L'éducation face aux différences sociales

L’éducation face aux différences sociales

Peut-on vraiment constater une influence des inégalités sociales sur les parcours scolaires en France ? Faut-il nuancer cette idée ?

Au Lycée Notre-Dame de la Cosiompasn, le 02/02/2018

Sommaire

Introduction 3

Partie 1 : Le lien entre origines sociales et accès à l’éducation 4

Partie 2 : Les résultats des élèves en fonction de leur origine sociale 6

Partie 3 : L’impact des diplômes sur l’insertion professionnelle 8

Conclusion 11

Bibliographie 12

Introduction

Il semblerait que les inégalités sociales aient une influence sur les résultats obtenus à l’école, et donc sur le parcours scolaire, mais est-ce (au moins) totalement vrai et est-il possible de nuancer cette idée, ce sont des questions auxquelles nous allons répondre dans ce texte. Nous découperons ce texte en trois parties, qui auront comme thème respectivement : le lien entre origines sociales et accès à l’éducation, les résultats des élèves en fonction de leur origine sociale et l’impact des diplômes sur l’insertion professionnelle, puis une conclusion où se trouvera la réponse à la problématique.

Partie 1 : Le lien entre origines sociales et accès à l’éducation

Les inégalités sociales montrent leur influence dès le secteur primaire de l’éducation non seulement dans l’accès à une éducation de qualité, mais l’origine sociale tient aussi malheureusement une place prépondérante dans les résultats scolaire et donc dans le redoublement. On peut voir dans le document ci-dessous que les différences de redoublements (et donc les inégalités) entre les différentes origines sociales se sont réduites avec le temps : la proportion de l’ensemble des élèves parvenus au CM2 sans avoir redoublé a augmenté de 6,6 points (85,3 -> 91,9). Mais pourtant, des différences subsistes : alors que les élèves dont les parents sont commerçants, cadres, enseignants, employés, agriculteurs ou d’une profession libérale ou intermédiaire n’ont pas redoublé à plus de 93% environ, les élèves dont les parents sont inactifs ou ouvriers ont un taux de non-redoublement entre 86% et 76%.

Le document suivant montre bien les grosses différences d’origines sociales entre public et privé, mais aussi entre collège, lycée général & technologique et lycée professionnel. Les classes moyenne et défavorisée sont très présentes dans les collèges publics mais s’effacent dans le privé pour laisser place aux classes favorisées ; dans les lycées généraux et technologiques, les classes moyenne et défavorisée sont moins présentes qu’au collège (environ la moitié dans le privé pour le collège, puis environ 37% pour le lycée), mais elles sont, au contraire, bien plus présentes dans les lycées professionnels (plus de deux tiers des élèves).

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