TD UE11

Texte à explorer  C6  1.1 S1 TD N°2

 « La période la plus stressante a été pour moi l’attente du diagnostic. Je sentais que je n’étais pas bien. Je vivais avec une douleur permanente, mais les médecins ne trouvaient pas ce que j’avais. Il a fallu plus de deux mois d’investigations pour poser le diagnostic de maladie d’Hodgkin. Cette attente a été très dure ».

A 21 ans, l’âge où l’on bâtit tous ses projets, Tine plonge dans l’univers de la maladie… Avec la question lancinante, « est-ce que je vais mourir ? » suivie d’une autre, tout aussi dérangeante : « à quoi bon tout ce combat ? ».

« J’ai eu très envie de fuir, de tout plaquer. En me disant : si je dois mourir dans deux mois, autant vivre à fond mes derniers moments ! Je n’avais pas envie de souffrir, et très peur de tout ce qui allait venir. Et puis j’ai eu un sursaut. Mes amis m’ont secouée…Et j’ai décidé de me battre. »

Sa façon à elle, de livrer le combat, a été de poursuivre ses études coûte que coûte.

« Je savais qu’il me fallait à peu près une semaine pour récupérer de ma chimio, je concentrais donc mon travail sur la semaine qui suivait…Les profs ont été très compréhensifs et j’ai obtenu des dérogations pour valider plusieurs matières en réalisant des dossiers écrits. Mes études m’ont aidée à tenir : cela fait du bien de se plonger quelques heures ou quelques jours dans une matière, et   d’oublier sa maladie ».

Pour tenir le coup, Tine essayait de prendre les choses avec humour. « Je cultivais l’autodérision, cela m’a beaucoup aidée ! Mon meilleur ami est en fauteuil roulant. Quand nous allions à la fac, lui en fauteuil, moi chauve et avec mon masque, nous faisions une belle paire! On en riait nous-mêmes ! »

Tine a eu du mal à s’accepter sans cheveux : « quand les cils et sourcils tombent, l’expression du visage change. Comme si la personnalité disparaissait …Lorsque je me voyais dans une glace, je me disais : ce n’est pas moi ! Je me retrouvais cachée dans un corps malade et incapable. »

Ne relevant plus de la pédiatrie, Tine a été soignée dans un service d’hémato adulte. «Je croisais des vieilles personnes de 80 ans. C’était dur pour moi car elles ne se posaient pas du tout les mêmes questions. A 20 ans, on s’inquiète pour son avenir. Si je m’en sors, que va-t-il se passer pour mon travail, pour les prêts immobiliers, les assurances ? Cette volonté de vivre, cette envie de se battre, les personnes âgées ne l’ont plus. »

Afin d’échanger avec des jeunes de son âge, Tine s’est inscrite sur le forum de l’association Jeunes solidarité cancer. « C’est important de discuter avec d’autres jeunes, de voir qu’ils partagent les mêmes moments que vous, et les mêmes préoccupations. »

Elle s’est aussi autorisée quelques écarts… « Si l’on suit à la lettre les recommandations des médecins, on reste au lit toute la journée ! Il faut quand même que la vie fasse du bien ! Voir ses amis, aller boire un pot au café…On a besoin de tout cela ! La maladie vous isole très fort, alors que vous avez envie de vivre ! Je me suis même offert des petites vacances dans le Sud ! »

Aujourd’hui, le cancer est derrière elle. Tine est passée en deuxième année d’études, et elle projette une grande fête avec tous les amis qui l’ont soutenue pendant sa maladie !

("Contact Santé", n°220, janvier 2007, p.6)

LA RECHERCHE DES CONCEPTS

TEXTE 1

Concept du mécanisme de défense :

Définition : Opération psychiques insconcientes et involontaires, qui permettent de diminuer les tensions psychiques internes.  Il sert a ce proteger de quelque chose que l’ont concidère grave

• L’humour : favorise l’adaptation de la maladie :(quand il est appliqué à soi-même) consiste à présenter une situation vécue comme traumatisante de manière plaisante/insolite/ironique,
• L’activisme : gestion des conflits psychiques ou des situations traumatiques par le recours à l’action à la place de la réflexion ou du vécu des affects,
• Le refoulement : consiste à repousser ou maintenir dans l’Ics des représentations conflictuelles (retour du refoulé en cas d’échec/insuffisance du refoulement) qui demeurent actives et sont à l’origine des formations de compromis (symptôme, rêve, lapsus etc.)
• L'Affiliation : Liée à la nature fondamentalement sociale de l’être humain comme être-avec-les-autres, l’affiliation se traduit par les différentes formes de conduite par lesquelles on établit des liens avec autrui (cf. l’attachement).

Le déni : refus de la réalité d’une perception vécue comme dangereuse, traumatisante ou douloureuse pour le Moi,

Concept de L'Angoisse :

Définition :  « une peur sans objet » ou du moins sans objet extérieur et défini qui exprime la souffrance de l’appareil psychique face à une menace intérieure.

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