Transport d'armes aux États-Unis
Analyse sectorielle : Transport d'armes aux États-Unis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 22 Mars 2014 • Analyse sectorielle • 4 175 Mots (17 Pages) • 907 Vues
1) Le port d’arme aux USA
Le port d'arme aux USA
L'Amérique est le pays où on peut accéder le plus aisément aux armes. On recense plus de 200 millions d'armes dans ce pays. Voici plus d'infos sur ce constat inquiétant.
Leur accès est contrôlé par la loi mais la réglementation varie selon les Etats. Alors que le Texas est le plus laxiste le New Jersey est le plus strict. Les américains achètent un fusil comme ils achèteraient une micro-onde, pour eux une arme est nécessaire à leur sécurité et fait donc parti des meubles.
Les armes sont profondément ancrées dans la culture
Les armes font partie de la culture américaine depuis l'époque des pionniers. En ce temps ils utilisaient leurs fusils pour se protéger des Indiens et des animaux sauvages. Ca appartient au mythe de l'ouest sauvage. Le deuxième amendement a été écrit alors que chaque état possédait sa propre milice, un pouvoir militaire composé de simples citoyens et quelques soldats. C'est dans ce cadre de milice étatique que ce deuxième amendement déclare que le port d'arme est un droit qui ne doit être enfreint.
La division du peuple et un lobby puissant
Actuellement, le peuple américain est profondément divisé sur la question du port d'arme : ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Chaque parti lutte à chaque tentative de modification d'une loi concernant les armes.
Le lobby « pour » le plus puissant est sans nul doute la NRA (National Riffle Association) dirigée autrefois par Charlton Heston. Ce groupe de pression s'appuie sur le deuxième amendement. Selon eux ce sont les gens plutôt que les armes la cause de morts par balle ; une semaine après le massacre de Littletown (1999), Mr Heston a déclaré « si vous ne choisissez de ne pas poursuivre les criminels des gens mourront ». C. Heston est un fervent militant, il s'est constamment opposé aux tentatives du président Clinton concernant le renforcement des lois sur les armes à feux. Cette loi qui n'a jamais abouti devait élever l'âge légal du port d'arme à 21 ans et imposer la fabrication de crans de sûreté.
Le phénomène des school-shooting
Le school-shooting est un sujet sensible aux Etats-Unis. Il démontre que les enfants peuvent être tués par des armes mais surtout qu'ils peuvent y avoir accès aisément. Suite au massacre de Littletown (deux ados qui ont tiré à vue dans leur lycée), aucune mesure législative n'a été prise afin d'éviter que ce genre de drames se répète.Pour donner un autre exemple, la fusillade de Dublane (Ecosse) en 1996 qui a coûté la vie à 16 enfants a fait réagir immédiatement les autorités qui ont renforcé de manière drastique leurs lois.Ceci démontre que la non prise de mesure aux Etats-Unis est à la fois une question politique - peu de politiciens se risqueraient à s'attaquer au deuxième amendement - et culturelle. De plus, si nombre de personnes désirent un renforcement de la loi, 74% de la population est contre un bannissement total de leurs précieuses armes.
Les school-shooting ont un impact sur le marché. L'industrie de l'arme à feu craint d'être traînée en justice comme l'a été l'industrie du tabac, d'autant que les ventes stagnent. Certains industriels pour faire face à la stagnation de leurs ventes se recyclent dans la fabrication de bagages, peluches.
2) Les armes en Belgique
(05/11/2003)
La détention et le port répondent à des règles très strictes
BRUXELLES S'il y a, bien sûr, toujours en Belgique comme ailleurs, un marché parallèle contre lequel il est très difficile de lutter, pour ceux qui veulent rester dans la légalité, la détention et le port d'arme répondent à une réglementation très stricte. Il faut d'abord faire la distinction entre les trois catégories d'armes disponibles sur le marché: les armes de guerre, les armes de défense et les armes de chasse ou de sport.
Il est actuellement difficile de dire combien d'autorisations sont délivrées chaque année en Belgique. En effet, la base de données sur les armes est en train d'être modifiée pour qu'il y soit ajouté toutes les armes des services de police et toutes les armes des collectionneurs.
Les données actuelles ne sont donc pas très représentatives du nombre d'autorisations. Les dernières données significatives remontent à 2001. Une année au cours de laquelle 7.600 autorisations ont été délivrées pour des armes de défense, 1.089 pour des armes de guerre, tandis que 15.319 armes de chasse ou de sport ont été vendues. Bon an mal an, ces chiffres varient peu. On a juste remarqué une diminution en 1996-1997 lors de l'instauration des épreuves théoriques et pratiques pour obtenir ladite autorisation. Car une autorisation ne tombe pas du ciel.
Pour une arme de défense, c'est le commissaire en chef de la zone de police dans laquelle le demandeur habite qui prend la décision. Avant de pouvoir acheter une arme de ce type, une enquête de moralité est effectuée par la police. Si celle-ci est positive, il faut passer une épreuve théorique relative à la détention d'armes par un particulier et ensuite se soumettre à une épreuve pratique de manipulation d'arme. Enfin, le motif de la demande est examiné.
Pour les armes de guerre, l'autorisation relève du gouverneur de la province.
Pour les armes de chasse et de sport, il ne faut aucune autorisation. Il faut juste déclarer l'arme auprès des services de police. Lors de la dernière législature, un projet de loi voulait mettre ces armes également sous le coup d'une autorisation. Les discussions au Parlement ont été interrompues par les élections.
En ce qui concerne le port d'arme, la demande doit être adressée au gouverneur de la province. Le port d'arme permet de se déplacer en rue avec une arme. Si la majorité des demandes émane ici des firmes de gardiennage, il arrive que l'un ou l'autre bijoutier devant faire des déplacements avec des valises pleines de bijoux obtienne
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