La Violence Dans Les Stades Sportifs
Commentaires Composés : La Violence Dans Les Stades Sportifs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anasouahabi • 7 Septembre 2013 • 800 Mots (4 Pages) • 1 929 Vues
La violence dans les stades s'est transformée en un phénomène "inquiétant" qui "altère l'image du Maroc", qui met l'individu sous l'emprise du groupe, la violence dans les stades n'est qu'un "alibi" dont se servent certains groupes aux fins sans lien avec la compétition sportive pour "se livrer à des actes de vandalisme". Ce phénomène est devenu une source de préoccupation pour l'ensemble des acteurs politiques et sociaux, au vu de ses incidences sur les jeunes et les familles dont les enfants, souvent mineurs, se trouvent mêlés à ces actes et exposés à des poursuites.
Cette nouvelle violence qui anime nos mineurs relève-t-elle du classique phénomène de la meute ? Ou bien est-ce la manifestation d’un profond malaise d’une jeunesse marginalisée et frustrée ? Une chose est sûre : l’approche sécuritaire est insuffisante pour faire face à ce phénomène.
En effet, «Ultras» se distinguent des hooligans, connus en Angleterre et en Italie, en particulier par "leur penchant vers la structuration, l'organisation, la participation collective et l'intégration sociale", même si "quelques troupes du mouvement ultra, poussant la révolte adolescente à son paroxysme, rejettent en effet les institutions de contrôle social et se montrent peu réceptives aux messages qui viendraient les mettre à mal".
De ce fait, "certains agents de police doivent s'adapter à la philosophie «ultra» dans sa dimension festive et pacifique, afin d'opérer une conciliation permanente entre ce nouveau public et les autorités sécuritaires".
Aujourd’hui, dans plusieurs stades du Maroc, le hooliganisme est devenu chose courante.
En réalité il s’agit des terrains qui ne sont pas aux normes. Aujourd’hui, notre pays dispose de deux types de stades. D’une part, des stades que l’on qualifie de «première génération» où règne l’anarchie la plus totale et où les clubs sont censés contrôler l’accès, et donc assurer l’organisation des matches. Ces stades sont divisés en deux catégories : les terrains qui dépendent du ministère des sports et de la jeunesse comme le Complexe Moulay Abdellah de Rabat, les terrains d’Oujda et de Beni-Mellal. Et ceux qui sont sous la tutelle des conseils des villes et des communes comme le Complexe Mohammed V à Casablanca. Puis, il y a les nouveaux terrains de Marrakech, de Tanger et bientôt d’Agadir qui sont sous la coupe de Sonarges, la Société nationale de réalisation et de gestion des stades. Cette nouvelle génération de terrains dispose de toutes les installations et répond ainsi aux normes internationales. «Même s’ils disposent de billets munis d’un code barre, de tourniquet et d’appareils permettant la lecture électronique des billets, les deux stades de Tanger et de Marrakech n’ont pas de sièges numérotés. Sonarges a ramené une nouvelle culture et il faut aller jusqu’au bout du processus. Cela évitera pas mal de dérapages». Les stades de football de l’ancienne génération ont été construits avec un souci purement sécuritaire. Le stade Mohammed V en est l’exemple le plus parfait. Un fossé de plusieurs mètres sépare les gradins de la pelouse. Des centaines de personnes dont des policiers ont été blessées, parfois grièvement
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