La violence dans les cités cas
Analyse sectorielle : La violence dans les cités cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nelly97 • 6 Janvier 2016 • Analyse sectorielle • 982 Mots (4 Pages) • 730 Vues
LA VIOLENCE DANS LES CITES
intro: La violence est un problème de tous les temps auquel l’ensemble des pays est confronté. Cette violence peut prendre différentes formes : elle peut être dirigée contre soi-même, contre d'autres personnes ou encore contre la collectivité. Les jeunes n’échappent pas à toutes ces formes de violence . Les violences urbaines sont très récurrentes depuis quelques années. Le phénomène des violences urbaines et le sentiment d’insécurité qui suit sont au cœur des dynamiques urbaines contemporaines. Ces violences urbaines désignent un phénomène d'explosion de violences collectives, en marge des villes, de la part de populations qui s'estiment défavorisées ou rabaissées par les institutions. Ces violences sont souvent déclenchées par des faits perçus comme des abus d'autorité, notamment la mort d'un proche au cours d'une erreur policière.
COMMENT LA VIOLENCE DANS LES BANLIEUES SE MANIFESTENT-ELLES ?
I] Comment se manifestent ces violences et où ont-elles lieu plus particulièrement ?
a) Différentes formes de violence .
Définition de la violence urbaine.
Les violences urbaines sont définies tels des actes violents, commis ouvertement contre des biens, des personnes ou de symboles des institutions par un groupe généralement jeune, structuré ou non.Cette violence est souvent décrite comme «gratuite», sans revendication. Elle prend pour cible les institutions constitutives du lieu de résidence. Elle peut être interprétée comme une réactions des jeunes face à l'exclusion.Ces violences urbaines, faiblement organisées, vont du plus simple vandalisme à l'émeute et à la guérilla urbaine. Elles passent par conséquent, par une grande diversité de formes : Razzia dans les commerces, rodéo de voitures volées, racket, rixes entre bandes, provocation et injures verbales ou gestuelles contre les adultes du voisinage et les agents des institutions, agressions physiques, trafics divers ( dont la drogue ), saccages et pillages...
- -razzia dans les commerces , une razzia est une attaque, une incursion rapide en territoire étranger, dans le but de prendre le butin
b) Les endroits plus ou moins atteints par ces agressions .
La violence urbaine a eu lieu essentiellement dans les banlieues pauvres.
Certains espaces sont plus touchés par des conflits violents que d'autres. Ces conflits ne sont pas les mêmes suivants les espaces.
Par exemple, dans les banlieues, la violence se manifeste par des rixes entre bandes et des combats. Les vols et les agressions physiques y sont très présents. Les vols violents à Paris augmentent, surtout dans les transports en communs. 9 501 agressions pour vol ont été comptées au cours des onze premiers mois de l'année en 2010, contre 6 821 en 2009, soit une augmentation de 39,3%. Avec 50,3% des vols, Paris est le principal lieu de ces agressions.
Le classement :
1- Saint Denis (93)
2- Aubervilliers (93)
3- Stains (93)
4- La Courneuve (93)
5- Saint Ouen (93)
6- Bobigny (93)
7- Aulnay-sous-Bois (93)
8- Clichy la Garenne (92)
9- Le Blanc Mesnil (93)
10- Garges-lès-Gonesse (95)
II] Les plus grands acteurs de violence : Les jeunes
Ø Qui sont les auteurs de ces violences urbaines?
a) comment expliquer ce phénomène ?
Ce sont des adolescents ou des jeunes adultes de 12 à 25 ans . Ces jeunes sont issus des banlieues. Ils se sentent abandonnés par la société. Ils ont l’impression de ne pas avoir d’avenir. Puis, d’après les témoignages présents dans les journaux, ils ont le sentiment d’être les bêtes noires d’ une société qui ne veut pas d’eux. Ce ressenti d’abandon est dû à leur cadre de vie : « les banlieues ». Ces endroits n’inspirent pas la sécurité (errance de groupes de jeunes ne sachant que faire de leur journée ). L’architecture n’est pas très plaisante à regarder, ( peu de richesse pour y mettre de la beauté ). Ces banlieues sont généralement mis à l’écart des gens dits «bien» ( beaucoup de citoyens préfèrent les contourner que d’y passer ).
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