Soins d'hygiène
Guide pratique : Soins d'hygiène. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ruru4 • 20 Mai 2019 • Guide pratique • 6 281 Mots (26 Pages) • 657 Vues
Réfection de pansement de prothèse de genou et ablation de redon
Etudiant infirmier de première année en stage dans le service de chirurgie orthopédique de la clinique du Cèdre, je vais vous présenter une réfection de pansement de prothèse totale de genou avec ablation de redon, en adéquation avec les règles d'hygiène et d'infectiologie.
Je prends en charge monsieur X âgé de 65 ans, présent dans le service pour la pose d'une prothèse de genou droit. Le patient est indépendant au quotidient, hormis pendant une courte période après l'intervention, période durant laquelle monsieur X ne pouvant se déplacer, avait besoin de l'intervention du personnel soignant afin d'assurer les fonction d'élimination, s'habiller et se laver.
La réfection du pansement se déroule dans la chambre du patient, durant ma deuxième semaine de stage, le mercredi 19 octobre à J2, dans la matinée vers 9 heures 30 en présence de l'infirmière de garde ce jour là.
Avant toute chose je vérifie les transmissions de l'équipe de nuit, qui me permettent de savoir que le pansement ne présente pas de saignements, ni de souillures apparentes, et qu'il n'y a pas de contre indication à l'ablation du redon conformément au protocole. Cette vérification préalable, est nécessaire au bon déroulement de mon soin, car je pourrai préparer de façon adaptée le matériel utile à la réfection du pansement, et appliquer les précautions standarts avec les six recommandations, qui doivent être prisent en compte par le personnel soignant, les patients, et les visiteurs, dès un risque de contact ou de projection avec du sang, des liquides biologiques, ainsi qu'une peau lésée ou des muqueuses. Cette vérification me permet aussi de savoir que le médecin n'a pas prescrit de précautions complémentaires, qui peuvent être « contact », « air », ou « goutelette », si le patient était atteint : d’infection naturellement contagieuse comme la tuberculose, ou d'infection avec un risque élevé de transmission croisée.
Les précautions standarts ont pour but de prévenir et de limiter les transmissions croisées, qui sont les transmissions de micro-organismes de personne à personne, de soigné à soignant, par contact direct/indirect ou par voie aérienne. Les précautions standarts prennent en compte six recommandations du CCLIN (Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales) comprenant :
l'hygiène des mains
la tenue de protection
les surface souillées/liquides biologiques
le port de gants
le port de masque et de lunette de protection
le transports de prélèvements biologiques, de linge, de déchets, de matériel souillé
Après cette vérification, je m'assure que ma tenue professionnelle standart (blanche avec pantalon et haut à manche courte) est conforme aux recommandations du CCLIN, ainsi qu'à la législation en vigueur, régie par la circulaire DGS/DH/98/249 du 20 avril 1998 relative à la prévention de la transmission d'agents infectieux véhiculés par le sang lors des soins dans les établissements de santé. Je porte donc :
une tunique à manche courte, pour faciliter l'hygiène des mains, comprennant un nombre limité de poches
un pantalon sans poche que j'ai préalablement fait ajuster pour qu'il soit à ma taille, sans avoir de revers afin de ne pas transporter de micro organismes potentiellement pathogènes
des chaussures fermées pour éviter le risque de projection de liquide biologique sur mes pieds, silencieuses, lavées une fois par semaine, réservées au service dans lequel j'effectue mon stage.
De plus, je ne porte pas de bijoux sur mes mains et mes poignets, pas d'effets personnels, limitant ainsi les transmissions croisées et les IAS (infection associée aux soins), et mes ongles sont courts, propres et sans vernis.
Je précise que mes tenues sont lavées tout les jours, et à part de mon linge personnel, afin d'éviter la contamination et la propagation d'éventuelle agents pathogènes sur mes habits personnels. Mes tenues professionnelle sont donc misent à part, et sont lavées à une température pouvant atteindre soixante degrès pour faire disparaître les bactéries.
Ces vérifications en plus d'être importantes pour le bon déroulement de mon soins et le respect des règles d'hygiènes et d'asepties, ont permis de laisser le temps aux ASH (agent de service hospitalier) de nettoyer la chambre du patient, et aux aides soignant d'aider le patient à faire sa toilette. Mon soins va ainsi être réaliser dans un environnement propre.
Je me dirige ensuite vers la chariot de l'infirmière afin de préparer tout le matérielle nécessaire à mon soins, en prennant soins de ne rien oublier afin de ne pas avoir à stopper mon soins et d'être contraint de sortir de la chambre, ce qui diminuerait l'asepsie et l'hygiène de la chambre en raison de mes allé et venue.
Je prépare donc sur un chariot, dont je me suis assuré de la propreté au préalable auprès des AS, il sera destiné à entrer uniquement dans la chambre de mon patient, afin de limiter la propagation d'agents pathogènes, et de limiter les infections nosocomiales, qui pourraient être transportées via le chariot :
quatre paires de gants à usage unique
une paire pour la réfection du pansement et une autre pour l'ablation
...