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L'insuffisance professionnelle en Algérie

Étude de cas : L'insuffisance professionnelle en Algérie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2019  •  Étude de cas  •  592 Mots (3 Pages)  •  419 Vues

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      L’insuffisance professionnelle est un phénomène rarement abordé par nos médias, mais cela n’empêche pas qu’il soit considéré comme un fléau social qui occupe  une place croissante dans les préoccupations de notre société algérienne. Comment pourrait-il en être autrement alors qu’on ne voit absolument pas de développement professionnel  que ce soit dans les domaines scientifiques, artistiques ou littéraires ? Alors quelles sont les causes de ce phénomène et quelles sont les mesures à prendre pour y remédier ?

       Premièrement c’est l’insouciance et l’inconscience des parents. Les parents algériens ne savent pas découvrir leurs enfants. Chaque enfant a au moins un talent, et si ses parents ne sont pas là pour l’aider à l’exploiter, ce talent finira par se dissiper peu à peu. Pour eux la réussite dans la vie c’est uniquement grâce aux études alors que ce n’est pas le cas. En d’autres termes ils veulent incarner leurs rêves dans ceux des enfants. Si par exemple on pose cette question à une classe de primaire : Que veux-tu devenir quand tu seras grand ? 90% des réponses seront médecin ou pilote. En réalité ce n’est pas eux qui veulent être des médecins ou des pilotes, mais c’est leurs parents qui veulent ainsi. Et l’enfant algérien va grandir avec ce faux rêve qui chassera toutes ses ambitions. Quand on parle de cimetière de rêves, on parle de nos parents.

       Le système scolaire algérien va de mal en pis depuis longtemps, l’écart ne cesse de se creuser entre les bons élèves qui se font rare, et les moins bons. Ces derniers sont orientés vers la littérature, quant aux autres vers la filière scientifique. Alors on dénonce une orientation subie et non choisie. Et c’est le même problème qui se pose aux bacheliers, rare sont ceux qui obtiennent la filière qu’ils visaient initialement. Prenons l’exemple de la médecine : pour y accéder il faut avoir au moins 15/20 comme moyenne générale. Pour quelqu’un qui a eu un 14 (en raison de faiblesse dans des matières secondaires), et qui est passionné par ce domaine, il va se retrouver obligé de choisir un autre domaine qui ne l’intéresse pas trop. Et le même exemple de quelqu’un qui a eu 16 de moyenne, et qui a un penchant vers les sciences de la matière qu’on peut choisir avec 10 de moyenne, cela va lui paraître illogique, et il va opter pour la médecine alors que ce n’est pas du tout ce qu’il veut au fond. Pour être médecin, on n’a pas besoin d’avoir 15 de moyenne, mais d’avoir un bon  cœur passionné par la médecine. Et on revient toujours au même : une orientation subie et non choisie.

Face à ce vaste problème, considéré par certains comme une fatalité, la solution relève du miracle et elle est loin d’être évidente.

En premier lieu, le gouvernement doit ouvrir des portails sur les innombrables domaines marginalisés par la société algérienne afin d’encourager ceux qui s’y intéressent.

En second lieu, une réforme scolaire est obligatoire, surtout en ce qui concerne l’orientation. Il faut se débarrasser de l’idée que les faibles sont littéraires et que les forts sont scientifiques. Chaque individu est spécialisé dans son propre domaine. L’orientation doit être choisie et non pas subie.

Enfin, nous devons comprendre ce qu’est le vrai sens de « réussir dans sa vie ». La réussite n’est pas limitée à un domaine précis. On peut réussir en tant que musicien, footballeur, architecte ou même en tant que jardinier. La réussite c’est briller dans son domaine.

 

     

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