Corpus: Méthodes et enquêtes en communication : les origines
Rapports de Stage : Corpus: Méthodes et enquêtes en communication : les origines. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar liloli0 • 23 Septembre 2012 • 2 001 Mots (9 Pages) • 1 348 Vues
Méthodes et enquêtes en communication : les origines
Sujet de 1ere évaluation
A travers ce corpus de trois textes, le lecteur se trouve face à trois auteurs différents ayant pour objectif commun l’analyse du discours, et les engagements face à face entres participants de l’interaction. Il en résulte que les échangent langagiers entres les individus sont des phénomènes complexes. Ils mettent en jeu différents mécanismes, règles, et normes socio- culturelles et impliquent une analyse du contexte. Le premier texte intitulé la situation négligée est extrait d’un article, les moments et leurs hommes dont l’auteur est Erving GOFFMAN et fut publié en 1988. E.GOFFMAN était un sociologue américain. Il a était un des élèves de H.Blumer et E.Hughes et appartient au courant de l’ethnographie de la communication. Auteur du 20eme siècle, GOFFMAN cherchait à savoir comment se créer l’ordre social à travers les interactions sociales. Sa méthode de recherche était principalement l’observation participante. Le second texte intitulé Langage et communication de l’identité sociale est extrait d’un livre Engager la communication dont l’auteur est John GUMPERZ. GUMPERZ était un anthropologue allemand du 20eme siècle, spécialisé dans la sociolinguistique. Sa première piste de recherche était les communautés linguistiques, et la seconde était l’analyse de la signification dans la conversation. Sa méthode de recherche était une approche interprétative de la communication ainsi qu’un recours à l’observation participante également. Il a était influencé par D.Hymes, et tout comme lui il s’interrogeait sur la compétence des locuteurs. Pour lui, interagir avec autrui ne se résume pas au fait de produire des phrases grammaticales correctes (critique des méthodologies de Chomsky). Le dernier texte quant à lui s’intitule : les interactions verbales. Il est extrait d’un chapitre du livre les interactions verbales, Tome1 dont l’auteur est Catherine KERBRAT-ORECCHIONI et fut publié en 1998. Quels sont les facteurs de la structuration du langage et comment les participants interprètent-ils l’intention du locuteur porteur du message initial ?
Dans un premier temps nous nous intéressons au langage comme produit et reproduction de l’identité social et de l’ethnicité, puis dans une seconde partie nous étudierons les mécanismes et les phénomènes qui influencent le comportement des individus et leurs dites interprétation de l’intention.
Tout d’abord, le langage n’a pas toujours était vu comme un phénomène complexe, mettant en jeu, tous ce qui relève du paralinguistique de chaque inter actants.
Le langage était alors vu comme un simple fait langagier réduit à la notion de phrases que l’on étudiait de manière distincte du contexte. Selon Catherine Kerbrat-Orecchioni qui a étudié préalablement les travaux de Goffman, la linguistique s’est construite a partir de l’idée qu’il est possible de décrire les phrases hors de leur contexte. Il y a donc eu une évolution de la langue au cours des générations et l’apparition de nouvelles notions. Le langage nécessite une analyse des phénomènes historiques et actuels (Gumperz). Les chercheurs lorsqu’ils étudient le langage, participent de l’intérieur à la vie du groupe, ils ne doivent pas dévoiler leurs identités car cela peut créer un comportement différent chez les individus étudiés. Les chercheurs ont alors un comportement d’espions (Gumperz). D’après Goffman ils y a deux types de chercheurs, d’une part ceux qui appréhendent le langage de <<l’extérieur>>, c'est-à-dire on prend en compte les caractéristiques du locuteur et sa manière de parler et d’autre part ceux qui voient le langage de « l’intérieur » c'est-à-dire qu’on prend en compte les structures morphologiques et syntaxiques (Goffman)
Chaque homme est unique comme nous le dit Catherine Kerbrat-Orecchioni, car nous ne venons pas tous du même endroit, nous n’avons pas tous le même sexe ni le même âge. Selon notre appartenance a une société la connaissance entre les hommes n’est pas la même. La nature de la relation est alors différente, nos buts dépendent de tout cela. En interaction ce que dit un locuteur doit faire progresser l’interaction, autrement dit la faire évoluer (Goffman, Gumperz et Kerbrat-Orecchioni)
Lors des interactions il y a également ce que l’on pense qui rentre en jeu. Si c’est une première rencontre nous ne pensons pas la même chose. Tout comme Goffman, Catherine Kerbrat-Orecchioni soutient qu’il faut que l’on découvre la personne en face de nous, la notion de face à face et reprise par les trois auteurs du corpus. Les engagements face à face ont un sens implicite et indirect et implique une approche sociolinguistique (Goffman). (Goffman : 1988 ; 148) : « la parole est socialement organisée, non seulement en therme de sitribution des locuteurs et des registres linguistiques, mais aussi comme un petit système d’actions de face à face, mutuellement ratifiées et rituellement conduites.»
En effet l’acte de langage est l’unité de base de toutes conversations, il fait intervenir au moins deux participants appelés alors des dyades. Lorsqu’on parle on interagit avec autrui.
Selon Goffman, Gumperz et Kerbrat-Orecchioni qui s’inscrivent dans la même démarche Tout individu quelque qu’il soit appartient à une société et cette société interagit sur lui, de manière implicite. Il existe donc des déterminants sociaux et phycologiques qui influent sur le comportement verbal et les variables psychologiques couplées au discours. Le langage et donc un phénomène complexe liant les attributs sociaux et verbaux. Il en découle l’information suivante un individu adopte un comportement langagier en fonction des participants qui se trouvent devant lui. De cette manière, il ne parlera pas à un membre de sa famille de la même manière qu’à son employeur ou à un étranger. Dans le cas contraire si l’individu se comporte comme un étranger avec des membres de sa famille, le système familiale est alors en situation de crise (Kerbrat-Orecchioni).
Il faudrait également souligner la notion de proxémie entre les individus en interaction qui permet d’établir certains indices sociaux particuliers. Elle établit une certaine distance entre les interactants. (Kerbrat-Orecchioni et Goffman qui se rapproche des recherches d’Edward T. Hall pour cette étude) Par exemple les distances intimes, quand nous nous retrouvons en famille nous sommes proches les uns des autres, mais en cours le professeur a une distance
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