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Voyage en Nouvelle-France

Analyse sectorielle : Voyage en Nouvelle-France. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 999 Mots (8 Pages)  •  941 Vues

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Corrigé des exercices du chapitre 1

Littérature québécoise 601-103-MQ (60.1)

Atelier 1 Voyages en Nouvelle-France

1. La première raison se rapporte à la Rédemption ; elle relève donc de la religion des

Français, différente de celle des Amérindiens. La deuxième concerne la fonction

de borne et de balise de la croix, qui sert ainsi à des fins de navigation. Enfin, la

troisième tient davantage d’une promesse que d’une justification : Cartier promet aux

Amérindiens de leur rapporter des articles de fer et d’autres objets.

Par ces justifications, les colonisateurs qu’incarnent Cartier et les autres navigateurs

parviennent à manipuler les Amérindiens et à maintenir la croix à l’endroit où elle a été

plantée.

2. Cartier a affublé les Amérindiens de chemises, de livrées1 et de bonnets rouges. Déjà, on

constate la volonté du colonisateur de dénaturer l’Amérindien, de lui imposer une façon

d’agir — ce changement de vêtement l’illustre brillamment — et de le transformer en

attraction de foire, voire en esclave.

Nous remarquons malgré tout la difficulté de Cartier de communiquer avec les

Amérindiens, de les comprendre. Nous soulignons notamment la répétition du mot

« harangue »2, qui met l’accent sur l’importance du rituel chez l’Amérindien et sur la

haute perception qu’il se fait du colonisateur. La relation entre le colonisateur et

l’Amérindien est maintenant installée.

Atelier 2 Dialogues de monsieur le baron de Lahontan et d’un Sauvage

1. L’argument de Lahontan réside dans le fait que Dieu a permis aux hommes de découvrir

l’Amérique afin qu’ils convertissent la population de ce continent au christianisme.

Ainsi :

 Les Amérindiens connaîtraient le chemin à suivre pour aller au paradis ;

 Les Amérindiens seraient instruits des grandes vérités du christianisme.

2. Oui, mais il n’est pas du ressort des hommes de juger de ce qui est mal : « Nous ne

savons pas si ce que nous croyons être un mal selon les hommes, l’est aussi selon Dieu. »

(l. 30-31)

3. – Croire au Dieu des chrétiens permet de connaître une sorte de vérité.

– Les bons chrétiens peuvent aller au paradis terrestre.

– Les mauvaises âmes brûleront en enfer pour toujours.

4. Adorio l’appelle « le grand Esprit » (l. 20) et le « Maître de vie » (l. 22).

1. Habits d’un modèle particulier que portaient les domestiques masculins d’une même maison.

2. Discours solennel prononcé devant une assemblée, un haut personnage.

Corrigé des exercices du chapitre 1 2

Littérature québécoise 601-103-MQ (60.1)

Atelier 3 La Chasse-galerie

1. Le choix d’un narrateur personnage (« nous », l. 2 ; « notre pilote », l. 2 ; « ce n’est que

bien des années plus tard que je racontai l’histoire telle qu’elle m’était arrivée », l. 50-51 ;

etc.) qui raconte accentue l’impression de véracité du récit, et les confidences qu’il fait à

son auditoire (« j’avoue que la peur commençait à me tortiller », l. 10 ; « si vous m’en

croyez […] », l. 54) le rendent humain, digne de foi. « Je vous assure que », (l. 12) et

d’autres expressions de ce genre) témoignent de sa sincérité et convainquent aussi le

lecteur.

2. Le fait que plusieurs villes du Québec soient nommées, et que le narrateur fournisse

plusieurs détails sur l’environnement physique et le comportement des protagonistes,

tout cela sur un ton très près de l’oralité et dans un ordre chronologique tout à fait

crédible, accentuent le réalisme du texte.

3. Baptiste agit en dépit du bon sens, sans craindre les conséquences. Il fait tout pour que

ses compagnons échouent, en les empêchant de remplir leur promesse au Diable, alors

qu’il serait condamné aussi, le cas échéant. C’est vraiment un fauteur de trouble, et son

comportement — ses jurons, le fait qu’il se débatte, qu’il soit un ivrogne — le place dans

la catégorie des personnages « méchants ».

Atelier 4 Lettre sur le Canada

1. Buies s’indigne du sentiment « d’impuissance » (l. 60), de « léthargie » (l. 9) et

« d’hypocrisie » (l. 22) qui règne dans la société, pourtant libre et démocratique, depuis

25 ans. Il brosse un portrait de la société québécoise du milieu du XIXe siècle dominée par

la pensée cléricale omnipotente. Pour mettre en lumière l’absurdité de ce règne de peur,

il procède, notamment, par comparaison avec certains pays d’Europe. Au bénéfice des

générations futures, il exhorte la population à s’opposer radicalement à l’ordre établi, à

accepter ce sacrifice.

2. L’argumentation de ce texte, de ton polémiste,

...

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