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Cours: Evolution De La Pensée Economique

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Par   •  28 Août 2014  •  1 301 Mots (6 Pages)  •  797 Vues

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Chapitre 1 : Evolution de la pensée économique

Les théories économiques actuelles sont les héritières des grands courants de la pensée économique dont les plus importants datent du XVIIIème et XIXème siècles.

I- Le Mercantilisme.

Il s’est développé avec l’activité commerciale des grandes expéditions maritimes (XVème-XVIIème siècles.). Le fond commun de cette doctrine se résume aux notions suivantes : métalisme, productivisme, et nationalisme.

A- Le métalisme.

Les métaux précieux constituent la principale richesse indispensable au développement de l’activité économique. Dès lors, l’argent est désiré pour lui-même.

B- Le productivisme.

Il pose la question : Comment s’enrichir ? Par le développement de la production nationale : l’industrie est la réponse. En France, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) annonce d’autres temps par sa volonté de promouvoir le progrès industriel en y impliquant toutes les classes et les forces de la nation (hommes, techniques, capitaux). Il prôna le développement de l’Etat pour favoriser le développement de l’économie nationale.

C- Le nationalisme.

Obtenir une balance commerciale (différence entre les exportations et les importations) excédentaire en vue de constituer un trésor national représente une préoccupation majeure pour les mercantilistes. Pour cela, on privilige le protectionnisme.

II- Le libéralisme.

L’idée principale : L’économie doit-elle être affranchie du pouvoir politique ?

A- Les fondateurs (deuxième moitié du XVIIème siècle)

En France, on rencontre la physiocratie, essentiellement fondé sur l’économie agraire, et dont le chef de fils est le docteur Quesnay. La physiocratie est la philosophie de l’ordre naturelle, mais elle est aussi à l’origine du premier tableau chiffré permettant la représentation d’un circuit économique. La rupture avec les mercantilistes est complète.

Leurs théories reposent sur le constat que seul la terre produit car elle multiplie. Ils en déduisent que seul l’agriculture permet de dégager un revenu net. François Quesnay fut précurseur des tableaux de l’économie nationale en représentant un tableau économique en 1756. (Il fit une analogie entre le circuit économique et le corps humain.).

B- Les maîtres ou les classiques.(deux premiers tiers du XIXème siècle)

Les principes fondamentaux de la pensée classique furent établis par Adam Smith en 1776 dans un livre intitulé « Recherche de la nature et des causes de la richesse des nations ». Il met en évidence la liberté individuelle d’entreprendre. Les classiques croient aux lois naturelles comme les physiocrates, c’est à dire au capitalisme auto-régulé par la concurrence. Il pense que l’Etat doit se contenter des fonctions régaliennes, et intervenir le moins possible dans l’économie.

En Grande –Bretagne, on recense les « pessimistes »

_David Ricardo (1772-1823)

_Thomas Malthus (1766-1834)

_John Stuart Mill (1806-1873)

En France et aux Etats-Unis, nous avons les « optimistes »

Jean-Baptiste Say (1767-1832) « Tout offre crée sa propre demande » est un auteur libéral, premier professeur d’économie politique en France. On lui doit la loi des débouchés suivant laquelle l’offre crée sa propre demande (il n’y a pas de surproduction.). Pour lui, la monnaie n’est qu’un voile.

C- Les successeurs ou néo-classiques.(fin du XIXème siècle, début du Xxème).

Le courant néo-classique se situe dans le prolongement direct de la pensée classique. Il repose sur un certain nombre de fondements qu’est le libéralisme, la libre fixation des prix par le jeu de l’offre et de la demande, et la neutralité de la monnaie. Cependant, il s’éloigne de la pensée classique par la théorie de la valeur d’échange. En effet, pour les néo-classiques, la valeur d’un bien n’est pas fondée sur le travail comme pour les classiques, mais sur la valeur utilité des biens. Le courant néo-classique donne naissance au courant marginaliste qui repose sur l’observation, et le calcul à la marge, c’est à dire sur l’étude des effets induis par des variations unitaires à partir d’une situation donnée. Cependant cette valeur est subjective car elle dépend du degré d’importance que l’acheteur accorde au bien qu’il désire acquérir. L’utilité marginale est donc l’utilité procurait par l’acquisition supplémentaire d’un bien. Ils montreront qu’elle décroît avec la quantité de biens consommée. Les fondateurs du courant néo-classique sont :

_Stanley

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