La "malbouffe"
Étude de cas : La "malbouffe". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Musiqueplus • 31 Janvier 2013 • Étude de cas • 574 Mots (3 Pages) • 2 141 Vues
Depuis plusieurs millénaires, l’alimentation à toujours préoccupé l’Homme tant pour sa survie que pour l’évolution de son espèce. En effet, de nombreuses civilisations avaient chacune leurs croyances, leur techniques de chasse et de culture tout ça pour leur assurer une plus longue espérance de vie et une croissance dans la chaine alimentaire. Toutefois, de nos jours, les habitudes alimentaires de l’Homme se sont beaucoup détériorées. En plus d’un manque flagrant d’exercices physique, la plupart des adolescents de nos jours ont une tendance vers la malbouffe. Nous allons voir en quoi consiste ce type d’alimentation, les diverses problèmes qu’elle peut favoriser ainsi que les nombreuses maladies qu’elle peut entrainer à long terme.
En effet, la malbouffe est une alimentation qui est saturée de mauvaises graisses, trop sucrée ou trop pauvre en nutriments pour répondre aux besoins physiologiques du corps humain. Par ailleurs, ce type d’alimentation est souvent associé aux hamburgers, hot-dogs, frites, chips, pizza, boissons gazeuses et plusieurs autres. Tous ces aliments sont jugés mauvais sur le plan diététique pourtant, c’est une industrie qui est constante expansion.
Par exemple, McDonald’s qui est la plus grande chaine de restauration rapide au monde fondée en 1955 comptait en 2006 465 000 employés dans 33 000 succursales et elle sert aujourd’hui plus de 64 millions de clients par jour ! D’aussi grands chiffres ne sont pas encourageant pour le Ministère de la santé qui reportait en 2004 que plus de 42% des hommes de 18ans et + souffraient d’embonpoint (IMC 25-30). L’embonpoint n’est pas le seul danger que ce type d’alimentation puisse entrainer. En effet, elle peut favoriser l'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers, des dépressions, etc. Ce risque de dépression a d'ailleurs été corroboré par une étude espagnole de janvier 2011 qui a porté sur 12 059 personnes et a analysé leur alimentation durant 6 ans : les résultats suggèrent un risque de dépression "48% plus élevé" pour les sujets ayant consommé des graisses saturées par rapport aux sujets se nourrissant d'une autre manière.
De plus, la surconsommation de la malbouffe peut entrainer la mal nutrition, un problème qui prendra la forme d’une drogue pour ces pauvres métabolismes.
Cette inquiétante tendance concerne également les enfants. Dans la population canadienne en général, plus d'un quart des enfants souffrent d'une surcharge pondérale.
Tableau 1. Prévalence de l’obésité au Canada entre 1978 et 2005 (valeurs mesurées)
Canada, 1978-2005 (18 ans +) 1978 2004 2005
Surpoids total IMC = 25+ 49 59 59
Embonpoint IMC = 25-29,99 35 36 35
Obésité IMC = 30+ 14 23 24
Obésité Classe I IMC = 30-34,9 10,5 15 17
Obésité Classe II IMC = 35-39,9 2,3 5,1 4,8
Obésité Classe III IMC = 40+ (morbide) 0,9 2,7 2,1
Tableau 2. Prévalence de l’obésité au Canada en fonction du sexe en 2004 (valeurs mesurées) Source des données :
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