Com-2000 TN1 Histoire des communications
Fiche : Com-2000 TN1 Histoire des communications. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laila_ly • 9 Septembre 2019 • Fiche • 1 834 Mots (8 Pages) • 1 581 Vues
COM 2000
Histoire des communications
Examen maison 1
Questions à réponse courte (22 points)
1. L’évolution du langage humain résulte exclusivement de facteurs biologiques. Oui ou non? Justifiez votre réponse. (2 points)
Non. En plus de la lente transformation des organes liés à la production du son, l’adoption de la station debout et le grossissement de la boîte crânienne, d’autres facteurs ont contribué à l’évolution du langage. La dimension sociale (page 23-24) serait l’un des moteurs principaux du développement du langage, afin de répondre aux nécessités des activités la vie nomade, en bandes d’individus. La théorie la plus commune présume que la communication, affranchie par la nécessité de la gestuelle, constituerait un avantage important pour ces populations chasseurs-cueilleurs.
2. Pourquoi le langage parlé et le langage figuratif sont-ils de véritables langages? (2 points)
Le langage parlé et le langage figuratif sont essentiellement complémentaires. Avec l’apparition du langage figuratif, certaines finalités et certaines fonctions visant l’apprentissage des narrations mythiques et l’expérimentation des rituels magiques (page 30) auraient trouvé une « niche médiatique » préférentielle dans le langage figuratif. L’image offre ainsi un support plus adéquat à la communication plus spécialisée. Les illustrations primitives accessibles à toute la communauté, ayant fonction de transmission des messages et des savoirs spécialisés, seraient les ancêtres des moyens de communications sociales.
3. La société de tradition orale repose uniquement sur la communication linguistique. Oui ou non? Justifiez votre réponse. (2 points)
Non. La tradition orale « n’en serait pas une strictement linguistique » (page 37-38). D’autres façons de communiquer seraient également mises à contribution, telles que la musique, les rythmes, la danse et l’art. En fait, ces activités peuvent être investies de signification et de symbolique connues et comprises du groupe. De plus, l’usage d’outils et des technologies locales, notamment le tamtam, les scarifications ou même le tissage, peuvent également communiquer aux membres des messages et des codes sociaux convenus. Ces derniers codes s’appuyant souvent par l’usage de symboles graphiques.
4. La pensée mythique présuppose l’existence d’un savoir empirique. Oui ou non? Justifiez votre réponse. (2 points)
Oui. Le rôle de la mythologie consisterait « pour les peuples sans écriture » en « une sorte de fil conducteur leur permettant d’interpréter l’ensemble de leur connaissance empirique » (page 40-41) en fait, les savoirs provenant de l’expérience seraient incorporés dans une narration globale, prenant l’aspect de récits mythiques, et dictant des rites adaptés aux saisons et événements usuels. Les croyances et raisonnements mythiques feraient la médiation entre l’univers quotidien et l’univers sacré, en expliquant l’origine de l’environnement observé, et de ces changements.
5. L’écriture, comme système de notation de la parole, est normalement accompagnée d’un autre système (type) de notation. Oui ou non? Justifiez votre réponse. (2 points)
Oui. L‘autre système de notation qui accompagne le développement de l’écriture est la numérotation. Le système de numérotation, nécessaire à la quantification, et à la mesure du temps, a souvent été précurseur du développement de l’écriture auprès des sociétés primitives (page 57-58). Constitué de symboles d’origines souvent graphiques, ces systèmes de notation accompagnent et complètent autant les écritures logo syllabiques, syllabiques qu’alphabétique. La gestion des activités humaines et développements scientifiques des sociétés est fortement tributaire de cette forme de notation.
6. L’écriture syllabique amène nécessairement à l’écriture alphabétique. Oui ou non? Justifiez votre réponse. (2 points)
Non « les écritures syllabiques ne sont pas de simples systèmes de transition vers la notation alphabétique » (page 69). L’écriture japonaise n’a pas suivi le même processus d’évolution que les langues proches orientales. Encore aujourd’hui elle a conservé sa forme syllabique. De plus, l’exemple Cherokee, au 19e siècle, démontre que le choix d’une écriture syllabaire constitue un choix encore pertinent afin relever le défi de conserver et diffuser une langue menacée.
7. Dans la société grecque, l’atomisme de l’écriture se reflète dans les pratiques et les structures sociales. Oui ou non? Justifiez votre réponse. (2 points)
Oui et non. La cité grecque « trouve son fondement dans l’assemblée des citoyens, individus libres et éléments indivisibles de la vie politique… L’individu est l’atome de la vie publique » (page 80-81). Si l’atomiste influe assurément sur les principes guidant les structures sociales, la réalité, toutefois, n’attribue pas ces pleins droits citoyens aux femmes et aux esclaves. De plus, les rivalités entre cités grecques limiteront l’adhésion de ces pratiques à toute cette société.
8. Sur le plan de la communication, la civilisation grecque a été marquée par une profonde tension. Laquelle? (2 points)
« Si les Grecs ont su tirer parti de l’écriture, nous savons qu’ils s’en méfiaient profondément » (page 84). Les Grecs reprochaient à l’écriture d’être inhumaine, parce qu’elle est une chose dépourvue d’intériorité. Ils l’accusaient également de rendre l’humain amnésique. Finalement, à leurs yeux, l’écriture serait dépourvue du dialogue requis pour préciser les énoncés et ne saurait se défendre par eux-mêmes. Cette méfiance serait également attisée par l’omniprésence et la mainmise de l’écriture dans l’activité humaine.
9. Décrivez brièvement la contradiction, en matière de communication, qui caractérise la forme des dialogues de Platon. (3 points)
Platon, dans son traitée sur la république, utilise la forme de l’œuvre littéraire afin de démontrer sa méthode dialectique. Ce procédé est justement une simulation écrite d’un dialogue, ce qui est foncièrement distinct d’un dialogue réellement parlé. L’exercice littéraire restant complètement asservi
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