Synthèse BTS
Synthèse : Synthèse BTS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pauline metivier • 2 Octobre 2020 • Synthèse • 1 042 Mots (5 Pages) • 544 Vues
Actuellement, les jeunes prolongent l’accès à la maturité. Pourquoi donc le passage à l’âge adulte est-il retardé ? Le document 1 est un extrait du roman « De l’adolescence à la post-adolescence » de André Bejin, le second document est une interview de François Dubet s’intitulant « Les tâtonnements vers l’âge adulte » paru dans Libération en 1995 et le document 3 présente les statistiques de l’évolution des conditions de vie et de travail des jeunes de 20 ans entre 1983 et 92. Ainsi, la première partie de ce travail abordera les causes de ce phénomène puis les conséquences qu’elles induisent.
- Causes du phénomène.
- Précarité de l’emploi.
Tout d’abord, l’accès à un emploi stable est devenu une véritable contrainte pour les jeunes, les empêchant d’accéder au passage de l’âge adulte. En effet, comme le prouve les statistiques du tableau de l’INSEE, en neuf ans, une baisse considérable de jeunes de vingt ans occupant un emploi et surtout un emploi stable. Le document montre qu’en 1983, 29,5 % de jeunes de vingt ans avaient accès à un emploi stable contre 9,6 % en 1992. Cette même idée est également exploitée dans le texte d’André Béjin puisque l’auteur annonce que le retardement au passage à l’âge adulte est dû à cette « instabilité professionnelle des jeunes. » De plus, l’obtention d’un premier travail est retardée comme l’exprime l’entretien de François Dubet paru dans Libération en 1995, ainsi, le passage au monde adulte n’est plus celui qui existé auparavant. Les propos de l’auteur confirment qu’il est de plus en plus difficile pour un jeune ayant fini ses études d’entrer directement dans le monde du travail et donc de devenir adulte. Certains enchaînent les « petits boulots » et cela retarde donc l’accès à une certaine forme de responsabilité d’adulte. Cet effet est dû à une autre cause, celle de la prolongation des études.
- Prolongation de la scolarité
En outre, les études longues deviennent une barrière pour entrer dans la vie active et accéder à l’âge adulte. Les statistiques du tableau indiquent bien une augmentation du taux de jeunes de vingt effectuant des études. Par ailleurs, André Béjin explique clairement que les diplômes ne sont plus considérés comme étant un rite de passage vers l’âge adulte et que les jeunes qui retardent leurs études le font pour éviter d’entrer dans la vie active et les responsabilités d’adultes. De plus, François Dubet considère que les jeunes tentent/testent différentes filières et peuvent changer d’une année à l’autre faisant preuve d’hésitation. D’une part, la société actuelle permet de les satisfaire sur ce plan leur offrant cette marge de liberté, de doute d’autre part, ils profitent de cela pour prolonger leur jeunesse. Enfin, cette prolongation des études empêche les jeunes à fonder un foyer et donc à s’investir dans une relation de couple.
- Couple
Enfin, l’ultime cause retardant l’accès vers l’âge adulte est le fait que de moins en moins de jeunes de 20 ans vivent en couple ou sont mariés comme l’indique le tableau de statistique. En effet, entre 1983 et 1992, le concubinage et le mariage a baissé de 15% chez les jeunes âgés de vingt ans. Quant à André Béjin, lui aussi considère que le mariage n’est plus un rite de passage vers l’âge adulte comme il pouvait l’être à une autre époque. Cette idée du mariage est moins d’actualité dans nos mœurs et cela sans doute se fait-il à cause du manque de liberté et de nombreuses responsabilités qu’il implique et qui empêcherait le jeune de vivre pleinement ses expériences. Le mariage est dorénavant vécu comme une simple démarche qui peut à tout moment être interrompue par le divorce. Ainsi, l’auteur du document 1 démontre clairement que les relations se vivent parfaitement sans forcément le passage au mariage. Enfin, le concubinage offre plus de liberté aux jeunes qui ne prennent aucun engagement les faisant basculer du côté du monde « adulte ». Ces pratiques sociales nouvelles posent alors question quant aux devenirs de ces jeunes.
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