L'homoparentalité En France

I. 40 000 ou 200 000 enfants concernés par l’homoparentalité

Selon l’INED (Institut Nationale des Etudes Démographiques), près de 40 000 enfants seraient considéré comme appartenant à une famille homoparentale contre 200 000 pour l’APGL.

Cette grande différence s’explique par le faite que les deux « groupes » ne prennent pas en compte les mêmes situations, et en prennent moins, que l’APGL qui compte parmi ses membres des parents homosexuels et en recense donc plus.

L’INED elle-même reconnait sur son site internet l’extrême difficulté qu’elle avait à faire « le compte ».

II. Le PACS, reconnaissance devant la loi du couple homosexuel

Le PACS (Pacte Civil de Solidarité) a été mis en place le 15 novembre 1999. Il reconnait devant la loi l’existence d’un couple et les permet de s’installer en concubinage. Le PACS est proposé à personnes majeures de même sexe ou pas à conditions qu’ils ne soient pas déjà mariés et pas de la même famille. Contrairement au mariage, le PACS n’est pas signé devant un maire mais devant le tribunal d’instance de son département. Pour mettre fin au PACS, il faut que les 2 partenaires remettent une déclaration conjointe au Greffe du Tribunal d'instance. Le couple pacsé doit s’apporté une aide mutuelle et matérielle et donne des avantages financiers concernant l'imposition et la succession.

Mais, le PACS ne donne encore que très peu de droits aux homosexuels. Ceux-ci ne peuvent pas adopté car la loi française exige un père et une mère dans l’éducation d’un enfant, et si l’un des partenaires a un enfant, même seul, le second lui n’a aucuns droits concernant la prise en charge de l’enfant dans la vie de tous les jours (par exemple les urgences médicales) ou en cas de décès du parent légal ce qui peut engendrer de graves conséquences pour l’enfant.

Aussi, même si le PACS a été à l’origine pensé pour les couples homosexuels, le ministère de la justice publie en 2007 que les couples homosexuels pacsé représentent moins de 10% du total des PACS.

En somme, ne pouvant fonder une famille, puisque les gestations pour autrui (mères porteuses) et PMA (Procréation Médical Assisté) sont interdites en France (sauf l’insémination artificiel pour les femmes), que l’adoption n’est pas permise aux couples homosexuels et que un parent d’enfant né en situation de couple hétérosexuel a rarement la garde de l’enfant pour cause de sa sexualité, les couples homosexuels revendiques toujours malgré le PACS le mariage homosexuel ainsi que plusieurs droits concernant la possibilité d’élever un enfant.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mariage_homosexuel_en_France

http://tpehomo.canalblog.com/

III. Pour ou contre l’homoparentalité

1. Argument contre l’homoparentalité

a. L’équilibre de l’enfant

Les principaux arguments contre l’acceptation du schéma familiale homoparentale sont les troubles psychologiques que l’enfant élevé dans un contexte homoparentale peut subir.

En effet, on peut craindre que plusieurs étapes de l’évolution psychologique de l’enfant ne soit sauté et que l’enfant ne puisse pas s’épanouir hors du schéma classique Papa-Maman et donc Homme-Femme. Il ne vivrait par exemple logiquement pas le complexe d’Œdipe. Cela pourrait conduire l’enfant en grandissant à des troubles psychiques et à ne pas trouver sa place dans la société. Car malgré les études menées à l’étranger et notamment aux Etats-Unis, il n’a pas encore été prouvé que des enfants ayant grandis au sein d’un couple homosexuel ait un développement psychologique « normal ». Aussi, il est considéré que l’enfant a besoin d’un père et d’une mère biologique pour s’épanouir au mieux.

L’homoparentalité

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