Incorporation des cultures : Homogénéité et Hétérogénéité des cultures au seins d’un individu.
Dissertation : Incorporation des cultures : Homogénéité et Hétérogénéité des cultures au seins d’un individu.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ademramirez • 14 Décembre 2023 • Dissertation • 3 594 Mots (15 Pages) • 147 Vues
Incorporation des cultures : Homogénéité et Hétérogénéité des cultures au seins d’un individu.
L’incorporation culturelle apparaît comme une facette incontournable de nos sociétés contemporaines.
Ces dernières se distinguent par leur interculturalité, en réaction à la mondialisation croissante et les interactions interculturelles qu’elle implique.
Ainsi, l’incorporation à la culture devient un processus complexe, influençant la manière dont les individus intègrent les éléments des cultures dans leur vie quotidienne.
Que ce soit a travers la fusion de traditions, la diffusion de pratiques culinaires ou l’adoptions de nouveaux modes de pensées, l’incorporation culturelle soulève des questions sur le processus de recherche d’identité individuelle et collective.
Cette dynamique, à la croisée des chemins entre diversité et homogénéité culturelle, mérite une exploration approfondie pour comprendre son impact sur la société contemporaine.
Il s’agira donc a travers ce raisonnement d’analyser et de comprendre les enjeux de l’ensemble de ce processus d’incorporation culturelle a travers la recherche d’identité.
Pour cela, nous aborderons dans un premier temps la phase primaire de construction personnelle : l’éducation et dans un second la phase secondaire de construction personnelle, celle du choix par l’expérience.
Enfin nous ouvrirons la possibilité de la transculturation et du multiculturalisme.
Lexique :
I. Etymologie de l’éducation et du concept
- latin éducere
- définition initiale
- évolution dans le temps du concept
- phase introductive : philosophie de l’enfant sauvage vers la socialisation
II. L’éducation familiale :
- développement de la pensée sensible
- transmission/incorporation valeurs
- transmission/incorporation d’idées,
- historicité et héritage culturel.
III. Les systèmes éducatifs :
- Enjeux des écoles : proposer première socialisation, proposer hiérarchie,
- Objectifs : réflexion, objectivation, maitrise de la langue pour s’exprimer
- Critique : Obstacles épistémologiques et conséquences formes scolaires
- Ouverture vers un progrès de l’éducatif :
IV. Réversibilité de l’éducation
- opposition éducation familiale et scolaire
- crise de l’éducation / crise de la culture Anna Harendt
- retour aux sources de l’éducation et aux fondements de l’éducation a re-inclure le social
- mythe prométhéen et du feu comme savoir
V. L’enjeu de l’éducation
- Instauration du modèle d’archétype
- Education aboutie : socialisation, incorporation des cultures primaires, et sociale.
- Education non-aboutie : mal socialisation et probable déviance
Partie 2 : Le choix
I. Etymologie du choix et du concept
-latin "electio"
-définition
-Point de vue sociologique
-courte introduction
II. Libre de choisir ?
-Liberté individuelle et d'agence
-L'interactionnisme symbolique
-Influence sociale
-Les contraintes sociales et les structures institutionnelles
-déterminisme social
III. Adaptation culturelle
-authenticité culturelle
-hybridité identitaire
-appropriation identitaire
IV. Acteur de la socialisation
-cercle familiale
-cercle externe
-Enjeux précis
-Conséquence globale
Conclusions
I. Étymologie de l’éducation
Avant d’imputer quelconque réflexion à ce développement, il paraît évident de définir l’éducation et ce que ce concept implique.
On a longtemps prétendu et attribué au terme « éducation » l’étymologie latine « ex-ducere » qui signifie mettre dehors, et qui à énormément faussé par la suite la plupart des raisonnements des sciences de l’éducation. Pourtant, à l’origine, ce terme à pour racine « educare » qui signifie élever et domestiquer les animaux, afin d’en retirer le sauvage.
Aujourd’hui l’éducation consiste en l’ensemble des connaissances et des valeurs, qu’elles soient morales, physique, scientifique et intellectuelle qui permettent d’atteindre le niveau de culture nécessaire ; afin d’intégrer un groupe social.
C’est donc par l’éducation que l’homme s’oppose a son état de nature, afin de devenir social, comme le sous-entend la célèbre citation Aristotélicienne : l’homme est une bête sociale.
Ainsi, l’éducation s’oppose donc au sauvage et convient a sa définition étymologique.
Initialement, le terme d’éducation provient de la Grèce Antique, plus précisément a Athènes où 2 interprétations sur l’éducation s’opposaient : celui des sophistes, qui affirmaient que l’éducation et l’enseignement ont pour unique but de« savoir comment être le plus efficace par ses actions et ses discours » , notamment en politique par la rhétorique, face à celui des Platoniciens, qui affirmaient que l’éducation consiste en l’élaboration d’hommes vertueux, par la morale et l’esthétique et aux raisonnement justes.
C’est Durkheim, qui donnera cette dimension sociale à l’éducation, en la définissant comme une socialisation méthodique pour la jeune génération, par la transmission d’un corpus de connaissances et de valeurs propice a la vie sociale.
Il faut distinguer aujourd’hui dans le processus d’éducation, les institutions d’enseignement et l’éducation dans le cadre familial, car elles présentent toutes deux, des enjeux différents, quant au développement personnel.
II. L’éducation familiale.
L’éducation familiale, ou ce que l’on pourrait nommer en anthropologie la parentalité, désigne l’ensemble du processus d’acculturation auquel un individu est confronté aux prémices de sa vie, généralement instruit par ses géniteurs, ou ses représentants légaux.
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