En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?
Note de Recherches : En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar snow123 • 26 Novembre 2014 • 3 178 Mots (13 Pages) • 1 081 Vues
Question 1 (5 points)
En quoi l’entreprise Assurances Sécuriplus correspond aux principes de la division du travail et de l’organisation scientifique du travail? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement la correspondance de ces extraits avec les principes de division du travail et d’organisation scientifique du travail.
Tout d’abord, définissons la division du travail selon Smith et Babbage « La division du travail pour Smith découle de la dynamique de l’échange. » (Bédard, 2011, p.34) Smith met ainsi de l’avant que la division du travail se distingue par la division et la spécialisation des tâches. Ces deux éléments ont comme conséquences « d’accroître le rythme de fabrication, de rendre les ouvriers plus habiles à la réalisation d’une tâche donnée et de leur permettre d’inventer de nouvelles façons de travailler. » (Bédard, 2011, p.34) D’un autre côté, Babbage dinstingue la division du travail par la planification et la division. Il met de l’avant l’idée d’une rémunération différente pour chaque tâche et chaque travailleur, qu’il soit qualifié ou non. Ainsi, la division du travail aurait comme but d’augmenter la production et d’augmenter la richesse.
La division du travail dans l’entreprise Sécuriplus est décidément bien structurée. En effet, la société Sécuriplus comprend trois divisions : la division vie, industrielle et médicale. « Chaque division avait sa propre direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau. » (Étude de cas, 1999, p. 2). La division médicale est à son tour divisée en quatre services : le service administratif, le service des ventes, le service des réclamations des médicaments et le service des réclamations des soins dentaires. Pour chaque service, il y a des postes de travail spécifiques. Selon Smith, «la division et la spécialisation des tâches ont pour effet d’accroître le rythme de fabrication, de rendre les ouvriers plus habiles à la réalisation d’une tâche donnée et de leur permettre d’inventer de nouvelles façons de travailler. » (Bédard, 2011,p.34) Par conséquent, il y a une correspondance entre la division du travail chez Sécuriplus et l’idée que Smith s’en fait. Malgré tout, si l’on prend exemple du secteur des réclamations des médicaments, les buts de la division du travail ne semblent pas être réalisés. En effet, toujours selon Smith, la division du travail vise à réduire les couts de production tout en augmentant la productivité des employés alors que dans l’étude de cas, la productivité est un problème important : « […] les effectifs étaient largement suffisants chez Sécuriplus et il s’agissait essentiellement d’un problème de productivité des ressources humaines. » (Étude de cas, 1999, p.10) Bref, la division du travail chez Sécuriplus permet de spécialiser les tâches dans le but d’augmenter la productivité, mais le personnel, de son côté, n’est pas productif dans ses tâches.
La division du travail selon Babbage pourrait correspondre au problème de production de chez Sécuriplus. « Pour lui, la diversité des compétences est la cause de la division du travail, et non vice versa comme le soutenait Adam Smith » (Wikiberal.org, 2011). L’idée de Babbage sur la division du travail ne correspond pas à la réalité de chez Sécuriplus au département des réclamations. Il serait même possible de dire que la non-application d’une division de travail résultant de la diversité des compétences des travailleurs est la cause d’un manque de productivité. « En moyenne chaque employé traitait 125 réclamations par jour chez Sécuriplus, ce qui était bien en deçà de la moyenne de 155 réclamations par employé et par jour chez trois de ses concurrents. »(étude de cas, 1999, p.10) À mon avis, ce problème
de productivité découle sans aucun doute d’un manque de compétences. Une autre hypothèse entre aussi en compte, celle de la rémunération. Babbage « entrevoit la possibilité même de réduire la valeur économique du travail en le confiant à des personnes différentes, différemment rémunérées selon la difficulté du travail ainsi parcellisé. »(Bédard, 2011, p. 34) Malgré qu’il n’est pas vraiment question de salaire dans l’étude de cas de Sécuriplus, le service des réclamations des médicaments est peut-être assujetti à un salaire moindre, ce qui expliquerait la faible productivité du secteur. D’un autre côté, peut-être le salaire est-il plus que suffisant et la conséquence amène le travailleur à se laisser aller au niveau de sa productivité au travail. Il en va de soit que ceci est une hypothèse et que le problème de productivité est probablement dû à plusieurs facteurs.
En ce qui a trait à l’organisation scientifique du travail, elle se définit comme l’une des trois principales contributions théoriques de la perspective rationnelle qui met l’accent sur les problèmes fondamentaux de l’administration des entreprises (Bédard, 2011, p.34) . Selon de livre du Management à l’ère de la société du savoir, le mouvement de l’organisation scientifique découle du taylorisme. Taylor s’appuie en fait sur quelques principes, soit la planification du travail par la direction et l’exécution des tâches par les travailleurs, une division verticale et horizontale du travail entre direction et ouvrier et un système de rémunération établie en fonction des exigences des tâches et des capacités des ouvriers. Ces principes sont en quelque sorte les fondements de l’organisation scientifique du travail. Aux grands principes ci-haut, s’ajoutent les systèmes de récompense, la formation, le suivi et le contrôle permanent du personnel, le recrutement spécialisé et la recherche de la meilleure façon d’exécuter une tâche.
Dans un premier temps, l’entreprise Sécuriplus correspond à l’organisation scientifique du travail si l’on tient compte de la planification du travail par la direction et l’exécution des tâches par les travailleurs. En effet, la correspondance de ce principe chez Sécuriplus se démontre par l’organigramme de la division médicale. (Voir annexe p. 8 de ce présent travail.)
Il est donc possible ici de voir l’importance des chefs qui se tiennent en haut de la pyramide. Chaque directeur des différents secteurs doit planifier le travail de ses subordonnées et ces derniers doivent s’acquitter de leurs tâches respectives pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise.
Dans un même contexte, la division verticale et horizontale du travail entre direction et ouvrier est tout aussi respectée. La séparation verticale du travail se résume par le fait de faire une séparation
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