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L'exclusion sociale est la marginalisation

TD : L'exclusion sociale est la marginalisation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Octobre 2015  •  TD  •  1 448 Mots (6 Pages)  •  4 014 Vues

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Ophélie Colou                                                                                                BTS 1

Français- écriture personnelle[pic 1]

         L'exclusion sociale est la marginalisation, la mise à l'écart d'une personne ou d'un groupe en raison d'un trop grand éloignement avec le mode de vie dominant dans la société. Ce processus peut être volontaire ou subi. Les sans domicile fixent sont des exclus de la société et vivent dans des conditions extrêmes. Les personnes qui sont en marge de la société sont 10 000 à 15 000 à Paris. Pourquoi est-il difficile de sortir de l’exclusion ? Dans une première partie je parlerai des raisons de cette exclusion, dans une deuxième partie je parlerai de l’absence d’aide de la société puis dans une deuxième partie du refus des marginaux à vouloir s’intégrer puis dans une troisième partie les difficultés des marginaux à vouloir s’intégrer.

        Les sans domicile se retrouvent à la rue généralement à cause d’un changement brutal dans leur vie professionnel, familiale, à cause de la perte de leur habitation ou bien comme l’explique l’extrait de texte sur le site de emaus-France.org l’exclusion peut être à cause de la pauvreté comme chez les parents monoparentales, les jeunes ou les migrants. Pourtant, les marginaux n’ont pas choisi d’en arriver à ce stade d’exclu de la société, cela leur a été imposé. Ils n’ont pas de bonnes conditions de vie. Tous les jours, ils doivent faire la manche pour survire ou alors fouiller dans les poubelles pour trouver de quoi manger. Ils doivent également trouver un endroit où dormir le soir ce qui peut être difficile car certains protègent leur «  territoire ». Dans la « société » des marginaux, les règles de vie ne sont pas les mêmes que de la société des actifs. C’est pourquoi après avoir vécu en tant que marginaux il est difficile de revenir à la vie «  normale » car selon moi ils n’ont plus de repaires et donc se réintégrer dans la société des actifs peut être très difficile.

        De plus, pour eux il est difficile de sortir de l’exclusion vue que la société les ignore car les marginaux sont généralement renfermer sur eux-mêmes et deviennent invisible aux yeux des autres ils sont à côté de nous dans la rue mais pourtant on ne les remarque pas.  Par exemple avec l’image d’Olivier Coulange «  sans abri » de 1992 de l’agence vu, où l’on voit une personne se recroqueviller sur elle-même avec un caddie dans lequel se trouve ces affaires personnelles qui représente sa vie, au premier plan. Au deuxième plan, on y voit un joggeur «  bien habiller » avec des vêtements de sports. L’image est coupée en deux avec le chemin qu’emprunte  le jogger, en bas est représenté le monde des SDF et en haut le monde des personnes intégrées, cette image représente la fracture entre les deux mondes. Le SDF a la tête baissée, posture qui suggère qu’il ne veut rien entendre  de la société et le jogger en mouvement qui regarde droit devant lui, la posture suggère qu’il va de l’avant.  Donc les SDF représentent l’immobilité et les personnes intégrées la mobilité. Les deux parties de l’image suggèrent la fracture sociale, l’indifférence, l’ignorance et de l’autre côté l’absence et l’attente. À cause de cette exclusion sociale, les SDF subissent un isolement psycho-affectif. C’est pour cela que les SDF ont dû mal à sortir de l’exclusion, une fois étant SDF on a du mal à se réintégrer. Un exemple, pour faire la manche ils boivent car ils ont peur d’autrui et donc de la société extérieure. On remarque dans l’œuvre d’art institue d’Ernest Pignon « expulsion » sérigraphies collées sur les murs de Paris et la banlieue parisienne un signe de l’expulsion de la société et qui ne les aident pas, deux personnes sont chassées de chez elles et partent avec leurs affaires, on imagine qu’ils n’ont plus de tôt et sont donc marginalisé par la société. La société représente l’immeuble qui oppresse ces deux personnes à partir. De plus, une fois marginalisé, l’état ne prête plus attention à eux, vu qu’il ne travailler plus ils n’ont plus le droit à d’aide financier ou de droit de logement. Comme le dit le document que j’ai trouvé de « émaus France » ils les exclu en leur disant qu’ils n’on pas de  solution ni de place pour eux dans la société. Pour la population, les marginaux ont une mauvaise hygiène de vie et sont porteurs de maladies, ils ne veulent donc pas s’approcher d’eux et refusent de les aider.

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