ANALYSE DE PRATIQUE EN PSYCHIATRIE
Dissertation : ANALYSE DE PRATIQUE EN PSYCHIATRIE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Angelina Hoffmann • 12 Janvier 2017 • Dissertation • 736 Mots (3 Pages) • 1 639 Vues
ANALYSE DE PRATIQUE 2 – PSYCHIATRIE
I – SITUATION OBSERVEE OU VECU SUR LE TERRAIN.
Lors de mon stage en psychiatrie dans le service du docteur Chabanne je me suis retrouvée face à des situations parfois complexes. C’est notamment le cas lorsqu’un patient doit être mis en chambre d’isolement. Mon unité n’en disposant pas il était nécessaire, lorsque la situation se présentait, de transférer le patient dans un autre service. Mais il y avait également des cas où les infirmiers de mon service était appelé « en renfort » dans d’autres unités.
Il se trouve que régulièrement j’entendais que c’était uniquement les hommes qui étaient appelés en renfort. Au début du stage, n’étant pas encore très alaise avec les pathologies psychiatriques cela ne me dérangeait pas. Mais prenant de l’assurance au fils des semaines il fût un moment où j’ai eu envie de voir comment cela se passait…
II - QUESTIONNEMENT.
Au-delà des raisons évidentes (violence du patient qui nécessite parfois l’intervention par « la force »). La question était de savoir pour quelles autres raisons les équipes demandaient souvent aux étudiants de ne pas être trop présent en cas d’agitation et pourquoi il était n’était pas toujours demandé aux femmes de venir en renfort.
III – ANALYSE DE LA SITUATION.
On a tous nos représentations face à l’hôpital, aux soin, … ces représentations sont encore plus présente concernant le domaine de la psychiatrie. Pour moi lorsque l’on parlait de mise en chambre d’isolement et qu’à coté on ne demandait que des renforts hommes je m’imaginais des situations très aigues avec une injection en IM, de la violence, …
Mais en discutant avec l’équipe j’ai bien vu que ce n’était pas toujours le cas et que parfois ça se passé très calmement.
Est-ce pour une question de responsabilité ? Responsabilité de l’équipe vis-à-vis de la sécurité de l’étudiante ? D’un côté cela peut se comprendre mais d’un autre ne sommes-nous pas là pour être formé ? Et est-ce que le fait de nous protéger de ces situations n’est pas un frein à cette formation ?
Que l’on nous demande de ne pas intervenir je le conçois et le comprend en revanche pourquoi ne pas nous permettre d’y assister ? Cela permet à l’étudiant de voir comment les autres membres de l’équipe gèrent, les moments qui peuvent être critiques et surtout observer la répartition des tâches entre les soignants et observer leur façon de faire.
De plus si un étudiant manifeste l’appréhension ou la peur d’en faire partie je comprends que l’on ne l’y contraigne pas en revanche si un étudiant manifeste l’envie d’y participer en connaissant les règles de sécurités, n’est-ce pas à lui de prendre cette responsabilité-là ?
Ceci me permet de faire le lien avec la deuxième notion que je souhaite aborder : la peur qui se définie comme un phénomène psychologique à caractère affectif marqué, qui accompagne la prise de conscience d’un danger réel ou imaginaire ou d’une menace (dictionnaire Le Robert).
Contrairement à l’angoisse ou à l’anxiété, la peur à toujours un objet précis et certaines fois, elle peut être maîtrisable (dictionnaire de psychologie).
Pourquoi parler de la peur ? Parce que je me suis rendue compte qu’à un moment de mon stage je me suis dit que lorsque je serais professionnel j’avais justement peur de me retrouver face à une situation d’agitation, n’y ayant jamais était confronté en tant qu’étudiant.
...