Corpus: Flaubert, Balzac, Maupassant: les points communs et les différences entre ces trois textes
Mémoires Gratuits : Corpus: Flaubert, Balzac, Maupassant: les points communs et les différences entre ces trois textes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jomc • 7 Mars 2015 • 695 Mots (3 Pages) • 2 345 Vues
Dans ce corpus composé de trois textes, Un corps simple, nouvelle écrite par Gustave Flaubert en 1875, un extrait du roman d’Honoré de Balzac, Le Colonel Chabert, publié en 1844 mais sorti pour la première fois en 1832 sous le nom de « l’Artiste », et la nouvelle de Guy de Maupassant, Boule de Suif , écrite en 1879, des procédés variés sont utilisés pour décrire les personnages, tant sur le plan de leur personnalité que sur le plan physique. Nous allons donc mettre en évidence les points communs et les différences entre ces trois textes relatifs à ces descriptions.
Les auteurs mettent en évidence les personnalités des personnages tout en décrivant l’environnement dans lequel ils évoluent. Ainsi dans Un cœur simple Gustave Flaubert décrit son personnage comme étant quelqu’un de travailleur « travaillait jusqu’au soir », ordonné et méthodique « vaisselle en ordre, porte bien close » et également méticuleux « la propreté et le poli des casseroles ». C’est également le cas pour Honoré de Balzac dans le Colonel Chabert qui décrit l’un de ses personnages, M Derville, comme très affairé toute la journée par son métier « il n’a donc que la nuit pour creuser ses procès ». Il met également en avant l’aspect méthodique du personnage en décrivant chaque étape de sa journée bien remplie et bien ordonnée « discutera chaque affaire, lira tout, passera quatre ou cinq heures à sa besogne… ». Dans Boule de Suif, Guy de Maupassant présente également la personnalité de son premier personnage Cornudet mais on aperçoit le côté volontaire, travailleur et organisé qu’à la fin de la description « s’était occupé avec une ardeur incomparable », « semé des pièges sur toutes les routes ». le début de la description étant plutôt peu flatteur « terreur des gens respectables », « avait mangé avec les frère et amis une assez belle fortune ».
On trouve également dans les trois textes une description physique des personnages. Ainsi, dans un Cœur simple Gustave Flaubert réserve le dernier paragraphe de sa nouvelle à la tenue vestimentaire de son personnage « en toute saison ….d’hôpital » pour ensuite décrire son apparence physique « Son visage était maigre et sa voix aigue ….d’une manière automatique ». Dans le Colonel Chabert, Honoré de Balzac décrit également l’apparence physique mais de deux autres personnages, le vieillard « sa bizarre figure » et surtout le Colonel Chabert qu’il nous décrit notamment comme « immobile, sec et maigre ». La description de ce personnage prend toute la dernière partie du texte et nous le présente comme laid avec une apparence de mort vivant « visage pale, livide », « semblait mort », « physionomie cadavéreuse » etc.. Nous trouvons également cette description physique dans Boule de Suif ou Guy de Maupassant nous décrit justement cette femme très précisément pendant tout un paragraphe « embonpoint précoce, petite, ronde de partout, doigts bouffis… », « Sa figure ….microscopiques ».
Par contre, malgré ces nombreuses similitudes entre ces trois textes, on trouve aussi des différences. Ainsi, alors que dans un Cœur simple Gustave Flaubert nous décrit un seul personnage, Honoré de Balzac fait intervenir dans l’extrait de son roman Le Colonel Chabert plusieurs personnages et nous décrit plus précisément la personnalité de l’un, M Derville
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