TPE: journal de bord

Présentateur : Jude, que pouvez-vous nous dire sur l’arrivé des migrants dans nos contrées européens et leurs nombres ?

Jude : Cette crise migratoire est la plus forte que l’Europe n’a connu en 50ans.En 2015, on n’en comptera un peu plus d’1 million à renter en Europe. A leurs arrivée, les conditions prises pour leurs accueils sont organisées. Tout d’abord fin d’éviter des débordements, les Etats ont adoptés le système d’enter par demande d’asile. Les demandes d’asile sont des demandes faites par les migrants pour intégrer le pays. Cette demande se fait sous la forme d’un dossier remis à l’OFPRA (L’Office Français de la Protection des Réfugiés et Apatrides). L’OFPRA s’occupe de cette demande. Mais malheureusement, le délai des traitements est assez long car il y a un nombre colossal de demande (80 000 en 2015). Elles aboutissent à un délai moyen de 4 à 6 mois. Les Etats ont opté pour la création de centre d’accueil et de camp de réfugiés. Ils sont mis en place pour loger, nourrir et aider les migrants dans leur démarches administratives gratuitement. Pourtant, et c’est et là un très gros problème, le nombre de places proposé est très inférieur au nombre de migrants qu’ils veulent en bénéficier.

Présentateur : Très bien. Quels sont donc les différentes réponses que peut donner l’OFPRA suite à cette demande d’asile ?

Jude : Il y a 2 cas. Le 1er est que la demande est valide ce qui veut dire que le migrant obtient le statut de réfugié. Avec ce statut, le réfugié obtient donc une carte de résidence valable 10an qu’il faudra renouveler. De ce fait, il pourra donc travailler en toute légalité. Ce dernier pourra aussi avoir des cours de français pour mieux assimiler la langue française. Le second cas est moins attractif. Dans 9 cas sur 10, la demande est rejetée. Le DA (demandeur d’asile) peut faire un recours. C’est une procédure de vérification du dossier faite avec un avocat. Si cette dernière n’aboutit pas, il reste comme unique solution la possibilité de pourvoi. A partir de ceci, un refus définitif peut être accordé. Le migrant aura donc l’obligation de quitter le territoire. Sa seule compensation c’est qu’il aura 500 euros et son billet d’avion lui saura offert.

Présentateur : Pouvez-vous nous dire quels sont les conséquences de ce manque de place ?

Jude : Je vais même vous l’illustrez avec l’exemple de la jungle de Calais.

C’est en 1999, ce camp de réfugiés fut située à Calais près de la cote. Ses occupants venaient principalement d’Afrique, D’Afghanistan et de Syrie. Leur but était de se rentre en Grande Bretagne pour plusieurs raisons. En Gb, les demandes d’asile ont 2x plus de chances d’être validé (16.3% pour RU > 8.2% pour FRA). Le travail au noir y est plus présent et l’anglais est une langue plus abordable que le français. Pour commencer, un premier centre vu le jour. Il est rapidement débordé car il était prévu pour 800 personnes mais il en accueillie au bout du compte 8000.Ce 1er camp fut donc démantelé 3ans plus tard. Un second camp vu le jour en 2015 et ce dernier était destiné uniquement aux femmes et aux enfants. Dans un premier temps, les migrants restant ont dû créer des abris de fortune pour pouvoir s’habiter. Il n’y avait qu’un seul point d’eau pour les 3000 migrants restant, l’hygiène y était déplorable, etc.

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