Les baby boomers
TD : Les baby boomers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eliandeplsn • 23 Octobre 2021 • TD • 1 443 Mots (6 Pages) • 344 Vues
Les auteurs :
Clément Céline (1973-) est docteure en sociologie et démographie. Maître de conférences à l'université de Paris X-Nanterre (depuis 2005) et est chercheuse associé à l'Ined, elle travaille sur les trajectoires familiales, conjugales et résidentielles et sur la question des transmissions familiales (en 2007)
Catherine Bonvalet est directrice de recherche à l’Institut national d’études démographiques (INED) à Paris. Ses recherches portent sur les interactions entre famille et habitat, plus particulièrement sur les trajectoires familiales et résidentielles des baby-boomers.
Jim Ogg est un diplômé en anthropologie sociale, il est co auteur de plusieurs ouvrages sur le thème de la famille
Le texte :
C’est un article paru en septembre 2011, écrit pour la revue : “Politique sociales et familiales" créée par la caisse d’allocations familiales en 1985. C’est une revue faite afin de pouvoir être abordée par tous, elle a une visée instructive. On peut qualifier cet article issu de la revue n°105 d’article d’études (30000 signes, études plus qualitatives ou quantitatives).
Il révèle les résultats obtenus à la suite d’une enquête qualitative effectuée par entretiens téléphoniques en 2006, cette enquête s’appuie sur l'entretien de 90 personnes, 42H et 48F, dont 60 en France et 30 en Angleterre, afin d’être plus représentatifs étant donné que la France, elle possède une norme de l’indépendance moins forte que la G-B qui elle est plus individualiste et libérale.
Les enquêtés sont des personnes choisies par rapport à des critères précis tels que le sexe, la date de naissance et le millieu social. Ils sont donc issus des classes moyennes supérieures, intermédiaires et de classes populaires. S’y regroupent aussi des couples d’une première union, de ménages monoparentaux, de personnes seules… Diversité de l’échantillonnage
L'article analyse le réseau familial des Baby-boomers, càd les liens qu’ils entretiennent avec leurs parents. Un baby-boomer étant un individu né après 1945 càd après la WW2, ils sont nés lors de la reprise de fécondité allant de 45 à début 70. Les faits qui les caractérisent sont : l’augmenta° de leur espérance de vie, un mode de vie urbain et périurbain, des schémas conjugaux nouveaux, càd qu’il remet en question la place traditionnelle de l’H et la F au sein du couple, et également l’augmenta° des divorces.
Ils sont également appelés génération “pivot”, ce qui témoigne bien d’un changement dans les mœurs.
La question qui va être posée fait référence à un contexte où l'individualisme est très présent et où la famille n’a plus pour rôle premier de transmettre mais plutôt de permettre à chaque membre de s'accomplir individuellement.
On peut alors dégager la problématique suivante : Comment les baby boomers vont-ils se comporter face à l’âge avancé de leurs parents, les difficultés d’insertion sur les marchés du travail et du logement de leurs enfants ?
Pour répondre à cette question l’article à été divisé en 2 parties qui sont premièrement : la place des parents dans le réseau des baby-boomers et deuxièmement les aides et les différentes formes d’investissement des baby-boomers envers eux.
Première partie
- Dans cette première partie, les auteurs parlent “d’individualisme” ou d’individualisme intériorisé, les enquêtés parlent d’une génération d’antant plus chaleureuse, considérant cette jeune génération comme trop gâtée et capricieuse et mettant en cause la montée de l’hyperconsommation et de l’individualisme. Malgré le fait que cette jeune génération fasse face à de nombreuses difficultés liées au chômage, à l’environnement ou encore au sida…
Mais il faut noter que les liens familiaux évoqués par les enquêtés restent étroits, seuls peu de personnes sont “isolées” de leur famille.
- Il est aussi évoqué l’importance de la place des enfants pour comprendre les liens familiaux. En effet, ils occupent une place importante dans cette étude car ils font face à de nombreuses difficultés notamment par rapport à leur émancipation qui est freinée par les problèmes rencontrés pour l’insertion sur le marché du travail ou du logement.
Il est aussi évoqué la garde des petits enfants qui leur permet d’entretenir des liens étroits, ils remarquent une communication plus souple, parfois même jugée trop libérale par certains.
Mais on retient surtout le fait que les enquêtés devenus grands parents prennent à cœur le fait de revêtir leurs habits de grands parents, ayant l’impression d’être passés à côté de l’expérience de la paternité, la grand paternité est alors l’occasion de pouvoir s’investir.
- Dans leur discours, les relations avec leur parents
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