La transition énergétique à l'échelle mondiale est-elle réaliste
Dissertation : La transition énergétique à l'échelle mondiale est-elle réaliste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yoyopolynesie • 8 Décembre 2015 • Dissertation • 1 120 Mots (5 Pages) • 1 581 Vues
" La transition énergétique à l'échelle mondiale est-elle réaliste ? "
Ces dernières années, la question de l’énergie est devenue primordiale et délicate dans un contexte de mondialisation, de réchauffement climatique et de croissance démographique. En effet l’humanité consomme aujourd’hui quatre fois plus d’énergie qu’en 1950 et treize fois plus qu’en 1900. C’est ce constat qui a poussé Jean Pierre Vigneau (spécialiste du climat) à dire que nous étions rentrés dans un « monde énergivore » et à Jacques Percebois à dire que la transition énergétique était nécessaire. D’après l’Agence Internationale de l’Energie (A.I.E), la transition énergétique est le « passage d’un modèle énergétique basé sur les énergies fossiles vers un nouveau modèle énergétique, dans lequel les énergies renouvelables non carbonées sont dominantes ». Forgée au tournant des années 1980 dans le monde germanophone, elle est aujourd’hui devenue un concept sur toute la planète (échelle mondiale)
« Dans quel mesure, la transition énergétique semble-t-elle réaliste et opérationnelle dans le monde ?».
La réponse à cette question suivra la citation de René Dubos « penser global, agir local ». Tout d’abord, nous verrons que la transition énergétique est menée à l’échelle mondiale. Enfin, nous verrons que cette transition préfère le local dans ses actions.
Dans un premier temps, la transition énergétique à l’échelle mondiale est réaliste et s’opère déjà. Les énergies non renouvelables (ENR) ont dominé l’histoire de l’humanité (source : R.OLIVES). Comment donc vouloir les oublier ? Aujourd’hui, le monde multiplie les projets d’éoliennes, de panneaux photovoltaïques, de barrages hydro-électriques, d’équipements pour les énergies marines etc…On constate que l’évolution des ENR est rapide dans la production mondiale. En effet, la croissance des ENR se fait un rythme soutenu de 4,7% / an. (Source : D.GIBAND.). Avec, 150 milliards de dollars injectés par an pour les équipements et pour la R&D en ENR, il semble provocateur de ne pas y voir une réelle démarche (Source : D.GIBAND.). On peut ajouter qu’aujourd’hui 670 000 emplois sont concernés par cette transition énergétique dont 10000 en France (Source : K.GRIJOL). Deuxièmement, les pays développés et pays en développement ont un niveau de production déjà très satisfaisant en ENR. Pour exemple, l’Union Européenne s’est déjà fixé comme objectif d'atteindre d’ici 2020, les « 3x20 » (Source : D.GIBAND). C'est-à-dire faire passer à 20 % la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique européen ; de réduire de 20 % les émissions de CO2 des pays de l’Union par rapport à 1990 ; et d’accroître l’efficacité énergétique de 20 %. Troisièmement, le réchauffement climatique probable de 2°C étant une considération qui touche l’humanité, il semble évident que la transition énergétique doit se faire à l’échelle du monde. (Source : F.RICCI). La conférence et la signature du protocole de Kyoto en 1994 a impulsé les ENR. A l’échelle mondiale et au niveau du principe, le développement des ENR fait consensus. Il faut « penser global » (Source : K.GRIJOL). Si les Etats tiennent leurs engagements la qualité de l’air sera garantie et les conséquences du réchauffement amoindries. Enfin, les multinationales de l’énergie d’hier s’emparent déjà des ENR de demain. Les acteurs privés très puissants comme Total et General Electric ont respectivement mis la main sur Sun Power et Alstom (Source : M-A. LEFEBVRE).
Malgré tout, les actions internationales concernant la transition énergétique
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