qu’elle le quitterait et ce n’est seulement que 3 mois après la tentative de meurtre qu’elle decide de porter plainte pour “violence conjugale” et “tentative d’homicide”. Depuis, elle a déménagé avec ses deux enfants et a demandé le divorce. Son ex-mari a été condamné à 2ans de prison avec sursis.

Ce témoignage nous montre à quel point cette situation peut aller loin. En 2009, il y a eu en France 17 victimes d'homicide conjugal et 31 victimes de tentative de meurtre en contexte conjugal. Ainsi, les femmes représentent respectivement 88 % et 84 % des victimes de ces crimes.

Dans

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