Rapport de stage: Fondation sociale Oasis
Rapport de stage : Rapport de stage: Fondation sociale Oasis. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar goubiette • 3 Avril 2018 • Rapport de stage • 3 613 Mots (15 Pages) • 879 Vues
Goubier Juliette
ES RAVACHOL
Stage 2 – Fondation sociale Oasis
Bogota, Colombie
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Ireis firminy
2016-2017
Sommaire
I/ La fondation sociale oasis
1/ Rencontre
2/ Environnement
3/ Projets de la fondation
4/ Financements
5/ Droits de l’enfant et de l'Homme en Colombie
6/Public
II/ Situation en lien avec la relation éducative
III- Communication professionnelle
1/ Réunions et outils de communication
2/ Ma place dans l'équipe, situation
I/ La fondation sociale Oasis
1/ Rencontre
La Fondation Social Oasis, où j'ai effectué mon stage, a été créée, il y a plus de 10 ans par Sandra Liliana Sanchez, habitante du quartier Paraiso, un des plus grands bidonvilles de Bogota. Dés son plus jeune âge Sandra s’est investie pour améliorer le sort de ses voisins, jeunes et vieux. Elle commence par distribuer chez elle des repas aux personnes âgées les plus démunies et met à disposition une petite bibliothèque pour les jeunes qui n’ont pu rentrer au collège et qui sont désoeuvrés. L’école n’occupe d’ailleurs qu’une partie de la journée des enfants. Faute de locaux il y a deux journées scolaires dans les écoles publiques, le matin ou le soir, les enfants sont donc libres une partie de la journée. Face aux attentes de plus jeunes elle décide avec d’autres jeunes du quartier de rechercher des financements pour construire une Maison de quartier. En 2004, soutenue par le Crédit Mutuel et une ONG espagnole « AESCO », elle réunit les fonds nécessaires au financement des locaux. La Fondation Social Oasis est née.
Je suis arrivée a la fondation sociale Oasis en Janvier, quand les enfants reprennaient l'école juste après les vacances de Noel. Le premier mois était assez compliqué au niveau de la langue.
2/ Environnement
La fondation sociale oasis se trouve au sud de bogota, dans un immense quartier se prenommant cuidad bolívar, et dans un plus petit se nommant el paraíso. Elle est situe dans un bidonville. Il y a des magasins pas loin ainsi que des terrains de foot et parcs. Peu de routes sont goudronnées. Il y a énormement de chiens dans les rues, certaines maisons sont faites de taules et non de briques. Les enfants vont a l’école sur des demis journées : ainsi ils viennent a la fondation soit le matin soit le soir en fonction de s’ils ont école le matin ou le soir.
3/ Projets de la fondation
Les projets de la fondation sont :
- De permettre aux personnes agées de se rencontrer, de partager un repas, de boire un café, de faire du jardinage,…
- De créer du lien en rassemblant les gens du quartier.
- D’occuper et d’éduquer les enfants sur leur temps où ils ne sont pas à l’ecole, pour éviter qu’ils errent dans les rues du bidonville et qu’ils ne tombent dans la delinquance, la drogue, la prostitution. Donner un ailleurs aux enfants.
- De donner l’opportunite a certains enfants de faire des ateliers qu’ils ne peuvent pas faire chez eux : Lire des livres, faire leurs devoirs, apprendre des langues, rencontrer d’autres enfants du quartier, …
- De partager un repas nutritionnel par jour avec les enfants (peut-être le seul qu’ils ont dans le ventre sur une journée)
-De renforcer certaines valeurs chez les enfants, renforcer leur confiance en eux.
4/ Financement
- La fondation est financée en grande partie par des parrains. Il y a aussi beaucoup de dons de differents partenaires (des entreprises de Bogotá ne se servant plus de leurs bureaux, armoires,… volontaires donnant des livres,…).
- Aussi, la fondation est affiliée a d’autres fondation en france et en espagne, qui recoltent des sous et les envoient à la fondation sociale oasis.
- “FERIA DE HOGAR” : ventes d’articles pour récolter de l’argent.
-“tienda” : A sein de la fondation, il y a un potager géré par les personnes agées, les produits obtenus sont vendu dans un petit magasin.
5/ Droits de l’enfant et de l'Homme en Colombie
Du fait de la guerre et des trafics (narcotrafic en premier lieu), les violations des droits de l’Homme restent à un niveau préoccupant en Colombie (disparitions, tortures et intimidations, violences faites aux femmes, mines antipersonnel, enrôlement d’enfants soldats, populations déplacées). Au cours des dernières années, l’État colombien a cependant multiplié ses efforts pour améliorer cette situation et renforcer sa coopération avec la communauté internationale : acceptation de l’examen périodique universel de la Commission des droits de l’Homme des Nations unies (en 2008, puis en 2013), instauration d’un dialogue formel sur les droits de l’Homme entre l’Union européenne et la Colombie (sous présidence française de l’UE, en 2008), levée de la réserve au statut de la Cour pénale internationale s’agissant des crimes de guerre (1er novembre 2009), renouvellement du mandat du Haut-commissariat aux droits de l’homme en Colombie (2011-2014, puis 2014-2018).
Alors que le pays approche de la fin du conflit entre le Gouvernement et les FARC , le Plan de développement proposé par le Président Juan Manuel Santos pour les quatre prochaines années est structuré autour de trois piliers au centre desquels figure la protection de l'enfance et de l'adolescence: paix, équité et éducation. La Colombie dispose d'une législation et d'une jurisprudence protectrices de l'enfance, de l'adolescence et de la jeunesse, qui se fondent sur la reconnaissance constitutionnelle de la primauté des droits de l'enfant Le pays dispose notamment d'un Code de l'enfance et de l'adolescence - qui incorpore les obligations découlant de la Convention de l'ONU - ainsi que d'un Système national de protection de la famille. En outre, l'investissement en faveur de l'enfance et de l'adolescence est passé de 1,3 milliard de dollars en 2011 à 2 milliards de dollars en 2014. Le pays compte également une Stratégie nationale de prévention et d'éradication du travail infantile, ainsi que des plans nationaux de lutte contre la traite de personnes et de prévention et d'éradication de l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales. Le chef de la délégation a par ailleurs fait valoir qu'au cours des quatre dernières années, quelque 2,4 millions de Colombiens sont sortis de la pauvreté et 1,5 million de la pauvreté extrême. L'éducation publique est gratuite depuis 2011. Le grand défi pour le pays reste de résoudre les inégalités entre régions et entre populations, en particulier celles dont souffrent les plus vulnérables – peuples autochtones, communautés afrocolombiennes, victimes du conflit, communautés frontalières et rurales.
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