La décision, la direction et le leadership

La décision, la direction et le leadership

Les décisions et les styles de leadership sont indissociables. La nature et la façon dont les décisions sont prises constituent des éléments qui déterminent si le management est cohérent.

On trouve dans les discours managériaux, 2 figures derrière le dirigeant :

• Celle du MANAGER, qui agit avec compétence, raison et pour le bien collectif.
• Et Celle du LEADER, dont l’intuition, l’instinct et le caractère visionnaire mobilisent et emportent l’adhésion.

1. Le travail réel de direction.

Diriger, c’est quoi? C’est en grande partie se renseigner sur de nombreuses questions de façon à faire circuler les renseignements judicieux pour construire des choix éclairés ou régler des situations managériales problématiques.

En bref, dans la perspective des écoles formelles d’administration, c’est commander et influencer.

Alors que dans une perspective plus humaine, c’est plutôt informer et encourager les personnes.

En vient alors la Direction, qui est défini comme l’aptitude à faire converger le maximum d’énergies productives et créatives afin de conduire la coordination (c.-à-d. la prescription formelle du travail et de ses règles) tout comme la coopération (qui renvoie au travail collectif), et ce, dans l’entreprise.

1. Le leadership : distinguer influence, autorité et pouvoir.

Selon French et Raven (2 sociologues du 20e siècle), les 3 aspects que sont l’autorité, l’influence et le pouvoir sont liés avec la notion de manager-leader.

• L’influence correspond à la capacité du dirigeant d’obtenir l’adhésion volontaire des membres aux objectifs.
• L’autorité est une forme d’influence légitimée, fondée sur le droit du dirigeant d’exiger l’obéissance des subordonnés.

Ainsi,

• Le pouvoir découle de l’influence et de l’autorité. C’est en fait un mélange des deux. Il puise dans l’autorité le droit de donner des ordres et d’exiger l’obéissance et dans l’influence les connaissances, l’expérience ou encore des habiletés.

Il existe plusieurs types de pouvoir comme :

• Le pouvoir coercitif, basé sur la perception qu’une personne est capable de punir, soit psychologiquement, ou même parfois physiquement quelqu’un qui n’obéit pas.

• Le pouvoir d’information, basé sur les informations privilégiées que détient un leader.

• Le pouvoir de récompense, fondé sur les convictions qu’une personne est capable de récompenser l’obéissance ou la loyauté dont fait preuve une autre personne.

1. Catégoriser les théories classiques du leadership

Il existe différentes approches théoriques du leadership. Certaines sont dites plus prescriptives et tentent de déterminer ce que devrait être un bon manager. D’autres approches sont quant à elles plus descriptives, elles proposent une description des rôles réels que remplit le dirigeant au quotidien dans l’action et la coopération.

Ainsi, pour une efficacité organisationnelle et un bon engagement, les caractéristiques du leader et le style de leadership doivent être en concordance et sont interreliés avec celles des employés et de la situation.

Les traits de leadership, sont donc nombreux et importants à adopter pour être un leader efficace.

On nomme parmi eux :

• Les traits cognitifs, comme l’intelligence, le jugement ou même la créativité;

• Les traits de compétences sociales, soit l’assurance ou l’attitude coopérative;

• Les traits de compétences émotionnelles, comme la confiance et l’estime de soi;

• Les traits biophysiques, c’est-à-dire la forme physique;

• Les traits de caractère, comme l’honnêteté, la résilience ou encore la réflexion morale.

Ensuite, il existe plusieurs approches sur les comportements du leadership :

1. Il y a tout d’abord la théorie X/Y de McGregor.

Les théories X du leadership autoritaire et Y du leadership démocratique expliquent qu’un dirigeant adopte un style de leadership autoritaire s’il considère les personnes placées sous sa responsabilité comme paresseuses et incapables d’agir par elles-mêmes. À l’inverse, le dirigeant adopte un style démocratique dans la mesure où il perçoit ses subordonnés comme étant des gens responsables et optimistes.

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