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Cours de sciences économiques

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Par   •  29 Mai 2013  •  Cours  •  479 Mots (2 Pages)  •  834 Vues

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les titres ayant fait l'objet d'un placement privé ne sont pas, ou difficilement, négociables sur le marché. Ainsi une banque qui prêterait de l'argent à une entreprise ne peut pas aisément rétrocéder le prêt à un autre investisseur, même si ce type d'accord se pratique à l'occasion. Pour pallier l'absence de marché, les prêteurs - les établissements bancaires par exemple - bénéficient d'une contrepartie financière. Les titres de créances émis dans le cadre d'un placement privé porteront ainsi des taux d'intérêt plus élevés.

A l'inverse, les titres mis sur le marché dans le cadre d'une émission publique sont souvent cotés sur une place boursière, ou bien, si ce n'est pas le cas, peuvent être échangés dans le cadre d'opérations de « gré à gré » par le biais d'un intermédiaire. Cela dit, nombre d'instruments de placement à la disposition du public ne sont pas non plus aisément négociables, à l'image des dépôts à terme auprès d'une building society britannique.

* Adjudications de titres et offres à prix fixe

Les émissions publiques peuvent prendre de nombreuses formes. Parfois, les titres sont remis aux investisseurs portant la plus forte enchère ; dans d'autres cas, les titres sont offerts au public à prix fixe. Au sein de ces deux grandes catégories, il existe un grand nombre de variantes, dont certaines sont présentées dans le tableau 1.

Quand les sociétés et les Etats font appel à l'épargne publique, ils peuvent opter entre une offre à prix fixe et une émission par voie d'adjudication. Imaginons, par exemple, une société britannique ouvrant pour la première fois son capital à l'épargne publique dans le cadre d'une introduction en Bourse. Dans ce cas, la société fait savoir qu'elle souhaite céder ses titres à un prix préétabli et les investisseurs décident des quantités qu'ils souhaitent souscrire.

Si le prix d'émission est faible, il peut y avoir sursouscription et la société doit alors définir des règles d'attribution. Elle peut ainsi décider de réduire de façon proportionnelle les quantités demandées lors du pré-placement (constitution d'un livre d'ordres).

Une autre technique, moins courante, utilisée au Royaume-Uni prend la forme d'un « appel d'offres ». Les investisseurs sont invités à déposer une soumission sous scellés spécifiant le volume d'actions qu'ils souhaitent acheter et à quel prix. La société détermine ensuite le prix limite auquel l'ensemble des titres émis peut être vendu. Chaque soumission retenue est ensuite servie à ce prix.

Cette méthode de placement, souvent utilisée pour les emprunts d'Etat, est appelée « adjudication au prix limite ». Depuis septembre 1992, le Trésor américain expérimente cette procédure pour les adjudications de ses bons à deux et cinq ans.

Comment choisir entre une offre à prix fixe et une émission par voie d'adjudication ? L'information dont disposent les investisseurs d'une part et la société et ses conseillers d'autre part peut être l'un des critères de choix. Parfois, les activités de la société sont mal

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