Infectiologie hygiène - élimination des déchets
Étude de cas : Infectiologie hygiène - élimination des déchets. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ladissertation78 • 30 Juin 2015 • Étude de cas • 2 441 Mots (10 Pages) • 809 Vues
INTRODUCTION :
Pour mon analyse de situation, j’ai choisi la thématique de l’élimination des déchets car l’hygiène hospitalière est un enjeu majeur dans la prévention du risque infectieux afin d’assurer une qualité et une sécurité dans les soins effectués. Il est donc important pour chaque professionnel de santé de connaitre et de respecter le circuit des déchets. J’ai effectué mon stage en psychiatrie, dans un institut de la région parisienne.
A priori le risque infectieux semble moindre en psychiatrie étant donné le faible nombre de gestes invasifs et des patients en surveillance postopératoire. Tout de même la psychiatrie ne protège pas des infections associées aux soins et doit intégrer une logique de prévention au même titre que les services de somatique.
Dans un premier temps, je présenterai le service dans lequel j’ai effectué mon stage puis je vais décrire la situation observée s’inscrivant dans la thématique de l’élimination des déchets, et en dégager le cadre de référence. Je finirai ensuite par une analyse de la situation observée.
PRESENTATION DU SERVICE :
L’institut se divise en centres médico-psychologiques et en différents pavillons selon les pathologies. Mon premier stage a eu lieu au sein du pavillon C3, un pôle PAJA, c’est à dire un secteur psychiatrique pour adolescents et jeunes adultes qui sont stabilisés, regroupant l’hospitalisation à temps complet et l’hospitalisation de jour. La spécificité de ce pavillon est que ces jeunes s’inscrivent dans un projet de soins-études. Cette unité en soins-études propose des prises en charge permettant d’associer des soins avec la poursuite ou la reprise d’études adaptées. Si l’objectif est de permettre une réadaptation à la scolarité ou une réinsertion professionnelle, les projets soins-études ont aussi l’ambition d’utiliser l’articulation des soins et des études comme un ressort essentiel du traitement médical. Ainsi l’équipe soignante élabore avec chaque patient un projet d’accueil et d’intégration individualisé (PAI) dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire, ateliers thérapeutiques à médiation corporelle, artistique, culturelle et sociale.
Ces jeunes présentent des troubles d’addictologies, de conduites antisociales, de dépression, de tentative de suicide, du comportement alimentaire..L’âge varie entre 16 et 30 ans.
DESCRIPTION DE LA SITUATION :
Après avoir observé une prise de sang, je me suis renseignée sur le fonctionnement du circuit des déchets. L’infirmière a utilisé un vacutainer contenant une aiguille, des compresses, des pansements et des gants. Faute de chariot, l’infirmière avait un haricot dans lequel la moitié était destinée aux déchets associés aux soins à risques infectieux (DAOM) et l’autre aux déchets d’activités de soins assimilables aux ordures ménagères (DAOM). De retour dans le poste de soins, le vacutainer avec l’aiguille est jeté dans la boite à objets piquants, tranchants et coupants (OPTC). La compresse souillée utilisée pour compresser le point de ponction et le reste du matériel de soins n’ayant pas été souillé sont jetés dans la poubelle DAOM.
En effet, il existe différents types de déchets que j’ai pu distinguer durant ce soin :
- Les déchets ménagers, produits en dehors des zones de soins, qui sont collectés dans des sacs en plastiques pour déchets ménagers. Ces poubelles, sont disposés dans la salle à vivre du pavillon, dans les toilettes et dans le poste de soin.
Les DAOM, déchets ménagers produits dans les unités de soins comprennent le matériel de soin non souillés, tels que les emballages, papiers, compresse, essuie-mains…Ils sont collectés dans des sacs en plastique noirs. Cette poubelle est présente dans le poste de soins.
- Les DASRI, des déchets qui représentent un risque infectieux car ils contiennent des micro-organismes pouvant devenir pathogènes. Il y a deux types de déchets, les OPTC qui sont collectés dans des boites spécifiques jaunes et délivrés par la pharmacie sur commande et les déchets mous qui ont été souillés par des liquides biologiques, prélèvements,… Ils sont collectés dans des sacs en plastiques, des caisses cartonnées ou des fûts selon la nature des déchets à risque infectieux, de couleur jaune, avec un marquage biohazard (risque biologique), étanches, résistants et ayant un système de fermeture temporaire et définitive.
A l’institut, les locaux intermédiaires sont inexistants, les DASRI sont donc stockés en salle de soins à l’exception des fûts cartons qui sont envoyés vers le local terminal et retirés deux fois par semaine le lundi et le jeudi entre 14 et 15 heures par les agents du service hygiène et salubrité (ASH). Ils sont délivrés par le service hygiène et insalubrité à chaque retrait de cartons et leur volume est adapté à l’activité du service, dans mon pavillon, 25L. Une mise à jour d’un tableau de bord hebdomadaire des DASRI est mis en place. Le personnel soignant respecte les règles de bases qui sont de ne pas dépasser la limite de remplissage, et ne pas forcer l’introduction des déchets.
Tous ces déchets sont évacués par la société SITA, afin de les éliminer et les incinérer.
Il existe également d’autres types de déchets tels que ceux à risques chimiques et toxiques, radioactifs et les pièces anatomiques identifiables, mais n’étant pas présents sur mon lieu de stage, je ne les détaillerai pas.
CADRE DE REFERENCE :
Des lois régissent l’élimination des déchets liés aux soins :
Le Code de la Santé Publique (CSP), définit les déchets à l’article R1335-1 par les «... déchets issus des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine ou vétérinaire…»
Selon
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