Richesse matérielle
Fiche de lecture : Richesse matérielle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mkkkkkkkkkkkkk • 5 Novembre 2014 • Fiche de lecture • 590 Mots (3 Pages) • 914 Vues
Richesse matérielle : le confort matériel par les objets : belle maison, meubles, voiture, home cinema, console de jeux, voilier, paires de skis, bref tout ce qui occupe de l'espace pendant que ton cerveau n'a plus la place de prendre ses aises dans un univers trop gadjet. Cette richesse s'accompagne d'une éternelle insatisfaction, le besoin d'avoir toujours plus, bref une vraie drogue, et du coup tu ne veux rencontrer des gens qui ont aussi cette culture du matérialisme. Ces gens ne sont que des êtres sans intérêt à mes yeux.
Richesse morale : c'est la richese d'une personne en fonction de ce qu'elle est : son ouverture d'esprit, gentillesse, empathie, altruisme, une personnalité particulière, un code d'honneur, de la rigueur, de l'humour, qu'elle peut t'apporter plus au niveau relations sociales qu'un tas d'objets sans âme.
J'estime qu'il faut un minimum de confort matériel pour vivre, je dis bien un minimum (le home cinema est déjà de trop), mais garder à l'esprit que ce qui compte, c'est le vivant, ce sont les sentiments, c'est ce qu'on est bien avant de ce qu'on a. Pour beaucoup de personnes, il est incontestable que l’argent est la seule condition pour être heureux. l’argent permet d’avoir tous les biens matériels sans lesquels l’individu serait malheureux. La télévision, le réfrigérateur, les habits, la maison et la voiture ne sont pas uniquement nécessaires, mais vitaux. Par exemple, ceux qui n’ont pas de voiture sont condamnés à faire la queue devant les guichets des autobus et à se bousculer avec la foule.« La richesse matérielle est comme l’eau salée, au plus on en boit, au plus on a soif » Schopenhauer
Dans notre société, chacun a besoin d’argent pour vivre, c’est une nécessité. Mais une fois leseuil de la nécessité dépassé, nous versons dans le capitalisme et peu nombreux sont ceux qui pourront se satisfaire (j’entends ici par choix, pas par manque de moyen) du minimum.
Dès lors, nouscommençons par vouloir une petite chose, puis une plus grande,… Nous entrons donc dans un cercle vicieux qui nous entraine à sans cesse désirer plus ou mieux. Cependant, lorsque nous atteignons ce seuil,refranchir la ligne dans le sens inverse nous semble impensable. Par exemple, lorsqu’une famille qui ne vivait qu’avec une voiture en acquiert une deuxième, elle y prend goût et construit seshabitudes autour, de sorte que finalement elle ne puisse se passer de ce qui était un luxe. Or, si nous ne pouvons régresser, il ne reste alors que le souhait de trouver encore mieux ou alors de garder sesbiens et de se stabiliser. Seulement dans une société de consommation, où tout change en permanence et où la publicité est partout, il est difficile de se contenter de ses acquis.
Aussi, selonSchopenhauer, le fait de posséder plus est un facteur qui accentue la prétention de s’enrichir. Il pense que si le sort nous en empêche, nous reverrons notre prétention à la baisse, mais que si nous obtenonseffectivement plus, celle-ci augmentera à son tour.
Ensuite, il suffit de voir les milliers d’hommes d’affaires dont le but est d’acquérir toujours plus. Ils commencent par fonder une petite sociétéqui souvent les endette et si elle prend de l’ampleur, ils investissent et ils amassent alors de l’argent.
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