Alexandre Dumas, La dame aux camélias

Rozenn                                                                                                                                                1.2

BUANNEC

LA DAME AUX CAMELIAS

  1 ) La Dame aux camélias C'est la pièce la plus connue du catalogue d'Alexandre Dumas. C'est un « roman rose », un portrait d'un amour impossible condamné à une fin tragique. Ainsi Alexandre Dumas écrira la Dame aux Camélias en 1848 au XIXème siècle. Ce roman peut appartenir à de nombreux mouvements littéraires notamment entre le romantisme et le réalisme puisque qu’il parle d’amour mais également de la religion chrétienne. De plus il appartient au réalisme puisque  le narrateur insiste sur son statut de témoin des faits qu’il raconte, il est ainsi nécessaire de souligner la véracité du récit . Dans son ouvrage autobiographique  Dumas utilise pour thème l’amour entre une courtisane atteinte de phtisie, Marguerite Gautier, et un jeune bourgeois, Armand Duval.

2)  La narration de cette histoire d’amour constitue un récit dans le récit, puisqu’Armand Duval raconte son aventure au narrateur initial du roman. Ici, l’extrait que nous allons étudier est un extrait du chapitre XXVI pendant la rupture du couple, dans cet extrait la jeune femme atteinte de tuberculose semble se sentir seul et est à l’attente de son amant ne vivant pas dans les allant tour, elle est ainsi complétement malade et au bout de ses capacités.

Premier paragraphe et deuxième paragraphe

3)  La forme épistolaire est très présente dans le roman. C’est par exemple celle que  choisit Armand pour exprimer sa jalousie à Marguerite et pour rompre sa relation avec elle. Ainsi il va y adopter un ton sarcastique qui traduit son dépit amoureux, pour évoquer « l’indisposition ».. Ainsi dans cet extrait de profondes émotions sont transmises, notamment par des procédés de douleurs , d’image horripilante tel que «  cracher le sang ». De plus l’auteur souhaite jouer sur les sentiments du lecteurs avec de la description, notamment la description de lieu, la où il se trouve « un temps horrible, il neige, je suis seul chez moi » , « sous un ciel chaud », « Paris », sur leurs actions « telle fièvre », « je ne cesse de cracher le sang » , « si vous me voyiez », « je me suis levée un peu » , « quelques jeunes sont venus s’inscrire ». Également une description moral est faites « telle fièvre », « malade de nouveau », « abandon », « rue, rapides, joyeux, insouciants ». Nous avons une grande description de tous types dans ces lettres épistolaires et une façon de les exprimer pouvant facilement attendre sentimentalement parlant le lecteur.

4) Marguerite touche profondément le lecteur en indiquant dans quel état de malheur elle se trouve touchée. Elle utilise un champ lexical du malheur assez tragique pour exprimer ses émotions. Elle n’a toujours pas reçu une lettre de son amant et pense « elle n’arrive pas et n’arrivera jamais » du fait de la rupture, nous avons donc ici une hyperbole de même pour «  de n’avoir « comme moi tout un hiver de glace qui vous pèse sur la poitrine » ou encore « par un n’a levé les yeux sur ma fenêtres » nous montrant ainsi sa tristesse, d’être seul mais également malade. Elle utilise également un apostrophe pour montrer son désarroi « oh ! » . De plus elle aimera que son amant revienne par « si vous étiez a Paris, vous ne quitteriez par mon chevalet et ma chambre. Puisqu’elle aime fort comme elle dit par cette métaphore. Enfin elle nous montre un véritable amour sellé « j’ai eu pour vous autant d’amour que le cœur de la femme peut en contenir et en donner » cette métaphore produit ainsi de réelle émotion auprès du lecteur mais également par « maudissez » cela prouve qu’elle sent encore une fois mal en point et qu’elle n’arrive à se sortit de cette rupture. Par ces différents procédés le personnage évoque un profond malheur dans lequel elle se trouve.

5) Nous pouvons ainsi interpréter la brièveté des phrases et des propositions comme un sentiments bref. Elle n’est que peu disposer, elle semble donc profondément touchée et attristée mais aussi que les mots ne lui viennent que très peu mais également sa maladie l’atteint de plus en plus ainsi dit dans la première lettre « je n’ai pu vous écrire un mot ». Elle souhaite dénoncer sa profonde tristesse par des phrases des brèves pour lui faire comprendre que son absence lui fait du mal.

6) Dans cet extrait Marguerite fait référence à son amant Armand en lui faisant une lettre d’’adieux mais également à d’autres personnages nous pouvons ainsi l’analyser avec des phrases très brèves qu’elle prononce. Elle souhaite simplement que cette solitude cesse, puisqu’elle en souffre.

Troisième paragraphe :

7) Dans cet extrait, Marguerite insiste tout d’abord sur deux aspects de sa vie. Tout d’abord se plaint de sa maladie et de sa souffrance, elle «  crache du sang », et elle souffre « du froid de l'hiver qui pèse sur sa poitrine », etc. Puis elle insiste également sur son isolement. En effet Marguerite est enfermée chez elle alors que la vie continue à Paris “j’ai regardé passer cette vie de Paris”, elle regrette de ne pas pouvoir être dehors.

En écrivant “Quelques visages de connaissance sont passés dans la rue, rapides, joyeux, insouciants. Pas un n’a levé les yeux sur mes fenêtres.”, elle exprime sa solitude parce qu’elle voit des gens qu’elle connait qui passent dans la rue, mais aucun d’entre eux ne la remarque où ne fait attention à elle, ainsi nous pouvons apercevoir une énumération. Elle se sent seule, ignorée. Elle est également triste car Armand ne lui écrit plus depuis quelques jours, elle se sent abandonnée par lui.

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