Crowdfunding
Analyse sectorielle : Crowdfunding. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Florian Stou • 10 Mars 2018 • Analyse sectorielle • 3 826 Mots (16 Pages) • 588 Vues
Sommaire :
- Présentation générale du Crowdfunding.
- Les dangers et les risques
- Plateformes de Crowdfunding
- Quelques mauvaises expériences
- Conclusion
- Sources
I. Présentation générale du crowdfunding
Qu’est-ce que le crowdfunding ?
Le crowdfunding, appelé également financement participatif, est une technique de financement de projets de création d'entreprise utilisant internet comme canal de mise en relation entre les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets.
Pratique ancienne, elle fait l'objet actuellement d'un large engouement en raison de sa simplicité de fonctionnement et des difficultés que rencontrent certains créateurs à trouver des financements.
Qui est concerné ?
Deux acteurs principaux :
- L’épargnant souhaitant investir un peu d'argent dans un projet qui lui paraît digne d’intérêt.
- Le porteur d’un projet de création d’entreprise qui ne possède pas les fonds nécessaires pour démarrer son activité et ne souhaite pas faire appel au crédit bancaire.
Ces différents acteurs se rencontrent sur internet via une plateforme dédiée. Exemple : Hellocrowd (voir lien 3). Les projets sont présentés par leurs porteurs et les épargnants choisissent de financer ceux qui leur plaisent à hauteur de ce qu'ils souhaitent investir. La somme à investir doit dépasser un certain montant, en général 1 ou 2 euros, en fonction de la plateforme.
Le fonctionnement très simple de cette forme de financement présente aussi l'avantage de la transparence pour l'épargnant. Celui-ci sait ce qu'il finance à première vue et le fait par choix et selon ses valeurs.
La réglementation
La règlementation bancaire et fiscale est source de contraintes importantes pour les structures proposant des plateformes de financement qui doivent obéir à différentes règles :
- Règles prudentielles identiques à celles des établissements bancaires : identification détaillée de l'épargnant (justificatifs d'identité et de domicile), contrôles anti-blanchiment, anti-terrorisme, etc.
- Règles de contrôle de la qualification des investisseurs car le financement participatif est considéré comme un investissement risqué étant donné que le principe de base du crowdfunding est de donner.
Il existe également d’autres règles mais celles-ci varient d’un pays à l’autre et leur mise en place n’est pas aisée à instaurer étant donné l’expansion de l’activité.
Cout
Pour fonctionner les plateformes prennent une commission sur le montant des sommes récoltées (5 à 12 %).
Il existe aussi la possibilité de verser un pourboire à la plateforme qui a pris en charge l'ensemble des coûts pour rémunérer le service qu'elle a rendu. Bien évidemment tous les moyens sont bons pour gagner de l’argent.
A savoir qu’il y a plusieurs façons de financer un projet. Le don est le plus utilisé mais il existe d’autres « contrats » entre épargnant et porteur de projet.
Le don : Une personne physique ou morale (une entreprise) donne une somme sans rien attendre en retour c’est un don. Généralement cette catégorie de financement est propre aux actes associatifs ainsi qu’aux projets personnels.
La récompense : Une personne physique ou morale (une entreprise) donne une somme en échange d’une récompense. Le porteur de projet a deux façons de présenter les récompenses :
- Il peut recourir au préachat, c’est à dire qu’il faudra qu’un certain nombre de personnes achète le produit ou le service pour que ces derniers soient créés. Exemple : un album.
- La deuxième façon que peuvent prendre les récompenses c’est de donner en échange d’un financement, un cadeau, comme la photo du projet terminé, t-shirt promotionnel, …
Le prêt : Une personne physique prête une somme afin de financer un projet. La somme prêtée doit être rendue avec ou sans intérêts, c’est au porteur de projet d’en décider.
Jusqu'au 16 Septembre 2014, les prêts versant des intérêts ne pouvaient être proposés que par des établissements de crédit agréés par la Banque de France et seule la collecte de prêts sans intérêts pouvait être ouverte aux particuliers.
- L’equity crowdfunding : Une personne physique ou morale (une entreprise) accepte d’investir dans un projet à condition d’acquérir des parts dans l’entreprise financée directement ou indirectement. Le contributeur devient donc « un actionnaire » de l’entreprise qu’il soutient financièrement.
Pour se lancer dans le crowdfunding, il faut être prêt à se poser les bonnes questions.
- Suis-je prêt à mettre ma réputation en jeu ? Le fait de voir son projet ne pas arriver à la somme requise avant la fin du délai ne doit pas être très agréable à voir. De plus si votre nom, compagnie est déjà connue, cela viendra ternir votre réputation.
- Crowdfunding ou financement par la banque ou autre ? Le crowdfunding a comme avantage qu’il n’est pas payant pour le créateur de projet, la foule paie la totalité des frais. Même la plateforme de financement est payée par la foule.
- De combien ai-je vraiment besoin ? Les demandes sur les plateformes de crowdfunding doivent être précises et atteindre une certaine somme afin d’être donnée au réalisateur de projet ! Le cas échéant, l’argent sera redistribué aux donateurs
- Ai-je déjà étudié d’autres projets dans notre industrie ? Il faut savoir comment se déroulent les lancements de différents projets une fois la somme requise acquise.
- Ai-je assez d’expérience pour me lancer dans une start-up qui doit gérer les différents flux d’argent ? Les sommes demandées sont souvent assez conséquentes et il n’est pas donné à tout le monde de savoir gérer de telles sommes.
- La foule viendra elle financer mon projet ou pas ? Vais-je avoir du soutien financier de la foule ou vais-je tout simplement faire un flop monumental ? Il est difficile de répondre à ce point-ci. Demander à un maximum de gens dans son entourage et étudier le marché peut aider à nous aiguiller vers la réponse.
Lois existantes sur le crowdfunding ?
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