Analyse de situation professionnelle IFSI chirurgie
Dissertation : Analyse de situation professionnelle IFSI chirurgie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Morgane Surat • 15 Septembre 2017 • Dissertation • 1 445 Mots (6 Pages) • 7 126 Vues
Analyse de situation pratique
Stage du semestre n°4
Du 7 mars 2016 au 8 avril 2016
Soins de courte de durée
Chirurgie
La situation que je vais vous exposer se déroule dans le service de chirurgie général dans l’aile spécialisé en orthopédie lors de ma 4ème semaine de stage.
Durant mon stage en chirurgie orthopédique, j’ai eu la possibilité d’encadrer une élève infirmière de deuxième année de l’encadrer durant la réfection d’un pansement complexe qu’elle n’avait encore jamais fait. Celui-ci en avait fait en pratique que en observant les infirmières en stage. Je lui ai donc proposé de l’accompagner dans la chambre de Mme C, opérée d’une prothèse totale de hanche à J2 post op afin de l’observer et de l’évaluer dans sa pratique pour qu’elle puisse s’améliorer et être autonome pour ce soin.
Dans un premier temps je lui ai demandé de préparer son chariot avec tout le nécessaire qui lui semblait nécessaire afin d’effectuer la réfection de pansement de PTH avec ablation de 3 redons (set à pansement, compresses, pansements, Chlorhexidine, scalpel, PCT, SHA, gant). Ensuite nous sommes allés dans la chambre Mme C et l’élève infirmier à informer la patiente qui nous allions effectuer la réfection de son pansement. Après avoir un son approbation, ma collègue a commencé son soin, n’ayant pas regardé la fiche technique au préalable elle a fait appel à sa mémoire et son sens de déduction pour faire le soin. Notre objectif était qu’elle acquière ou perfectionne ses connaissances en termes de réfection de pansement et qu’elle soit plus à l’aise lors de ce soin ; cela dans un but de le responsabiliser et de la rendre autonome une fois le savoir pleinement acquis.
Nous avons donc commencé par la théorie en me basant sur ses savoirs et en accentuant les connaissances qu’il lui manquait en termes de matériel, méthode, asepsie... Après cela nous sommes passés à la pratique. Je lui ai proposé de pratiquer seul et de la reprendre lorsque cela pouvait s’avérer nécessaire. Après avoir mis la présence et s’être lavée les mains avec la solution hydro-alcoolique, l’étudiante s’est munie de gants pour enlever le pansement. Ensuite, elle a jeté ses gants et fait une friction au SHA et a installé son matériel. J’ai bien sur vérifié tout ce qui avait attrait à ce soin c'est-à-dire l’hygiène (usage de solution hydro-alcoolique, respect du matériel stérile, du tri des déchets….), la dextérité et l’efficacité du soin. Tout au long du soin j’ai mesuré son analyse réflexive sur ses gestes effectué en lui posant des questions : pourquoi fais-tu comme ça ? Pourquoi n’as-tu pas réutilisé cette pince ? Faire un soin c’est bien mais le comprendre c’est mieux.
Hypothèse : ma manière d‘encadrer est-elle adaptée et correct ?
Durant cette formation, c’était la première fois que je pouvais encadrer un autre étudiant en soins infirmier lors d’un soin.
Afin de mener à bien cette action, j’ai mobilisé quelques concepts indispensables :
- Encadrement : Forme d'intervention distante où l'intervenant observe et guide une activité structurée. Il permet un enrichissement professionnel mutuel et le développement de la professionnalité, aboutissant ainsi à une pratique qui s’appuie sur une base de connaissances rationnelles qui intègre des pratiques adaptées à des situations.
- Apprentissage : Période pendant laquelle quelqu’un apprend un savoir-faire nouveau et le processus par lequel ce nouveau savoir s’acquiert. Sept principes généraux : chaque apprenant à son rythme et sa façon d’apprendre, un apprenant actif apprend mieux qu’un passif, tout comportement renforcé positivement a tendance à se reproduire, la connaissance immédiate des résultats facilite l’apprentissage, il faut que la situation d’apprentissage ait un sens pour l’individu si on souhaite qu’il apprenne, un apprentissage distribué est plus efficace qu’un apprentissage massé, il faut diviser la difficulté en difficultés élémentaires. Les théorie de l’apprentissage se divisent en deux grands courants : le courant béhavioriste (Skinner) avec une théorie de l’apprentissage basée sur la modification du comportement liée à des stimuli issue de l’environnement et le courant cognitiviste (Piaget ou Rogers) avec une théorie davantage basée sur l’apprenant, sur la manière dont il conduit son apprentissage
- Accompagnement : l’accompagnement constitue une posture spécifique au centre d’actions déterminées par des pratiques définies.
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