La connaissance, enjeu politique et géopolitique
Résumé : La connaissance, enjeu politique et géopolitique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 20236826 • 11 Juillet 2024 • Résumé • 1 671 Mots (7 Pages) • 126 Vues
La connaissance, enjeu politique et géopolitique
Les états sont de + en + nombreux à activer leurs services de renseignement avec les attaques de hacker ⇒ université de Caroline-du-Nord; elle a réussi à la stopper et se trouve désormais sous la protection numérique du FBI ⇒ La maîtrise de la connaissance est au cœur de la concurrence entre les Etats, surtout lorsque des puissances sont concurrentes. C'est le cas de l'URSS et des États-Unis lors de la GF. Certains états envisagent la connaissance comme un levier de développement leur permettant d'exister dans une économie mondialisée de + en + compétitive. C’est le cas de l’Inde qui, en s’appuyant sur sa formation universitaire, a déployé une stratégie de croissance et d’essor économique basée sur les transferts de technologies et sur ses étudiants. La connaissance peut également être utilisée à des fins militaires par les Etats (BA), renforçant son enjeu politique géopolitique.
Le renseignement au service des États: les services secrets soviétiques et américains durant la guerre froide
Le renseignement, enjeu politique majeur de la guerre froide
Utilisation SS récente (fin 19e) mais les espions existait déjà au moment de la G30 et même bien avant (pharaons, Empereurs romains). Le domaine du renseignement est centré sur la connaissance militaire et géographique de l’ennemi. Les conflits du XXe siècle bouleversent la notion de renseignement qui devient « la guerre de l’ombre ». WW2 ⇒ PT majeurs dans l'armement/médecine (BA + pénicilline). Ces innovations, nécessaires à la puissance des états (hard/smart power) font l'objet de politiques d’espionnage un fois la paix rétablie.
Les services secrets pratiquent le renseignement ⇒ processus d'obtention de connaissances concernant l'ennemi par l'espionnage, et de défense de ses propres connaissances par le contre-espionnage. (Le renseignement va donc pratiquer une collecte d'informations, analyse et traitement). Cette pratique est indissociable du pouvoir militaire et diplomatique d’un État.
Divers moyens pour collecter des informations: légalement ou illégalement. Une des pratiques les + courantes/anciennes reste l'intégration d'agent dans une administration étrangère/services de renseignement adverse “espion” + photo aérienne/vol du document. L'espionnage contemporain = bcp d’'informatique + moyens de communication modernes (Internet/satellites de surveillance).
Divers moyens sont utilisés pour protéger les connaissances ⇒ codage (machine Enigma: All = code de chiffrement très sophistiqué cassé par les Britanniques WW2).
La naissance de la CIA : Les EU découvrent l'importance de l’espionnage lors de WW2, à travers l’OSS (Office Strategic Services) créé dans l'urgence en 1942 après Pearl Harbor. A la fin de la guerre, l’OSS est dissoute mais les tensions avec « l’allié » soviétique donnent naissance en 1947 à la CIA ⇒ objectif principal = empêcher la diffusion du communisme dans le monde. Placée sous l’autorité du président des EU, elle collecte et analyse les renseignements à l'extérieur des États-Unis et mène des opérations clandestines à l'étranger. La CIA se développe sur la scène internationale et le territoire des EU est pris en charge par le FBI chargé des affaires intérieures.
La naissance du KGB : Pour les bolcheviks au pouvoir en 1917, le renseignement n'est pas nouveau car leurs dirigeants sont déjà entraînés à la clandestinité de leurs activités révolutionnaires. 1954 ⇒ services secrets soviétiques réorganisés = KGB (comité de sécurité d'État) ⇒ principale mission: chasse aux opposants intérieurs et extérieurs ⇒ veille à la solidité du bloc. Le KGB ne rend des comptes qu’au secrétaire général du PCUS, le chef de l'État soviétique.
CIA Vs KGB : missions et actions
⇒ La principale mission des services de renseignements est la collecte d’informations
Fort d'effectif, les SS soviétiques infiltrent tous les pays à des degrés divers. Ils s’appuient sur des partisans du communisme comme les « Cinq de Cambridge » recrutés dans les années 30 par le NKVD ⇒ agents doubles
1942 ⇒ infiltrent le programme Manhattan grâce à des agents doubles: scientifiques qui travaillent pour le RU/EU travaillent en réalité pour les autorités soviet ⇒ physicien allemand Klaus Fuchs livre les secrets de fabrication de la BA au directeur des SS de Staline. Grâce à l'espionnage, l'URSS a rattrapé son retard dans la recherche scientifique et se dote de l'arme atomique en 1949
Les SS américains et britanniques développent dès 1943 un travail de décodage des codes de communication soviétiques, ce qui leur permet de décrypter près de 3000 messages et découvrir le réseau des Cinq de Cambridge (projet Venona) + Alan Turin enigma (WW2)
⇒ course technologique:
EU lancent un programme d’espionnage aérien, le projet Moby Dick ⇒ 1956, le 1er avion-U2 survole l’URSS, mais il est abattu en 1960 au -dessus de l’URSS. Les U2 permettent aux États-Unis de prendre des photos des sites de lancement de missiles nucléaires à Cuba, poussant les deux superpuissances et le monde au bord de la guerre en 1962.
La CIA et le KGB multiplient les interventions dans les pays des deux blocs : coups d'État, soutiens militaires aux rebellions, envoi de troupes spéciales...
CIA est l’un des principaux artisans de la chute du 1er ministre iranien Mossadegh, accusé d’être trop proche de l’URSS.
KGB œuvre en Afghanistan dès 1978 dans le renversement des gouvernements opposés à l’URSS avant de pousser les dirigeants soviétiques à l’invasion du pays en 1979.
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