La dame aux camélias, Alexandre Dumas fils, Chap. 2 portrait de Marguerite
Cours : La dame aux camélias, Alexandre Dumas fils, Chap. 2 portrait de Marguerite. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar psdeau • 20 Février 2025 • Cours • 1 214 Mots (5 Pages) • 10 Vues
La Dame aux camélias est un roman écrit par l’écrivain français Alexandre Dumas fils en 1948.
[Quoi?] Inspiré de sa liaison avec la courtisane Marie Duplessis, il propose le récit d’une passion malheureuse entre deux personnages que tout oppose : un jeune bourgeois, Armand Duval, et une demi-mondaine atteinte de tuberculose, Marguerite Gautier.
[Comment?] Marqué par le romantisme, Dumas fils exprime des sentiments de mélancolie, de souffrance et de jalousie dans son roman. Mais son récit n’est pas pathétique et il se rapproche du réalisme en souhaitant souligner la véracité de son récit. Il s’inspire d’ailleurs d’une histoire personnelle. Il étudie les mœurs et critique la société, et il dresse un portrait émouvant et différent d’une fille de joie. Tragique, il cherche à inspirer la pitié du lecteur pour le sort inéluctable de Marguerite, mais aussi de l’admiration pour cette femme qui apparait héroïque.
[Pourquoi? / problématique] Aussi dans cet extrait, comment l’auteur fait-il pour dresser un portrait de Marguerite proche de la perfection ?
[Annonce du plan] Pour y répondre, nous verrons dans un 1er temps / tout d’abord… etc.
Mouvement 1 : Un vibrant éloge de sa beauté physique
La formule qui introduit le portrait de Marguerite, « il était impossible de voir une plus charmante beauté que celle de Marguerite » annonce, par l’hyperbole, l’éloge du physique que va faire le narrateur dans cet extrait. Néanmoins le texte est à l’imparfait, ce qui souligne que ça n’est plus le cas.
Dans le premier paragraphe, le narrateur décrit le physique de Marguerite qu’il trouve parfait. On voit qu’il l’idéalise avec l’utilisation des mots « exagération » et « suprême ». Au début de sa description, on a une idée de sa silhouette « grande et mince ». Il décrit aussi les vêtements de Marguerite. Elle porte du cachemire et de la soie, des matières nobles qui pourraient laisser croire qu’elle fait partie de la bourgeoisie. Elle semble élégante et faire très attention à comment elle s’habille (« habilement ménagés », « œil si exigeant qu’il fut »), si bien qu’il n’y a rien à dire à ce sujet.
Ensuite dans les trois paragraphes suivants, il passe à son visage. Là encore le narrateur est sous le charme total de Marguerite (« merveille », « grâce indescriptible ») et trouve sa beauté parfaite. Il rapproche sa beauté à l’art (référence à Musset /auteur fr contemporain de Dumas/ + « si pur qu’il semblait peint »). La description du visage de Marguerite est très précise, ça donne l’impression qu’il l’a beaucoup observé. Il énumère et détaille un à un chaque élément de son visage avec beaucoup de détails mélioratifs : « la peau de ce velouté qui couvre les pêches qu’aucune main n’a touchées ». Le narrateur sous-entend dans cette phrase l’innocence de Marguerite, comme si elle était encore une enfant. Elle semble « pure ». Pourtant, le descriptif de son nez sous-entend l’inverse et donne une indication de son métier « aspiration ardente vers la vie sensuelle ». Il termine par ses cheveux et ses oreilles. Il précise étrangement le prix des boucles d’oreille. Là encore il sous-entend que Marguerite est entretenue, mais de manière élégante.
On est sur de son métier quand le narrateur se demande comment Marguerite peut paraitre innocente (« expression virginale, enfantine »), alors qu’elle est prostituée (« vie ardente »).
Ainsi dans ce premier mouvement, le narrateur dresse un portrait physique très élogieux de Marguerite. On a une idée très précise de son allure élégante et de son visage sublime. On voit qu’il est totalement fasciné par sa beauté. Il présente Marguerite de
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