Exposition violences faites aux femmes
Cours : Exposition violences faites aux femmes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ffrs • 31 Décembre 2023 • Cours • 2 992 Mots (12 Pages) • 203 Vues
Exposition violences faites aux femmes [pic 1]
Cette exposition a été préparée par une association : l’union des femmes qui veulent servir le pays au même titre que les hommes et aidée par Clara Magazine. Aujourd’hui, elle s’appelle femmes solidaires et se revendiquent en association féministe qui mène des actions dans le monde entier. Je vais vous présenter les deux principaux thèmes qui m’ont le plus interpellés.
Le premier thème est les viols et les agressions sexuelles, l’exposition les définit par tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol, c’est un crime. En reformulant, c’est un acte sexuel (attouchement ou pénétration) forcé, non consenti qui peut être violent, la victime est manipulée ou menacée. C’est un crime car l’auteur du crime arrache à la victime son propre pouvoir sur son corps, il la tue tout en la laissant vivante, c’est un meurtre psychique comme l’a dit Gisèle Halimi. Définition d’après la loi ? : selon l'article 222-23 du Code pénal : « tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature qu’il soit ou tout acte bucco-génital commis sur la personne de l’autre par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol » et selon l’article 222-22 : « constitue une agression sexuelle toute atteinte sexuelle commise avec violence, contrainte, menace ou surprise »
Origine / historique ? : Au milieu du Moyen - Age, le viol est un terme qui n'apparait qu'au cours des XVIème et XVIIème siècles est couramment désigné par le mot « efforcement » Le verbe « efforcer » est utilisé jusqu’à la fin XVème siècle même si le verbe « violer » est déjà employé à la fin de Moyen-Age. Entré dans le code pénal en 1791, le viol n'a été défini et véritablement puni qu'à la fin des années 1970. Comment reconnaître ? : c’est un rapport forcé par la violence ou la menace, ça peut aussi être un rapport non consenti si la victime est droguée, est ivre ou inconsciente. Ça peut aussi être des attouchements ou actes sexuels sans la pénétration. Le terme « viol » a la même définition dans tous les pays ? : 🡪France : le viol est une agression sexuel impliquant, selon l'article 222-23 du Code pénal, toute action sexuelle non consentie quelque soit l’agresseur. 🡪Canada : des définitions plus larges sont adoptés : l’infraction de viol a été abolie et remplacée par le crime d'agression sexuelle pour pouvoir mettre l'accent sur la dimension violente de l'acte et pour inclure toute forme d'attouchement sexuel non consenti. 🡪Afghanistan : la loi du viol n'inclus pas le viol conjugal 🡪Inde : le viol conjugal n'est pas un délit sauf si les époux décident de divorcer 🡪Corée du Sud : le viol par un époux n'est pas reconnu comme un crime
Ce qu’en dit la loi ? :
- La loi du 4 avril 2006, puni de 15 ans de réclusion criminelle et la réclusion peut aller jusqu'à 20ans dans certains cas (si c’est sur un mineur de 15 ans ou sur un ascendant légitime, naturel, adoptif ou par toute personne ayant de l’autorité sur la victime ou le conjoint/concubin de la victime)
- La loi du 30 juillet 2020, article 4 : « le fait de faire à une personne des offres ou des promesses ou de lui proposer des dons, présents ou avantages quelconques afin qu'elle commette un viol, y compris hors du territoire national, est puni, lorsque ce crime n'a été ni commis, ni tenté, de dix ans d'emprisonnement et de 150 000 € d'amende »
- L’article 222-27 : « Les agressions sexuelles autres que le viol sont punies de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende »
Solutions ? :
- Se rendre dans un poste de police pour porter plainte
- Se rendre dans une association pour recevoir de l'aide
- Faire de la prévention
- #BalanceTonPorc ou #BalanceTonLargon pour dénoncer son violeur ou agresseur afin de se faire entendre si la justice ne poursuit pas l’agresseur
- Le 3919, créé et par la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF), assure un accueil téléphonique pour femmes victimes de violences accessible 24h/24 7j/7
- Lutter contre le déni, sortir du silence et enlever les fausses idées/clichés sur le sujet avec : de nombreuses campagnes nationales qui aident les victimes à obtenir justice.
- Améliorer les lois ou les appliquer plus rigoureusement
Illustrer le thème ? : [pic 2][pic 3]
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Quelques témoignages anonymes :
- « Parfois j’ai envie de changer tout mon corps pour que les traces de ces violences disparaissent de ma peau. Elles sont invisibles mais je les sens toujours. »
- « Je ne supporte pas qu’on me touche ou qu’on me regarde. »
- « J’étais paralysée, mon corps ne bougeait plus, mes larmes ne coulaient plus et je n’arrivais plus à crier, j’étais incapable de réagir. »
- « J’avais 14 ans j’avais mon eu mon premier petit copain. Aillant beaucoup de problèmes familiaux je tentais d’avoir de l’affection, surtout des garçons plus âgés que moi. Il avait 17 ans et un jour j’étais inviter pour son anniversaire. Tout se passe bien on fait un karaoké avec sa famille, jusqu’à ce qu’il me demande de l’accompagner chercher un truc qu’il dans sa chambre. J’accepte et je le suit. Arrivée dans la chambre je m’assois sur son lit (malheureusement) et il commence a venir sur moi. Je le repousse et essai de partir. Il me plaque sur le lit, me hurle dessus et me pénètre d’un coup. Je hurle de douleur en pleurant et appel à l’aide mais il s’en foutait, il continuait »
Chiffres clés :
- En France, 1 femme est violée toutes les 10min
- 80% portent plainte mais 0,6% aboutissent à une condamnation juste
- 62 000 femmes violées et 553 000 agressions sexuelles en 1 an
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Le deuxième thème est le sexisme, l’exposition le définit comme une attitude de discrimination fondée sur le sexe. En reformulant, c’est lorsque des paroles ou des comportements déplacés, discriminatoires, voire violents, sont adressés à des personnes en raison de leur sexe, souvent des femmes pour but de les humilier, de les gêner et de les mettre mal à l’aise. Définition d’après la loi ? : selon la loi du 22 mai 2014 « le sexisme s'entend de tout geste ou comportement qui, dans les circonstances visées à l'article 444 du Code pénal, a manifestement pour objet d'exprimer un mépris à l'égard d'une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer, pour la même raison, comme inférieure ou comme réduite essentiellement à sa dimension sexuelle et qui entraîne une atteinte grave à sa dignité ». Origine / historique ? : Le mot apparaît en France dans les années 70 (en 73, une revue « les chroniques du sexisme ordinaire » proposait des réflexions sur le sexisme). Et en ce moment même, Simone de Beauvoir déposait un projet de loi antisexiste, qui consistait à faire reconnaître les injures sexistes au même titre que les injures raciales. Le mot « sexisme » ne fera alors son entrée dans le dictionnaire Petit Robert qu’en 1978. Où ? : On trouve le sexisme dans le milieu professionnel, dans l’espace public (école/université), dans la rue, dans le milieu sportif ou même au sein de la vie de famille (selon l’éducation) Comment le reconnaître ? Ça peut être de l’humour sexiste, des blagues sexistes, des remarques sexistes ou des actes sexistes souvent basés sur des stéréotypes et préjugés, cela peut provenir de amis, collègues de travail, de la famille ou même d’inconnus
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