Imagerie médicale
Cours : Imagerie médicale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ÿåssü Miìnë • 25 Janvier 2020 • Cours • 255 Mots (2 Pages) • 468 Vues
La radiographie
La radiographie standard permet principalement d’obtenir des clichés en deux dimensions des structures osseuses et articulaires : elle est notamment utilisée en orthopédie, en rhumatologie et en orthodontie où elle permet d’étudier les traumatismes osseux (fractures, etc.), les déformations du squelette ou les implantations dentaires. La pneumologie y a aussi recours (radio des poumons). Chez la femme, la radiographie du sein (mammographie) est devenue un examen systématique de prévention du cancer du sein.
Il est aussi possible de visualiser certains organes ou parties creuses, habituellement invisibles aux rayons X, en les « remplissant » d’un produit de contraste, opaque aux rayons X : c’est la radiographie de contraste.
> Informations pratiques
L’examen radiographique est pratiqué dans les nombreux centres de radiologie répartis sur l’ensemble du territoire français. Il coûte de 25 à 300 euros (160 à 2000 FRF), remboursés à 70% par la Sécurité sociale. Il n’y a pas à demander d’entente préalable.
Le scanner (tomodensitométrie)
Le scanner explore un volume du corps : c’est en quelque sorte une « endoscopie virtuelle » qui permet d’établir des images tridimensionnelles des organes ou des tissus (os, muscles ou vaisseaux) constitutifs des zones scannées. À son apparition, il a révolutionné la neurologie en offrant la possibilité de « voir » le cerveau. Dans cette dernière indication, il tend de plus en plus à être remplacé, lorsque cela est possible, par l’IRM. Car si le scanner permet de visualiser une modification de volume ou une anomalie de structure (tumeur, embolie, anévrisme…), il ne permet pas d’en préciser la nature (inflammation,
...