La Brutalité Policière Au Québec
Mémoires Gratuits : La Brutalité Policière Au Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fredbergeron42 • 22 Mai 2013 • 306 Mots (2 Pages) • 4 947 Vues
Quand on parle de brutalité policière, on ne veut pas seulement parler de violence physique. On évoque aussi la violence verbale et psychologique. Les policiers ne sont pas seulement brutaux physiquement, mais le sont aussi dans leurs paroles. Plusieurs témoignages sont réunis dans un rapport de la Ligue des droits et libertés, de l’Association des juristes progressistes et de l’Association pour une solidarité étudiante. En effet, côté violence psychologique, certains policiers s’en donnent à cœur joie à l’endroit des manifestants. Par exemple, ils utilisent des expressions telles que « criss d’épais », en leur disant « ferme ta gueule », « t’es pas un citoyen, t’es un moron », « ce citoyen-là je m’en fous », « toutes les personnes qui participent aux manifestations de casseroles sont sur le BS » ou encore « est-ce que c’est le Canada ou le pays d’origine d’Amir Khadir qui a payé ses études ? ». Un policier a même dit à une personne d’origine asiatique: « crisse de Kim Jong-Il, on va te faire retourner dans ton pays ». Selon l’article 5 du code de déontologie des policiers: afin de préserver la confiance et la considération que requiert sa fonction, le policier ne doit pas faire usage d’un langage obscène, blasphématoire ou injurieux, ni tenir des propos injurieux fondés sur la race, la couleur, le sexe, l’orientation sexuelle, la religion, les convictions politiques, ni manquer de respect ou de politesse à l’égard de qui que ce soit. À plusieurs reprises certains citoyens se sont butés à des policiers ne voulant pas dévoiler leur matricule après leur avoir lancer des insultes ou manquer de respect pour aucune raison. Pourtant ils y sont contraints par ce même article 5 (le policier ne doit pas omettre ou refuser de s’identifier par un document officiel alors qu’une personne lui en fait la demande).
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