Résumé: A la découverte des gens du voyage en France.

Thème du document : Les gens du voyage une communauté complexe, mieux la comprendre pour mieux l’appréhender en tant que soignant.

Sous thème : Groupes, culture orale, identité communautaire.

Titre : « A la découverte des gens du voyage en France ».

Référence bibliographique : Cet article est extrait de « la revue de l’infirmière » datée d’Avril 2012, il s’agit du n° 180. Il fait parti d’un dossier intitulé « l’accès au soin et les gens du voyage » comprenant les pages 18 et 19.

Informations sur l’auteur : Alain Quémener, enseignant, fait partie du Pôle ressource départemental du soutien à la scolarisation des enfants du voyage. Il fait aussi partie de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de Bobigny.

Contexte : Cet article arrive moins de deux ans après le discours de Grenoble du chef de l’état, au moment de la parution de la loi sur les aires d’accueil et dans un climat social de stigmatisation des gens du voyage.

Résumé : Les gens du voyage sont des communautés, aux origines différentes, liées par des traditions et façons de penser qui leurs sont propres.

Les gens du voyage, un mode de vie : Ce mode de vie est à rattacher à leurs activités économiques qui consistaient à proposer leurs services et produits en parcourant le territoire.

Les tsiganes : Sont issus de la péninsule indienne, et sont les descendants d’esclaves turques du XIème siècle.

Trois groupes : Le terme tsigane recouvre trois sous groupes. Les Gitans venant d’Espagne, les Roms arrivant des pays de l’Est de l’UE, non francophones, ils se sont sédentarisés et vivent dans des conditions précaires. Enfin les Manouches (pourtant non tsiganes) viennent du Nord.

L’écrit n’existe pas : Malgré leurs différences marquées, l’oral est le mode de transmission privilégié, « l’écrit n’existe pas et n’a pas de sens ».

Une identité communautaire : La communauté prend le pas sur l’individu, ainsi toutes questions et toutes difficultés sont abordées de façon collective.

Enfance et adolescence : le mode éducatif de l’enfant respecte sa liberté et son rythme, mais ne lui permet pas une lecture des règles de vie hors de la communauté. Le statut d’adolescent n’existe pas.

Liberté et adaptabilité : L’activité économique répond aux besoins de la famille, l’homme doit donc s’adapter pour répondre à ces derniers.

Peur et méfiance : La stigmatisation a provoqué peur et méfiance à notre égard (gadjé). Le soignant doit donc s’impliquer dans une relation directe et sincère pour effacer ces sentiments.

Un avenir précaire : l’illettrisme et les conditions d’accueil compromettent leur culture dans un monde ou leur mode de vie apparaît inadapté.

Analyse critique : Cet article constitue une base pour mieux comprendre les fonctionnements des groupes tsiganes. L’auteur insiste sur leurs valeurs et codes communs afin que cette communauté soit mieux appréhendée et notamment par le soignant, il met en lumière le problème de leur place et celui de leur avenir.

Commentaire personnel : la stigmatisation effective que subissent les tsiganes vient de nos méconnaissances et représentations,

...