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L'Adoption еn France.

Analyse sectorielle : L'Adoption еn France.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Février 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  562 Vues

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Le Tribunal de Versailles a refusé le 21 Avril 2014 semaine l'adoption de l'enfant du conjoint dans une famille homoparentale au motif que cet enfant a été conçu par le biais d'une procréation médicalement assistée en Belgique. Une première en France dénonce les associations

En 2010 suite au tremblement de terre en Haiti, un certain nombre d’état dont la France et le Québec, decident de suspendre les adoptions. La peur du traffic humain est au cœur d’une telle décision.

En effet en le 29 Mai 1993 la convention de La Haye avait définit le cadre de l’adoption internationale.

Adoption nationale ou internationale, le parcours est souvent complexe et aveuglés par leur désir de fonder une famille, les futurs parents adoptants reçoivent souvent en pleine face la réalité de leur déni. Après avoir dû faire face à l’impossibilité de procréer, pour certains d’entre eux, il faudra faire aussi le deuil de l’adoption.

A travers cette étude nous allons mettre en lumière la réalité des statistiques, combien de familles parviennent à mener à terme leur projet d’adoption, quelle est l’évolution de ce phénomène, et la difficulté n’est-elle que franco française ou planétaire ?

Et d’ailleurs en France, quelles sont les raisons, démarches, et difficultés liées à l’adoption ? Y aurait-il dans le monde des lieux privilégiés pour l’adoption, et quelles sont là aussi les démarches a effectuer, les difficultés rencontrée par les candidats à la parentalité, Enfin et pour conclure nous nous efforcerons de faire un point sur l’intégration de ces enfants venus d’ailleurs à travers un témoignage, nous essayerons de mieux comprendre cette problématique.

I – L’adoption

1) Statistiques :

a) Les enfants succeptibles d’être adoptés :

Pour être candidat à l’adoption, l’enfant est pupille de l’état , or, (voir tableau ci-dessous), depuis 1989 les admissions comme pupilles de l’état sont passées de 5571 à 2339, soit une baisse de 58 %.

Si d’un côté il est un progrès social pour un pays d’enregistrer une baisse dans les effectifs admis chaque année dans les pupille d’une nation, en y regardant de plus près cela ne signifie pas non plus que la situation complétement assainie, il existe aujourd’hui toujours en France une enfance malheureuse qui pour autant n’est pas extraite d’un environnement familiale toxique, est-ce la faute au législateur, est-ce la faute aux forces de l’ordre ou aux services sociaux qui parfois même alertés ne bougent que peu, bref cette baisse de 58 % trouve peut-être ses fondements dans un système de contrôle déresponsabilisé

Mais le critère quantitatif n’est pas le seul en cause dans cette chute d’effectifs, en effet, la quasi-totalité des parents titulaires d’un agrément souhaitent adopter un enfant de – de 2 ans, or la répartition par tranche d’âge propose un tout autre panel, la aussi, cette répartition sera un frein à l’adoption. Un couple que nous avons interrogé nous a confirmé que devant l’impossibilité d’adopter un enfant de moins de 24 mois, à l’expiration de la durée de validité de leur agrément , ont décidé de faire le deuil de leur projet d’adoption. En effet hormis les enfants né sous x, nous ne pouvons que constater une pyramide des âges très inversée.

b) Les familles souhaitant adopter :

Il est possible d’évaluer les intentions d’adoption chaque année par l’analyse des attributions d’agréments

« Le nombre de personnes qui font une demande pour adopter un enfant, après avoir presque doublé en 15 ans, tend à diminuer (- 7 % entre 2009 et 2010). On compte aujourd’hui plus de 9 000 demandes par an. Environ 90 % des demandes sont déposées par un couple et 90 % des candidats à l’adoption ont entre 30 et 49 ans.

Source : ONED rapport "Situation des pupilles de l’Etat au 31/12/2010"

Extrait de http://www.adoption.gouv.fr/Chiffres-cles.html

En 2010 :

- 6 073 personnes ont obtenu l’agrément,alors que 9060 personnes ont formulé une demande ; les autres ont renoncé à leur projet au cours de la procédure ou se sont vu opposer un refus ;

- 24 702 candidats agréés étaient dans l’attente d’un enfant.

Aujourd’hui, l’adoption internationale représente plus de 80 % de l’adoption en France (soit 3 504 enfants adoptés à l’étranger). La France est le troisième Etat d’accueil d’enfants adoptés à l’étranger, après les Etats-Unis et l’Italie.

Les enfants adoptés en France

Fin 2010, 2 347 enfants avaient le statut de pupille de l’État.

38 % des pupilles étaient placés dans une famille en vue de leur adoption. Les enfants placés en vue de leur adoption sont très jeunes, en moyenne 2,8 ans et plus des 3/4 ont moins d’un an.

Pour les deux tiers restant, aucun projet d’adoption n’est envisagé :

soit parce que des liens perdurent avec leur famille : 4 %

soit parce qu’ils ne sont pas prêts à être adoptés (séquelles psychologiques, échec d’adoption, refus de l’enfant) : 11 %

soit parce que leur situation actuelle est satisfaisante (bonne insertion dans la famille d’accueil) : 11 %

soit parce qu’aucune famille adoptive n’a été trouvée en raison de leurs caractéristiques (état de santé, handicap, âge élevé ou enfants faisant partie d’une fratrie) : 46 %

Quand ils sont adoptés, les enfants plus âgés le sont principalement par les assistants familiaux qui en avaient préalablement la garde. Les enfants ayant un problème de santé ou de handicap sont le plus souvent adoptés par une famille agréée, candidate à l’adoption, d’un autre département »

Extrait de http://www.adoption.gouv.fr/Chiffres-cles.html

2) L’adoption en France

a) Les raisons : Si l’adoption people américaine est nauséabonde, l’adoption française quant à elle répond à un seul problème : Ne pas être en capacité physique ou

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