Cours: Evolution démographique de la population française
Étude de cas : Cours: Evolution démographique de la population française. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Juin 2013 • Étude de cas • 7 497 Mots (30 Pages) • 1 186 Vues
Chapitre 1 : Situation Sociodémographique
La socio démographie : Le mot « socio », qui vient du latin « socius » signifiait compagnon ou associé. Elle est corrélée au domaine de la sociologie (science) qui cherche à comprendre les sociétés et les faits sociaux en s’intéressant à tout l’environnement de l’individu, le travail, la famille, les médias ou les religions.
La démographie : C’est l’étude statistique des populations humaines et de leur mouvement elle utilise des indicateurs.
La socio démographie est importante dans la mesure où elle s’intéresse à l’évolution des sociétés en utilisant des études quantitatives et qualitatives afin d’en comprendre leur fonctionnement.
I) Evolution démographique de la population française
Au 1er Janvier 2011, la population française compte plus de 65 millions d’habitants (+ DOM-TOM), en métropole 63 millions. C’est la 1ére fois que ce chiffre est atteint, c’est 20 millions de plus qu’en 1958 et 10 millions de plus qu’en 1981.
Pour comprendre cet accroissement plus précisément, la démographie utilise des indicateurs (variable statistique ayant pour objet de mesurer et d’apprécier l’état, la situation, l’évolution de la population : la plupart de ces indicateurs sont quantitatifs). Ainsi, les indicateurs démographiques sont importants dans la mesure où ils orientent les choix en matière de politique familiale, de santé publique et d’aménagement du territoire.
1) Les principaux indicateurs
• Le taux brut de mortalité : Nombre de décès pour 1000 habitants pour une année donnée.
• Le taux de mortalité infantile : Rapport entre le nombre d’enfants décédés avant 1 an sur l’ensemble des enfants nés vivants.
• Le taux de natalité : Nombre de naissances vivantes pour 1000 habitants pour une année donnée.
• L’I.C.F : L’indicateur conjoncturel de fécondité, c’est le nombre d’enfants qu’aurait une femme tout au long de sa vie.
• Le taux de fécondité : Nombre de naissances vivantes de l’année à l’ensemble de la population féminine en âge de procréer (15/50 ans).
• L’excédent naturel : Différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès pour une année donnée.
• Le solde migratoire : Différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes sorties au cours de l’année (indépendant de la nationalité).
2) Constat et analyse des données démographiques en France
a) Hausse des naissances mais elles restent insuffisantes
En 2010, 797 000 naissances en France métropolitaine autant qu’en 2006, année record.
L’âge moyen pour le premier enfant atteint le seuil des 30 ans aujourd’hui, il était de 26,8 ans en 1980. Ce recul de l’âge est lié à l’allongement des études mais aussi à la difficulté de trouver un emploi stable, et à la généralisation de l’activité féminine (65%). Ainsi les femmes maîtrisent leur fécondité et l’arrivée des enfants avec les périodes jugées favorables au cours de leur vie. Tous ces comportements ont été allongés par la durée de vie. Les femmes les plus diplômées ont retardé l’arrivée de leurs enfants, certaines privilégient leurs activités professionnelles à des périodes de vie où elles pourraient être mères. D’autres subissent la pression implicite qui accepte mal l’absentéisme lié aux grosses. Elles attendent la fin de leur vie féconde pour avoir leurs enfants. La part des naissances après 40 ans à été multipliée par 2 en 10 ans elles représentent 3,8 % aujourd’hui. Le taux de fécondité en France est supérieur à la moyenne européenne qui est de 1,4 %. Toutefois, même si ces naissances sont en hausse, elles ne permettent pas le renouvèlement des générations. Il faudrait deux enfants par femme.
En effet, la part des moins de 20 ans continue à diminuer malgré l’effort de fécondité.
b) Pour les décès et espérances de vie elles augmentent
Depuis 2006, on observe une augmentation du nombre de décès. Ce nombre avait déjà augmenté en 2003 où l’épisode de la canicule avait été à l’origine de 15 000 en plus. L’origine de cette hausse résulte de l’augmentation de la population. Ce sont les hommes de 80 ans et les femmes de 89 ans qui meurent le plus. Les 65 ans et plus représentent en 2010 16,4 % de la population. Un peu plus d’un français sur 5 est âgé de 60 ans.
Le vieillissement de la population a connu une accélération en 2006 avec l’arrivée du 1er enfant à 60 ans du « baby-boom » né en 1946.
D’après les nouvelles projections établies par l’INSEE, la part des 60 ans et la population continuera de s’accroître rapidement jusqu’en 2035. Lorsque toutes les générations auront dépassé 60ans, ainsi près d’une personne sur 4 sera âgée de 60 ans ou plus en 2015 et plus de 3 sur 10 en 2035.
L’espérance de vie augmente, il y a plus de personnes âgées hommes et femmes confondus.
Les facteurs qui déterminent la longévité de l’individu sont :
• Le matériel génétique (ou patrimoine)
• L’accès aux soins qui dépend du milieu social
• Le mode de vie, les risques liés aux comportements à risques et des mesures de prévention adoptées souvent dès l’enfance.
L’espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes (comportements à risques plus importants que chez les femmes). De plus, les femmes sont plus résistantes aux agressions biologiques grâce aux chromosomes X. Elles consultent plus tôt et plus souvent les médecins, l’amélioration de l’espérance de vie est la conséquence des progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses, cardiovasculaires et bactériennes.
Dans le même temps, les modes de vie ont changés avec la généralisation des habitudes d’hygiène, meilleur équilibre alimentaire, conditions de travail, confort de la vie quotidienne.
ATTENTION
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