Rapport de stage / assistante service sociale
Rapport de stage : Rapport de stage / assistante service sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathilde Cprle • 5 Janvier 2022 • Rapport de stage • 965 Mots (4 Pages) • 663 Vues
RAPPORT D’ETONNEMENT
J’entame actuellement mon premier stage en formation de préparation du diplôme d’état assistante service sociale. On appréhende toujours ce moment qui est tant attendu : “EST- CE VRAIMENT CE QUE JE VEUX FAIRE ?”. J’ai choisi de l’effectuer dans une EPI parce que je n'avais jamais entendu parler de cette structure ce qui a suscité ma curiosité. Plusieurs aspects non seulement de l’accompagnement social individuel mais aussi du travail d’équipe en lien avec les interventions sociales m’ont interpellés :
PARTIE I : Observation de l’accompagnement social individuel
- L’accueil et la relation d’aide
Lors de mon arrivée, j’ai commencé par suivre la secrétaire, ce qui m’a tout abord étonnée car, étant pressée de voir l’assistante de service sociale à son poste, je ne comprenais pas pourquoi je devais passer par cet accueil. Très vite, en observant, j’ai compris que la secrétaire doit être POLYVALENTE (l’accueil physique, téléphonique mais également les traitements de nouveaux et anciens dossiers) et qu’elle constituait la 1ère étape dans la prise en charge des usagers.
Son bureau est placé dans la salle d’attente, ce qui m’a plutôt intriguée car elle a un contact direct avec l’usager. Cette situation stratégique crée certes un lien de confiance mais peut tout aussi être dangereux aux vues des profils des demandeurs et allocataires (troubles potentiels maladies, addiction, troubles psychiques). J’ai également observé l’énorme flyer ainsi que des numéros d’associations très variés (aurore, terre asile) qui contribuent à attirer l’attention des demandeurs et à les informer.
Lors de son accueil téléphonique, elle peut être amenée à répondre à des questions très techniques. Des questions dont je pensais que seule une assistante sociale ou une conseillère d’insertion pouvaient répondre. Cela m’a poussé à m’interroger sur les différents niveaux de confidentialité dans le traitement des dossiers.
J’ai également eu énormément d’incompréhension au niveau de la façon de traiter les dossiers. En effet, la secrétaire utilise plusieurs plateformes en même temps, se réfère à des informations sur l’usager qui, pour moi, n’étaient connues que de l’assistante sociale.
Pendant cette observation auprès de la secrétaire, j’ai compris que l’accueil à l’EPI constituait une 1ère étape importante dans la prise en considération de l’usager et dans son orientation. J’ai aussi compris qu’il y avait une gestion des émotions à avoir pour n'importe quel accueil.
- La méthodologie d’intervention sociale
Après cela, j’ai assisté à des entretiens entre un usager et l’assistante sociale. J’ai pu observer la posture, le langage verbal du travailleur social mais également ceux de l’usager. La gestion des émotions, le calme, la patience, la maîtrise de soi et l’écoute m’ont paru des qualités essentielles à avoir pour venir en aide à un public en détresse, précaire et quelques fois agressif. J’ai pu aussi observer et retenir les questions que posait l’assistante sociale.
Je crois que c’est surtout la fin de l’entretien, le moment où l’Assistant service sociale doit faire signer un contrat à l’usager : C.E.R. (Contrat engagement réciproque) et lui expliquer ce que cela implique pour lui en termes de droits mais aussi d’obligations qui m’a le plus interpellé.
Ce contrat est personnalisé et individuel. Il formalise l'accompagnement socio professionnel.
En effet, j’ai appris que si l’allocataire ne venait pas au rendez-vous, il perdait 100 euros sur son allocation du mois d’absence et qu’en cas de répétition, le référent pouvait demander une MISE EN DEMEURE pouvant entraîner un arrêt temporaire du RSA en fonction de la réactivité de l’allocataire. Si le respect de l’obligation d’insertion me semble un devoir auquel l’allocataire s’engage avec le CER, j’ai pensé que la sanction peut paraitre assez lourde de conséquences pour des personnes en grande précarité ayant quelques fois des familles à charge. Toutefois, j’ai également compris que cette sanction avait une valeur de responsabilisation. L’allocataire comprend ainsi qu’il a engagé sa responsabilité, sa parole, qu’il a un engagement
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