Histoire et théories de communication (partie 1)
Cours : Histoire et théories de communication (partie 1). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar apah • 25 Mars 2016 • Cours • 1 833 Mots (8 Pages) • 1 285 Vues
INTRODUCTION A L'HISTOIRE ET AUX THEORIES DE LA COMMUNICATION (1)
Seance 1 : Définition de la communication
- DIVERSITE DES SITUATIONS DE COMMUNICATION,
Une situation de communication peut être une interaction saisie dans son contexte.
Ex : geste de main ou temps passé parler mondanité = moment d'une relation
→ notion qui prolonge les acquis de la cybernétique (science des relation)
L'interaction constitue la situation et la situation définit l'intéraction
La communication s'oppose à l'information : information → nouveauté
communication → basé sur codes communs.
La communication relève d'une mise en situation commune qui définit une communauté, mais connaître la langue est loin de suffire à la communication.
Les mœurs du languages et du comportement sont différentes paramètres de la communication.
Initier une communication = s'instituer comme membre d'une communauté provisoire.
Communiquer = être membre → « être membre, c'est être prévisible »*
→ d'où le rôle de la culture, c'est à l'interieur de la situation, ancré dans le passé et la culture commune que pourra émerger de l'information comme nouveauté et plus value signifiante.
*Ray Birdwhistell - «un individu ne communique pas; il prend part à une communication ou il en devient un élément.»
Une information est faite de beaucoup plus de passé que de présent.
La compréhension d'une situation de communication est indispensable à qui souhaite transmettre, signifier etc..
La situation de communication crée un microcosme, qui a ses lois mais s'incère dans un macrocosme dont il est le reflet déformé selon les particularités des participants.
- LES FORMES DE LA COMMUNICATION
Elles s'articulent toutes entre elles, par ex la communication de masse n'est pas réellement efficace sans des relais interpersonnels.
La communication à deux étages → Two-step-Flow : l'idée par de la radio/presse vers les leaders d'opinions et donc de ceux ci vers les segments moins actifs de la population,
(Etudes sur les gate keepers dans les 50's)
Par cet exemple on comprend que les formes de communications marchent pour elles-mêmes, leur efficience réelle passe le plus souvent par la conjugaison des potentialités dont elles sont porteuses.
A. La communication interpersonnelle, Face-à-Face ou Tête-à-Tête ?
Passage de l'interieur (idées) à l'exterieur (paroles, gestes).
L'intérieur serait bien vide si il ne s'était nourri de l'exterieur.
Ruesch et Bateson vont distinguer 4 niveaux de communication :
- Intrapersonnel (à l'interieur d'un individu)
- Interpersonnel (deux individus)
- Groupal (plusieurs individus)
- Socioculturel (nombreux individus)
La com passe de moyen au service d'un flux d'information, à but auto-suffisant.
«A communique avec B, simple de fait de communiquer comporte l'ennoncé implicite ; nous somme en train de communiquer»
Métacommunication (com sur la com) : rétroaction : allusion à une référence commune, produit de la connivence entre les interlocuteurs.
L'essentiel est-il de tisser un lien ou de faire passer un contenu ?
L'un ne va pas sans l'autre mais le contenu vaut si il crée du lien
(il faudra voir la qualité du lien créé)
La relation peut être vecteur du contenu
(la relation en conditionnera la reception)
Saussure (Fondateur de la linguistique 1857-1913) tout signal comporte deux aspects :
signifiant et signifié.
Le signifiant est l'aspect matériel en lui même.
Le signifié est l'image mental suscité par le signifiant.
Le référent est l'actualisation du signifié
5 principes de la communication interpersonnelle
- On ne peut pas ne pas communiquer
- Toute com présente 2aspects →Le contenu et la relation
- La nature d'une relation dépend de la ponctuation des séquences de com entre partenaire
La façon dont chacun voit la chose «il boit,elle crie- pcq qu'elle crie,mais pcq il boit»
- Nous utilisons 2types de com : digitale et analogique
L'analogique définie nos relations, toute com non verbale est analogique.
- Tout échange est symétrique ou complémentaire, selon qu'il soit sur l'égalité ou la différence.
B. De la cruauté des apparences.
On sait que sur une 1ère rencontre, l'impact sur l'interlocuteur :
→ 55% notre visage
→ 38% notre voix et ses inflexions
→7% le contenu de ce que l'on dit *
[*Albert Mehrabian-Decoding of inconsistent communication]
Regards valorisant à termes → bonne estime de soi → bon relationel
Moins séduisants → 15% salaires en moins (moyenne)
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