Approche anthropologique du corps et de la biomédecine.

Nos sociétés d’aujourd’hui accordent une grande importance à la science, dans notre cas à la biomédecine, et son approche à des différents problèmes. Mais pas toujours a été le cas. Dans l'Europe du Moyen Age, la vie tournait autour de l'église, et la société a été dominée par des idées religieuses. Les gens croyaient que la source de la connaissance était Dieu. Par exemple, la douleur était perçue comme inévitable, parfois même souhaiter afin de participer à la souffrance du Christ. C’est en XVIIIe siècle que les choses ont commencé à changer. Les médecins ont fait beaucoup d’efforts pour essayer de comprendre la douleur, la mesurer, la quantifier afin de la combattre. Très vite, la douleur est vue comme « l’éternel ennemi du genre humain » . En 1846, se fait l’introduction de l’anesthésie opératoire, et aujourd’hui on parle d’un refus absolu de la douleur.

Ou encore, les gens qui avaient hallucinations visuelles et auditives étaient considérés comme étant possédé par des démons.et aujourd'hui ils seraient diagnostiqués comme souffrant de schizophrénie. Avec la biomédecine, les soins médicaux ont fondamentalement changé. Ces soins se sont basés sur une relation de deux individus, l’expert médical, qui donne son avis selon les normes de son profession et le patient, qui est responsable de sa propre santé et qui doit respecter l’avis fourni par l’expert médical.

• Le corps comme une machine

Aujourd’hui on a une très grande connaissance comment les diffèrent parties du corps, fonctionnent ensemble. Dans le domaine de biomédecine, le corps est imaginé et traité comme une machine. Cette comparaison du corps comme une machine est souvent très utile quand il s’agit de le faire soigner, mais très souvent ça simplifie la réalité aussi. Si le corps est traité comme une machine, alors l'accent est mis sur les symptômes physiques qui sont observées. Les symptômes sont le produit d’une dépression exercé sur ‘’la machine corps’’. La biomédecine essaye de diminuer les conséquences des symptômes et de les faire éliminer si cela est possible. Le problème est que lorsque la biomédecine essaye de résoudre le problème, elle se concentre seulement sur le corps lui-même dans la plus part des cas. L'idée que le problème peut être lié avec quelque chose en dehors de la personne, du corps, n’est pas prise en considération par le modèle de la biomédecine. Les facteurs externes en dehors du corps humain tels que la pollution, mauvaises qualités de vie, logement, des quartiers dangereux, violence domestique et des produits alimentaires et de l'eau peuvent tous avoir un impact majeur sur la santé d'une personne, mais l’approche du corps comme une machine ne tient pas compte de ces facteurs.

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