Ds sur la socialisation

III. Quels sont les rôles des groupes de pairs et des médias dans la socialisation ?

1. Le rôle des groupes de pairs

Doc 2 p 70 +q° 1.2.3

Groupe de pairs = ens des personnes présentant des éléments communs avec un individu (âge, milieu social, préoccupations…) et susceptibles d’influencer celui-ci (ex : ami, membres d’une équipe…)

Les groupes de pairs contribuent à une socialisation horizontale (entre individus du même âge) à travers les jeux et l’imitation des aînés. Son influence qui augmente avec l’âge et la diversité des groupes de pairs permet d’affirmer une identité sociale : féminine, masculine, liée à l’âge…

Ex : langage, code vestimentaire chez les jeunes

1. Le rôle des médias

Doc 3 p 71+q° 1.2.3

Médias : internet, cinéma, séries, télévision, presse….

Ils fournissent aux enfants une image du bien / mal, ils présentent de modèles sociaux de comportements de manière ludique (dessins animés : méchant/héros), ils interviennent dès l'enfance et leur influence se poursuit tout au long de la vie.

IV. Comment la socialisation est-elle différenciée selon le genre ?

« On ne naît pas femme, on le devient » Simone de Beauvoir

Activité 1 p 72

Doc 2 p 72 q° 1.2.3

Les processus de socialisation contribuent à renforcer les différences physiologiques de départ. Ce n’est pas inné, c’est acquis. => on parle de socialisation de genre.

Dès les premiers mois de la vie, garçons et filles sont traités différemment sans que les adultes soient toujours conscients de leur attitude. Les parents s'adressent à leurs enfants de façon différente selon leur sexe, par anticipation de leurs futurs rôles d'adultes. Tout naturellement les enfants devenus grands vont reproduire ce qu'ils ont appris et se comporter en adéquation avec ces rôles sociaux, ce qui explique la lenteur des transformations dans ce domaine. La socialisation participe à la reproduction sociale.

Les mères stimulent davantage les garçons sur le plan moteur (se tenir debout), la force, ne pas pleurer, alors que les filles sont davantage sollicitées sur le plan verbal, la coquetterie.

Avec les années, les différences vont s’accentuer = filles 🡪 tâches ménagères, se montrer coquette…

Cette action est confortée par le processus d’identification de l’enfant au parent de même sexe (fille = mère et garçon = père). Chacun va reproduire les conduites sexuellement différenciées de l’ancienne génération.

La sur-représentation des filles dans les filières non scientifiques de l'enseignement général correspond à une orientation vers des métiers dits "féminins". Cette orientation est le fait d'une certaine conception de la femme intériorisée par les parents, les enseignants et les élèves elles-mêmes. Par exemple, les rôles liés à la maternité, aux soins, aux tâches domestiques, sont systématiquement choisis par les filles dans les jeux enfantins.

Le partage des tâches dans les couples reste encore très inégalitaire. Cela est dû aux différences de socialisation (jeux, attitudes corporelles…) des garçons et des filles.

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