Analyse du secteur du transport ferroviaire

Analyse du secteur du transport ferroviaire à grande vitesse

Depuis ses grands débuts au début des années 70, l’industrie du transport à grande vitesse, tirée par le TGV, a connu de nombreux changements.

Mais c’est depuis c’est 10 dernières années que l’on peut parler de réelles évolutions, notamment grâce aux technologies qui se sont mise au service de cette industrie.

Avec l’arrivée d’internet et sa démocratisation dans nos foyers, de nouvelles perspectives se sont ouvertes au principal acteur français de ce secteur, la SNCF. Avec la vente en ligne de titre de transport, on observe une nette baisse de cout et des service tels que IdTGV permettent de booster les ventes et remplir les trains beaucoup plus facilement qu’avant.

Le yield management fait parti des avancées qui ont permis à la SNCF de révolutionner sa manière de vendre grâce à un système puissant de gestion de l’offre. Une manière d’optimiser son service et de maximiser les profits tout en entretenant une image plutôt positive dans le tête du consommateur car, évidemment, ce système est difficile à décrypter pour un œil non averti.

La SNCF, grâce à son TGV, a réussi à relier les principales grandes villes françaises, le tout en des temps record grâce à des TGV toujours plus rapide. Preuve en est le record de vitesse établi par un TGV avec plus de 570km/h, tout un symbole.

Cependant, cela ne suffit pas et un autre acteur se substitue bien au TGV, il s’agit de l’avion. En effet, les compagnies aériennes proposent le même service mais en un temps bien plus réduit. Ainsi on passe d’un Paris-Marseille en 3h avec le TGV mais seulement en 1h en avion. En plus de faire plus vite, l’avion est parfois même moins cher que le train sur une même destination.

Analyse de l’intensité concurrentielle (les 5 forces de Porter) :

Pouvoir de négociation des clients (0/5) : Les clients sont les voyageurs et ils n’ont aucun pouvoirs de négociations car prix sont fixés par un logiciel et ceux-ci ne sont absolument pas négociable.

Pouvoir de négociation des fournisseurs (3/5) : La SNCF dispose de contrat exclusifs avec des géants comme Alstom mais ceux-ci fonctionnent en ententes donc les pouvoirs de négociations sont plutôt partagés et équilibrés.

Menace des produits de substitution (4/5) : Les compagnies aériennes sont une menace permanente pour le secteur du voyage ferroviaire a grande vitesse. En effet le service que proposent les compagnies se substitue complètement aux TGV avec des prix comparables. La menace est donc très forte.

Menace de nouveaux entrants (4/5) : Les compagnies ferroviaire des pays frontaliers comme L’Espagne ou l’Italie pourrait bien d’ici peu faire circuler leurs trains sur le réseaux francais. Une reélle menace puisque cela aurait pour impact de casser les prix car la SNCF ne serait plus en situation de monopole.

Concurrence intra-sectorielle (0/5) : A l’heure qu’il est, la SNCF est le seul acteur du secteur du transport ferroviaire en France. Une situation de monopole qui offre à la SNCF une grande marge de manœuvre. Cependant attention aux possibles arrivés de la

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