Les gens du balto
Fiche de lecture : Les gens du balto. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alice Glt • 4 Janvier 2019 • Fiche de lecture • 966 Mots (4 Pages) • 871 Vues
Alice GRELET Prépa
Le livre que j'ai choisi d'étudier s'intitule Les gens du Balto. Cette oeuvre a été écrit par Faïza Guène. Ce livre a eu le prix des lecteurs Sélection 2010. Il a été parut le 20 Aout 2008, sa maison d'édition est HACHETTE LITTERATURE, à cette même période, les otages du Ponant ont été libéré contre une rançon de 2 millions de dollars.
Cette auteur a réalisé deux livres avant cette ouvrage, kiff kiff demain en 2004 et Du rêve pour les oufs en 2006. Avec ce troisième livre, Faïza Guène, s’essaie donc au polar. Mais ce roman est surtout l’occasion de donner voix aux « gens du Balto », petites gens d’aujourd’hui, comme bloqués dans une ville du bout du monde, et dont l’existence est marquée par la pauvreté, le chômage, le racisme et l’ennui. Avec justesse et talent l’écrivain crée la personnalité et la langue de chacun. Elle leur offre surtout une belle humanité. Faïza Guène a choisi d’exploiter la forme du roman choral pour articuler son histoire. Un maximum de place est ainsi accordée aux personnages, à la fois protagonistes et narrateurs. C'est pour celà que j'ai choisi ce livre, dans la société d'aujourd'hui, selon moi, on ne parle pas assez de la pauvreté et du racisme.
« France Bleu Île-de-France. Que s’est-il passé au Balto, ce tranquille bar-tabac de Joigny-les-Deux-Bouts, dans la nuit de vendredi à samedi ? C’est la question à laquelle devront répondre les enquêteurs après la découverte, ce matin, du corps de Joël Morvier, le patron de l’établissement que les gendarmes ont retrouvé le ventre lardé de sept coups de couteau et le visage tuméfié ». Pour ce faire les policiers entendront tour à tour les habitants du quartier, habitués de l’endroit : Taniel, dit Tani, Quetur ou Bon à rien, adolescent perturbé, violent et protecteur ; petite amie, Magalie Fournier, dite la blonde, la traînée ou la meuf de Quetur, son vocabulaire se résume à des "lol", "dsl" et d'autres mots anglais ; Sa mere Yéva dite Mme yéva, la daronne ou la vielle, elle ne veut pas grandir, elle aime plaire toujours vétue de sa mini jupe ; son père, Jacques, dit Jacquot, le daron ou coco, accro aux jeux à gratter et à la télévision ; Son frère, Yeznig, dit bébé, le gros ou l'handicapé, deficient mental ; ses amis, Nadia et Ali Chacal, dits les jumeaux, les Marseillais ou les chacals.L’auteur convoque également le mort, Joël, dit Jojo, dit Patinoire. Chacun évoque son quotidien, forcément blafard, ses espoirs brisés... Tous en tout cas auraient eu de bonnes raisons d’assassiner le patron du Balto, vieux « dégueulasse », raciste et arnaqueur.
À travers l'enquête, Faïza Guène trouve l'occasion de faire intervenir différents personnages. Le lecteur bénéficie du point de vue de chacun à tour de rôle. Au départ, on a l'impression que l'auteur aligne les clichés: on rencontre l'adolescente populaire, imbue d'elle-même, qui en veut à tout le monde, et qui ne sait pas aligner trois mots sans dire «lol». Il y a aussi l'homme dont le seul horizon est la télévision, la femme mal mariée qui envoie tout le monde au diable avec force insultes, qui rend son mari responsable de ses mauvais choix... Et puis, on apprend à connaître tous ces personnages, et on les comprend mieux. Bien sûr, on ne finit pas par les apprécier tous, mais on entre dans leur univers. Quant aux clichés, je pense qu'on doit rencontrer ce genre de personnages. D'autre part, certains évoluent. Si certains sont englués dans leur mal être ou leur suffisance, et ne cherchent pas à en sortir, d'autres trouvent la force de se remettre en question.
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