Plafond de verre
Commentaire de texte : Plafond de verre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Juillet 2013 • Commentaire de texte • 612 Mots (3 Pages) • 1 382 Vues
Le « Plafond de Verre », un film documentaire de Yamina Benguigui, traite le sujet de la discrimination envers les immigrés. Il s’agit d’une enquête sur les diplômés issus de l’immigration. Le « plafond de verre » (de l'anglais glass ceiling) est une expression utilisée pour souligner la difficulté d'accès des femmes aux postes supérieurs, elle est utilisée depuis pour d'autres catégories de personnes, ici dans ce film cette expression signale le mécanisme par lequel les jeunes diplômés issus de l’immigration, en particulier des anciennes colonies, se heurtent aux mêmes types d’obstacles.
Un des personnages du film, Kamel Bensmail, qui a un D.E.A. en Science Economique, parle personnellement de cette discrimination. En larmes, il décrit cela comme «la première claque». Même s’il a obtenu sa maîtrise pour entrer dans le monde de travail, il n’était pas considéré comme assez bon, et même s’il a la nationalité française, il était d’abord maghrébin et donc il n’était pas considéré comme assez « Français ». « Je ne savais pas que la première ligne [mon nom] de mon CV était assez faux ». Donc, ici, on trouve que le nom d’un immigré en dit plus que les qualifications.
Un autre exemple est Hamid Senni qui a des parents qui viennent du Maroc. Ses parents croyaient que s’il travaillait dur, il aurait du succès. Donc, il a obtenu trois diplômes d’économie mais après avoir été rejeté plusieurs fois, Senni s’est rendu compte « qu’il n’a ni une couleur de peau ni un nom acceptable ».
Le premier moment où la discrimination commence est l’embauche. Elle peut être le fait de l’employeur ou de n’importe quel acteur impliqué dans le processus de recrutement, lors de la prise de contact, de l’entretien ou de la décision. Ainsi plusieurs immigrés ont décidé de ne pas inclure leur photo dans leur CV, malgré la pratique normale des Français. D’autres immigrés donnent une adresse différente. Donc, plusieurs d’immigrés font face à la discrimination même avant qu’ils commencent à travailler. Mais pour ceux qui peuvent trouver du travail, ils doivent faire face à la prochaine forme de la discrimination : leur métier et leur salaire.
Le film démontre les mécanismes inconscients du moins impensés de discrimination du monde du travail. Si on sait qu’il est difficile pour des immigrés de trouver du travail dans leurs qualifications, on sait aussi qu’il est probable que des immigrés vont trouver du travail dans la catégorie des ouvriers et des personnes de service. Après avoir trouvé un métier, on doit faire face aux autres formes de discrimination comme les salaires bas.
On peut en conclure que les personnes les plus touchées sont des jeunes diplômés français d’origine maghrébine ou à la peau noire; cette minorité, souvent très silencieuse face à ce phénomène, habite souvent ou vient des quartiers qualifiés de sensibles.
Pourquoi ces à-priori? Parce que pour la plupart, ces «gens là» sont de la mauvaise graine; parfois des trafiquants de drogues ou autre.
Ou alors, ils sont violents, et on ne peut rien leur dire, de peur qu’ils nous tombent dessus, et à l’opposé, ils manquent de motivation, ils sont fainéants, toujours à la recherche de l’argent facile...
Ces clichés,
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