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Les troubles spécifiques de l'apprentissage

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Par   •  26 Novembre 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 477 Mots (6 Pages)  •  606 Vues

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Les troubles spécifiques de l’apprentissage

Les enfants en troubles d’apprentissage sont nombreux, entre 5 à 15 % sont recensés dans chaque classe. Les troubles correspondent à une désorganisation d’une fonction neuro-développementale. Spécifiques signifie que se n’est pas secondaire, et les apprentissages correspondent aux difficultés à apprendre et à utiliser les aptitudes académiques. Ces troubles ont un impact négatif sur le long terme. Depuis l’imagerie médicale, on repère plus facilement les troubles des enfants.

Comment pouvons nous aides ces élèves en troubles d’apprentissage ?

Tout d’abord, nous devons savoir différencier les troubles de l’apprentissage et les difficultés d’apprentissage. Ensuite, nous détaillerons les différents troubles qui puissent exister chez les élèves. Et enfin, nous verrons quelles sont les mesures que nous pouvons mettre en place pour faciliter l’apprentissage.

Savoir faire la distinction entre troubles d’apprentissage et difficultés d’apprentissage est essentiel pour mieux comprendre les problèmes des élèves et en discerner les causes. Dans une première partie nous allons les différencier.

La frontière entre les troubles et les difficultés d’apprentissage est parfois délicate, surtout au collège puisque certain élèves arrivent à trouver des stratégies compensatoires.

Les troubles spécifiques sont permanents. Ils apparaissent tôt dans l’apprentissage. L’unique cause est neurologique. Ils provoquent, dans certain cas, une difficulté majeure à intégrer les processus de base permettent la compréhension. Les élèves sont incapable d’automatiser la correspondance lettres/sons, ils n’arrivent pas à lire à partir de forme visuelle des mots, ou à prononcer certain mots (« œil, fauteuil,… »). Ils peuvent être diagnostiqués par un orthophoniste, un neuropsychologue à l’aide de test de lecture d’un texte par exemple.

Les difficultés d’apprentissage quant à eux sont temporaire et peuvent parfois être corrigées. Elles peuvent apparaitre à différentes étapes de l’apprentissage. Les causes sont multiples mais ne sont pas neurologiques. Elles peuvent être causés :

par un apprentissage lacunaire en lecture ou en écriture

par l’allophonie (personne n’ayant pas la même langue maternelle que celle étudié)

par des problèmes dans la méthode de travail

par des troubles psychoaffectif (manque de motivation ou d’intérêt)

par une situation socio-économique difficile (mineurs incarcéré, sans abris…)

Nous avons pu voir que les troubles d’apprentissages sont un réel handicap pour les élèves dans leur scolarité; aucun traitement ne peut éliminer ces troubles. Alors que les difficultés d’apprentissage sont souvent temporaires et peuvent généralement être surmontés.

Cependant en France on parle de situation de handicap lorsque l’élèves est en difficultés et en troubles d’apprentissage, ils ne font pas de grande distinction entre les deux.

Il existe différente forme de trouble de l’apprentissage.

Les troubles spécifiques de l’apprentissage et les « dys » sont les principaux troubles présent chez les enfants en situation d’handicap. Nous allons en voir une certaine partie.

La dyslexie est un trouble du langage écrit alors que la dysphasie est un trouble du langage oral. La dyspraxie est un trouble du développement moteur de l’enfant. La dyscalculie est un trouble du développement des compétences mises en œuvre en mathématiques.

Nous allons étudier plus précisément le cas d’un dyslexie (qui est le trouble le plus courant chez les élèves). La dyslexie est un terme qui renvoie à la difficulté dans l’acquisition de la lecture. Ce trouble apparaît dès les premiers moments de l’apprentissage de la lecture. On peut le repérer lorsqu’on enseigne à l’enfant les graphèmes (lettres), les phonèmes (sons des lettres), en somme, à décoder les mots. Cette difficulté de lecture provient d’un dysfonctionnement du mécanisme du cerveau. La dyslexie évolue avec l’âge, elle peut avoir des circonstance sur la vie de chacun. Il existe quatre formes de dyslexie :

la dyslexie phonologique représente 60 % des dyslexies. Les personnes atteintes par ce type là sont appelé les « devineurs », devant un mot inconnu, elles utilisent souvent les premières syllabes pour deviner le mot entier et de ce fait, commettent de multiple erreur. Ce type de dyslexie entraine des confusions de sons (« guvette » au lieu de « cuvette », une inversion dans l’ordre des lettres (« clame » au lieu de « calme »), des difficultés de segmentation lexicale ainsi que des difficultés à lire les mots rares.

la dyslexie lexicale représente 10% des dyslexies. Les personnes atteintent ont des difficultés à lire les mots irréguliers tels que clown, zoo, femme…. Elles utilisent la voie phonologique, leur lecture est très lente, et elles investissent beaucoup d’énergie dans le décodage, elles perdent le sens de ce qu’elles viennent de lire.

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