La méditation en milieu scolaire, au programme ou pas?
Dissertation : La méditation en milieu scolaire, au programme ou pas?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jessica Cardinal Bouladier • 21 Mai 2019 • Dissertation • 527 Mots (3 Pages) • 456 Vues
La méditation en milieu scolaire, au programme ou pas ?
Aujourd’hui, on peut définir l’école comme un environnement de performance ou la pression sociale y est accrue. Les jeunes qui arrivent en milieu éducatif le matin ne sont pas toujours en «mode école». Ils ont la tête pleine de «pensée polluante» (le stress, la peur de l’échec, les problèmes de famille ou sentimentaux). À l’heure actuelle, il n’y a aucun cours de méditation intégré dans le programme d’enseignement québécois. Nombreux sont les professeurs aux travers le monde qui mettent en pratique la méditation de la pleine conscience en classe. C’est un outil pédagogique dont les répercussions sont positives et aident les élèves à bien cheminer dans leurs études.
Commençons par dire que la méditation de la pleine conscience est une méthode prometteuse qui réduit l’anxiété et le stress. Elle permet d’augmenter le bien-être et aider à développer une meilleure gestion des émotions. Voilà pourquoi elle aiderait beaucoup d’étudiants en difficultés. En effet, d’après l'institut de la statistique du Québec, 12% des élèves sont diagnostiqués avec des troubles de santé mentale (dépression, anxiété, déficit d’attention). Au Canada, 14% à 25% des enfants âgées de 4 à 17 ans présentent aussi des troubles de santé mentales entraînant des problèmes sur les plans familiales, sociales, affectifs, scolaire et ainsi que de la détresse émotionnelle. «Ces difficultés compromettent souvent la réussite scolaire. Elle amplifie aussi les problèmes de relation sociale à l’école et on les associe aussi à l’intimidation dans les milieux scolaires.» Explique Catherine Malboeuf-Hurtubise. Elle a participé à la création du manuel pédagogique Mission méditation, Elle est psychologue et fait parti du Groupe de recherche d’intervention sur la présence attentive (GRIPA) de l’UQAM.
De plus, le rôle des enseignants est de favoriser l’éducation des élèves. En fait, c’est la mission prioritaire de ceux-ci. Elle a pour objectif de promouvoir la confiance en soi, de s’approprier du savoir et de développer des capacités afin d’acquérir des compétences pour intégrer la société. La méditation porte sur des objectifs similaire à celui des professeurs. C’est donc dans leurs intérêts d’avoir davantage d’élèves moins stressés et plus attentifs en classe. On peut la qualifier d’outil pédagogique qui a pour but d’améliorer la qualité de l’apprentissage.
Par ailleurs, Certain diront qu’il n’y a déjà pas beaucoup de temps de classe, que c’est une perte de temps. C’est complètement faux. Voici les premiers résultats rapporté en France par l’AME (association pour la méditation à l’école): 52% des enfants se sentent mieux qu’avant. 70% d’entre eux se sentent beaucoup plus attentifs, concentrés. 55% parviennent à mieux vivre et expérimenter leurs émotions. Cela en seulement 10 à 20 minutes en classe. Faisons le calcul: 10 minutes pour un heure de productivité… appelez-vous ça une perte de temps?
Pour terminer, une révision du programme d’éducation québécois ne ferai pas de tort. Nous sommes rendu à un ère où tout va très vite et où tout est axé sur la performance. Nous nous devons de prendre quelques minutes par jours, de revenir à nous
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