Analyse de situation professionnelle
Rapport de stage : Analyse de situation professionnelle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Odr1 • 19 Juin 2019 • Rapport de stage • 458 Mots (2 Pages) • 1 007 Vues
Analyse de situation professionnelle
Stage numéro 1
Étudiante en première année de soins infirmiers, mon premier stage se déroule dans un hôpital public, dans le service de cardiologie rythmologie qui peut accueillir jusqu’à 24 patients. Il assure une prise en charge complète et expérimentée des troubles du rythme cardiaque, de la stimulation et de la défibrillation cardiaque.
L’action se déroule dans la chambre d’une patiente que nous nommerons Madame Rose qui a été admise en vue d’une intervention médicale, elle a été reçue par une aide-soignante qui l’a accompagné dans sa chambre et l’a invité à s’allonger sur son lit.
J’apprends que Mme Rose est rentré ici pour une ablation de radiofréquence qui sert à corriger l’arythmie, c’est-à-dire un rythme cardiaque irrégulier. C’est une femme de 64 ans qui occupe une fonction de cadre de santé dans un centre hospitalier et ne semble pas stressée ni inquiète car elle s’est bien renseignée sur son intervention.
Lorsque je m’informe sur ses antécédents, je constate que Mme Rose est atteinte du syndrome de SHARP ; qui est une maladie inflammatoire chronique qui se manifeste par des douleurs articulaires et musculaires, un gonflement des mains des doigts et une grande fatigue. L’ablation de radiofréquence consiste à introduire un cathéter dans la jambe que l’on remonte jusqu'à l’emplacement du cœur, pour émettre des ondes qui vont chauffer et détruire le tissu cardiaque qui est responsable de l’anomalie du rythme.
J-1 après l’intervention je prends les constantes de Mme Rose qui sont normales. Dans la matinée vers 10h un infirmier et moi procédons à l’ablation du point de suture. Je vais donc préparer le chariot en le nettoyant et le désinfectant, nous effectuons cet acte en pensant aux procédures d’hygiène à respecter : friction hydro alcoolique, port de gant stérile ainsi que les pansements, les pinces, et la lame de bistouri.
En réalisant ce soin l’infirmier avait énormément de mal à retirer le point qui était serré, je l’aidais à tenir le fil, pendant que lui coupait le nœud. Après de multiples essais il réussit finalement à le couper, mais il ne s’était pas aperçu qu’il y avait un deuxième nœud. Devant l’insistance et le temps passé à vouloir retirer le point la patiente ressentait des douleurs intenses du à sa maladie auto-immune qui la rend plus sensible j’ai donc essayé de la rassurer et de lui parler pour lui faire oublier celle-ci. Devant cette situation complexe on ressentait une certaine culpabilité de lui infliger ces douleurs.
Après un moment de réflexion l’infirmier m’a demandé l’aller chercher un médecin interne pour l’aider. Celui-ci n’y arrivant toujours pas, une troisième personne est intervenue. Une infirmière qui a finalement réussit à couper le deuxième nœud et retirer le point de suture avec le matériel stérile.
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